Chronique partiale d’un amoureux de Venise

3 juillet 2006

La chronique d’aujourd’hui est particulière, c’est la chronique partiale d’un amoureux de Venise et je ne vous conseillerai rien d’autre que de bloquer votre télécommande sur Tempo pour une soirée. On n’aborde pas facilement la "Sérénissime" tant que l’on n’a pas posé le premier pied sur le quai du grand canal. Soit on considère cette ville comme un site à touristes avec des vieilles bâtisses entourées de canaux pleins d’eau noire et sale, soit on en rêve comme une destination pour un voyage en amoureux, mais Venise est toute autre chose et comme le dit un des documentaires que nous verrons ce soir, "à chacun sa Venise".
Lorsque l’on sort de la gare (Car aller à Venise autrement qu’en train serait annuler toute magie), la cité lacustre vous saute au visage, c’est comme si vous étiez passés au travers d’un miroir. Dès que vous partez à l’assaut de ces rues et ruelles, la magie s’opère, vous tombez en amour, qu’importe la foule des touristes, car vous êtes seuls au monde. Se promener dans cette ville, c’est rêver, rêver de bousculer au détour d’une ruelle le marchand Marco Polo, un ananas en or à la main, qui chante à sa ville les trésors et les secrets qu’il a ramenés de ses voyages.
Plus loin sur un pont, on imagine Hugo Pratt regardant son reflet dans un canal et qui déjà redessine une nouvelle aventure pour son Corto Maltese. On vient à Venise en amoureux, on repart de Venise amoureux. "Faut que je t’amène à Venise avant que l’eau l’ait noyée" dit le chanteur Nilda Fernandez, moi je dirais qu’après avoir vu la "Sérénissime", on est consolé de ne pas avoir assez de temps pour voir le reste du monde.

Philippe Tesseron

http://www.espaceblog.fr/teletesseron/


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