Social

« Contre toute réforme de décentralisation instaurant l’inéquité »

Le SN-FO-LC dénonce les conditions de la rentrée scolaire

2 septembre 2003

Suite à l’entrevue qui s’est déroulée vendredi dernier entre le recteur et l’intersyndicale de l’Éducation nationale, le Bureau Départemental du SN-FO-LC (Syndicat national Force ouvrière des Lycées et collèges) a publié hier le communiqué suivant sous la signature de son secrétaire départemental, Jean-Jacques Perrot.

« La dernière réunion du vendredi 29 août 2003 entre le recteur et l’intersyndicale amène notre organisation syndicale à préciser quelques points.
Lors de cette réunion, le recteur a déclaré : "je ne participerai à aucune réflexion qui mènerait à un refus de la décentralisation, à son report indéfini dans l’académie de La Réunion, ou à sa non-application dans l’île".
Force Ouvrière s’est toujours positionnée contre toute réforme de décentralisation instaurant l’inéquité au lieu de l’égalité entre les citoyens. La raison même de notre syndicat est de combattre pour la défense des revendications de nos mandants. En aucun cas, nous ne cautionnerons un projet qui aurait comme finalité de mettre en place, avec l’aide des syndicats, les contre-réformes du gouvernement, en particulier le transfert des personnels TOS aux collectivités.
En ce qui concerne les retenues de salaire pour fait de grève, nous estimons le gouvernement responsable de la durée du conflit. En effet, les personnels de l’Éducation nationale ont montré leur opposition aux projets de réforme (décentralisation et retraite), par des grèves et manifestations. Dès le début du conflit, les personnels ont demandé l’ouverture de négociations ; le gouvernement a toujours refusé le dialogue, usant même de la force.
Par conséquent, nous refusons aujourd’hui de partager les responsabilités de la grève et de faire payer aux personnels l’entêtement du gouvernement.
Aussi, pour le SN-FO-LC, "fermeté et équité"  : c’est le paiement intégral des journées de grève. Nous n’avons pas vocation à co-gérer les retraits de salaire.
FO rappelle que face aux attaques sans précédent portées par le gouvernement à l’encontre des acquis des salariés, seule la grève générale interprofessionnelle dans l’unité nous semble à même de faire reculer les réformes ».


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus