
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le défi du logement
Après le colloque "Où loger nos enfants ?"
9 avril 2003
Le colloque "Où loger nos enfants ?", organisé la semaine dernière par les constructeurs sociaux de l’ARMOS, par la D.D.E. et par le Département a été, malgré ses insuffisances, l’occasion d’une réflexion sur un problème crucial à La Réunion : celui de la construction de logements neufs et, dans une moindre mesure, celui de la réhabilitation des logements anciens. Le colloque a livré ses conclusions sous la forme d’une Charte, énonçant toute une série de propositions qui sont à débattre.
Dans le domaine du logement, comme celui de l’emploi d’ailleurs, le sentiment général est que "nous sommes à la croisée des chemins", « au pied du mur » comme l’écrivait Élie Hoarau, le secrétaire général du PCR, dans "Témoignages".
L’urgence étant désormais de rassembler toutes les énergies pour faire face, ensemble, à un défi commun, peut-être n’est-il plus d’actualité de s’interroger sur les responsabilités qui nous ont conduits à la situation qui prévaut aujourd’hui. Vaste débat qui pourrait nous amener à nous demander si, à force de laisser pourrir les choses, nous ne sommes plus en capacité de relever le défi.
Car en peu de temps, dans notre vision du problème, nous avons changé d’échelle. Il n’y a pas longtemps, on s’interrogeait sur nos capacités réelles de consommer les crédits de la LBU qui nous sont destinés. On débattait sur les 9 à 10.000 logements à construire pour répondre annuellement à nos besoins. Au moment des bilans, on constatait que des crédits n’étaient pas consommés, on protestait, on interpellait ceux que l’on jugeait "responsables" des retards et, en premier lieu, les "élus", indistinctement désignés.
Depuis peu, la manière de poser le problème a évolué. Car les perspectives ne sont plus les mêmes. Il n’est plus question du nombre de logements construits dans l’année ou celle à venir : il est question de cette masse de 250.000 cases ou appartements à "mettre sur pied" dans les 30 ans à venir. Nous sommes passés d’une vision à court terme à celle à plus long terme.
Après avoir, pendant une longue période, constaté et déploré annuellement les retards pris, La Réunion semble soudainement prise de "vertige" en prenant conscience de ce qui l’attend dans les 30 ans à venir. Le défi à relever prend une dimension qu’elle ne soupçonnait pas.
Désormais, il n’y a plus un seul observateur, il n’y a plus un seul acteur responsable qui ne tente de déterminer les contours du "futur" réunionnais et qui nous mette en garde, en rappelant des données qui font frémir : il faut, durant les 30 années qui viennent, construire autant de logements que ceux que nous ont laissés toutes les générations de Réunionnais qui se sont succédées sur l’île, depuis son premier peuplement, il y a plus de 330 ans !
Pour faire face à ce défi, la Charte appelle à des solutions qui ne sont pas toutes d’ordre financier. Les financements ne manqueraient pas, disent certains qui appellent à les repérer, à mieux les orienter et à mieux les utiliser.
La Charte pose, au final, un principe : elle estime qu’une gestion à La Réunion, décentralisée, à partir de compétences réunionnaises du logement s’impose.
Cette orientation apparaît à travers toute une série de propositions.
Question : entre la Région et le Département, quelle collectivité aura à assumer cette responsabilité, si jamais elle était reconnue à La Réunion ? Dans quelles conditions ? Avec quels moyens ? Pour mettre en œuvre quelles solutions ?
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