
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Culture et société
Le Collectif des Professionnels de la Culture se bat pour les intermittents du spectacle
20 mars 2003
Le Collectif des Professionnels de la Culture rassemble des personnes travaillant dans toutes les disciplines du secteur culturel : le spectacle vivant, les arts plastiques, les métiers du livre etc… Il est concerné par tous les registres de ce secteur : la création, la production, la diffusion, la formation et les services.
Comme l’indique le collectif, « il ne s’agit pas d’un syndicat. Il ne s’agit pas d’un parti politique. Il s’agit d’unir des énergies et des compétences pour tenter de faire avancer des dossiers prioritaires sur des questions qui concernent l’ensemble des professionnels de la Culture. Nous avons l’habitude d’être oubliés. Nous ne souhaitons pas que cela puisse se reproduire et nous avons décidé de monter au créneau pour défendre, en ces temps troublés, l’art et la culture, sans lesquels aucun projet de société ne peut s’épanouir ».
"Artistes en danger"
Fondé en juillet dernier, à l’occasion de la visite de Brigitte Girardin, le collectif s’est mobiliser pour faire connaître à la ministre de l’Outre-mer les propositions réunionnaises concernant le secteur culturel et lancer le débat. Il a pris en charge le dossier prioritaire des intermittents du spectacle.
Vendredi dernier, ceux-ci étaient une trentaine à se retrouver dans une salle du Séchoir, à Saint-Leu pour réfléchir au meilleur moyen de sensibiliser l’opinion publique aux menaces qui pèsent sur le secteur culturel(voir encadré).
Cette rencontre s’est déroulée comme une cellule de réflexion, de débat et d’action. Les artistes veulent s’unir pour défendre leurs droits, pour sensibiliser leur public et l’opinion réunionnaise sur leur situation.
Ils ont écrit un texte qu’ils souhaitent diffuser le plus largement possible et faire signer des pétitions "Artistes en danger". Des danseuses ont profité du Saint-Leu Danse Festival pour faire des performances au cours desquelles elles ont déclamé ce texte.
Pour sensibiliser le milieu culturel, le public et les institutions, ils envisagent de créer un spot télévisé. Le Réso pourrait également organiser des journées de réflexion et de kabar dans ces différentes salles.
Criez haut et fort votre soutien aux artistes en diffusant l’encadré de cet article, n’hésitez pas à le lire lors de vernissages, de concerts, de spectacles.
Face aux menaces sur le statut des intermittents du spectacle |
« Il faut d’urgence empêcher l’amputation brutale de tout le secteur culturel » |
« Mesdames, messieurs, c’est peut-être la dernière manifestation culturelle à laquelle vous assistez dans ce lieu. Depuis de nombreuses années, les artistes, les techniciens et les professionnels de la culture œuvrent à l’élaboration des politiques culturelles. Aujourd’hui, en France et Outre-mer, nous sommes 460.000 salariés, soit 2% de la population active, à vous apporter du rêve, de la fantaisie, de la poésie... et une vision critique du monde. Parmi nous, il y a 120.000 intermittents du spectacle, travailleurs précaires qui subsistent grâce au régime spécifique d’assurance chômage défini par les annexes 8 et 10 du protocole d’accord UNEDIC. Les partenaires sociaux sont en train de renégocier ces annexes. Si nos craintes se justifient, 70% de ces artistes et techniciens n’auront plus accès à ce régime et ne pourront plus créer. Ils deviendront des chômeurs à part entière. Cela signifie que plus de la moitié des employeurs culturels devraient fermer leurs portes. Adieu le cinéma indépendant, les compagnies de théâtres, les salles de concerts, les spectacles de rue... Ce débat est aussi le vôtre L’intermittence n’est pas un système idéal, mais il a l’avantage de permettre une diversité culturelle et d’offrir une vitalité de création que le monde nous envie. La négociation doit bien sur avoir lieu, mais il faut d’urgence empêcher l’amputation brutale de tout le secteur culturel. À travers les plus fragiles d’entre nous qui sont menacés aujourd’hui, c’est la société entière qui risque d’être privée d’une partie de son âme. C’est également le respect d’un principe fort qui est l’un des piliers de la justice sociale qui est en jeu aujourd’hui : la solidarité interprofessionnelle. Ce débat est aussi le vôtre. Il y va de votre liberté, de votre indépendance, du choix de société que vous ferez pour vous et pour les vôtres. Pour que le spectacle auquel vous avez choisi d’assister ici ne soit pas le dernier, dites haut et fort votre soutien aux artistes ! » |
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