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À 20 heures 05 sur Tempo : ’Le temps de la désobéissance’
14 décembre 2006
Téléfilm français de Patrick Volson. Avec Daniel Russo (Edouard Vigne), Martin Lamotte (Lucas Barois), Thierry Gibault (Alfred Callot), Jacques Spiesser (le divisionnaire), Pascal Elso.
Amis d’enfance, Edouard et Lucas sont tous deux policiers à Nancy dans des commissariats différents, tous deux formés à l’obéissance et au respect de la loi. Mais la guerre sépare ceux qui s’aiment et qui sont amenés par les circonstances de la vie à faire des choix différents. Bientôt, la belle amitié entre les deux policiers va voler en éclats avec ce que cela implique de souffrances et de déceptions. Une rafle de Juifs est programmée par les nazis et la police de Vichy le 19 juillet 1942. Edouard et six de ses collègues décident collectivement de désobéir aux lois de Vichy. Au terme d’une formidable course contre la montre, les sept policiers vont réussir à prévenir et cacher les juifs étrangers, faisant ainsi échouer l’opération policière. Lucas, lui, va sombrer, sans l’avoir vraiment souhaité, dans la plus odieuse collaboration.
J’aimerais vous parler d’un vieux, qui devrait selon moi, être à la retraite depuis bien longtemps, mais qui continue à crever l’écran. C’est drôle, lorsqu’il était jeune et qu’il jouait le rôle d’un espion bien connu de sa très gracieuse majesté, (c’est toujours facile de critiquer un homme âgé), Sir Sean Connery donc, lorsqu’il jouait 007, dans sa prime jeunesse, je ne l’aimais pas et surtout je n’aimais pas ses films. Et je n’aime toujours pas James Bond, vous allez me dire que pour être "fun", il faut avoir l’intégrale de ces films bruyants à souhait, et bien pas moi, désolé si je suis ringard ! Mais heureusement Sean Connery a évolué. Depuis qu’il ne roule plus en Aston Martin suréquipée, il s’est mis à faire du bon cinéma. Ça c’est mon jugement. Alors ce soir je vous recommande un très grand film de suspens avec ce grand acteur. Il s’agit de "Haute Voltige". Voilà du très grand cinéma. Si seulement il avait commencé par ça ! C’est un film très efficace avec tout ce qu’il faut de cascades, sans plus, une bonne histoire de cambriolage et tout, et tout ! Bon je suis persuadé qu’il s’est fait doublé dans les scènes de haute voltige le Papy ! C’est qu’à son âge, ça m’étonnerait qu’il y arrive, s’il y est déjà arrivé. Mais je moucate et je suis mal placé pour en parler.
Un très grand téléfilm
Je voulais terminer ma chronique, sur cette bonne surprise que nous pourrons voir ce soir sur Tempo. "Le temps de la désobéissance" sera vraiment l’événement télévisuel de cette soirée. Le téléfilm s’inspire de faits réels survenus en juillet 1942. À cette époque, Nancy est sous l’occupation allemande, et la veille d’une rafle, 7 policiers (les Septs Justes) du service des étrangers iront prévenir et sauver des centaines de juifs de la déportation. Deux amis d’enfance, qui vont être confrontés au dilemme de l’obéissance ou de la désobéissance face au gouvernement de Vichy. Face à ces choix, la rupture entre les deux amis est inévitable lorsque l’un choisit la résistance et que l’autre penche de plus en plus vers la collaboration. Cette œuvre nous sensibilise sur le devoir, le choix entre deux options opposées. N’oublions pas que les résistants étaient considérés comme des terroristes par le gouvernement de Vichy qui a été mis en place démocratiquement. Alors un policier doit-il toujours obéir ? Il faut rappeler que la désobéissance civile est inscrite dans NOTRE déclaration "des Droits de l’Homme" et cela, bien peu le savent ! S’il est un programme à ne pas manquer ce soir c’est bien ce téléfilm !
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Messages
29 janvier 2019, 21:30, par la caverne
bonjour,
Je suis un passionné de la seconde guerre mondiale, j’en ai vu des films et des documentaires sur ce sujet, mais là, j’ai été ému. Un super film, bravo aux auteurs.
LC
4 février 2019, 14:18, par MichelM
Très bon film qui vous invite à faire preuve de discernement entre le bien et le mal et vous emmène à réfléchir sur le rôle du fonctionnaire : "Obéir à un ordre immorale ou désobéir dans l’optique de l’intérêt général". Est ce que notre conscience peut dominer cette peur de perdre son emploi et dans cette situation de guerre, se faire arrêter voire même être fusillé ou déporté ? Des résistants ont fait preuve de bravoure à cette époque, est-ce qu’il en ai de même de nos jours où l’individualisme prime sur le collectif, notamment dans les luttes de classes contre l’injustice sociale ?