Concert de soutien au commerce équitable et conférences / dégustations

Dans le cadre de la Quinzaine Nationale du Commerce Équitable

3 mai 2003

Du 3 au 18 mai 2003 a lieu la Quinzaine Nationale du Commerce Équitable, déclarée "campagne d’intérêt général" en 2003. En France, l’association Max Havelaar France, qui est en charge de la labellisation des productions équitables et de la sensibilisation auprès du public, a invité des producteurs d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie à venir présenter aux consommateurs français les résultats que leur apporte cette démarche solidaire et responsable de commerce international.
À La Réunion, l’association Réunion Équitable, pour la promotion du commerce équitable à La Réunion et dans l’océan Indien (http://www.reunion-equitable.asso.re), organise plusieurs manifestations lors de la Quinzaine :

- D’abord, un concert de soutien au commerce équitable, Salle Vladimir Canter, campus de l’Université de La Réunion, Sainte-Clotilde le vendredi 9 mai 20 heures avec les groupes : Tamm Ha Tamm (fusion celte-indocéanique électro) et Tapok (chansons maloya). Il y aura une dégustation de produits équitables à l’entracte et une exposition de panneaux d’information. Tarif normal : 8 euros, étudiants : 4 euros.
- Ensuite, des conférences/dégustations ouvertes au public pour faire le point avec le commerce équitable :

Lundi 5 Mai, 18h : salle de la Cité Internationale du CROUS, campus Nord de l’Université de La Réunion, Sainte-Clotilde
Mardi 6 Mai, 11h30 : Institut Régional du Travail Social, Saint-Benoît
Jeudi 8 Mai, 18h : Caféco au bar "Chez Franky", 13 rue de la Compagnie, Saint-Denis
Jeudi 15 Mai, 12h-13h00 : IUT de Saint-Pierre
Jeudi 15 Mai, 17h-19h : Amphithéâtre 300, campus Sud de l’Université de La Réunion, au Tampon

Tous ces événements sont ouverts au public. Des produits équitables seront proposés à la dégustation, et des documents d’information présentés (film, affiches, plaquettes).
Sébastien Martial, président de "Réunion Équitable", rappelle que « le commerce équitable représente aujourd’hui une véritable opportunité d’assurer un véritable co-développement durable à l’échelle mondiale » et que « localement il peut assurer aux plus défavorisés des moyens d’assurer le co-financement de projets communs ».
Quels sont les réseaux existants et les garanties apportées aux consommateurs et aux producteurs ? Quelles productions sont concernés ? Quelles organisations fonctionnent-elles le mieux et pour quels résultats ? Tels sont les questions auxquelles "Réunion Équitable" veut apporter des éléments d’information afin de stimuler à La Réunion la réalisation d’une véritable économie solidaire des publics les plus défavorisés, ici comme ailleurs.

Commerce équitable dans l’océan Indien
Certification internationale de la Fairtrade Labelling Organization
"Echo-Développement", la lettre de liaison des agents de développement de l’Océan Indien, signale dans son N° 29 que 800.000 familles de cultivateurs et d’ouvriers d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine bénéficient de la certification internationale ISO 65, propre au commerce équitable. L’initiative de ce label revient à la Fairtrade Labelling Organization (FLO), dont le secrétariat est basé à Bonn, en Allemagne. Cette certification garantit aux consommateurs des pays riches qui achètent ces produits que les conditions de production et de rémunération des travailleurs sont exemptes de reproche. Par exemple, les fabricants doivent garantir à leurs ouvriers des salaires décents, la liberté syndicale, des conditions de travail respectant un minimum d’hygiène et de sécurité… Les négociants, eux, doivent payer aux agriculteurs un prix leur permettant de couvrir les frais de production et d’assurer leur subsistance. Enfin, il existe des normes spécifiques à chaque produit basées notamment sur la qualité et le respect de l’environnement.

Le système de certification ISO 65 concerne principalement des produits alimentaires bruts ou transformés dont le sucre, les bananes, le café, le thé, le cacao, les jus de fruits, le miel et le riz. Il est validé dans 14 pays d’Europe et d’Amérique du Nord auxquels s’ajoute le Japon. Pour délivrer son cachet, la FLO travaille avec un réseau d’inspecteurs indépendants qui visitent régulièrement toutes les exploitations (300 organisations de production dans 40 pays), ainsi que les bureaux des négociants. Au-delà de la certification, ces inspecteurs analysent les marchés et aident les producteurs du Sud à bâtir une politique de marketing conforme aux attentes des consommateurs du Nord.
L’action de la FLO, qui permet de rassurer les consommateurs sur la notion de "commerce équitable", lui a valu le dernier Prix du roi Baudouin de Belgique, doté d’un chèque de 150.000 euros qui sera remis en mai prochain à Bruxelles.


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