Culture

De la poésie expérimentale, avec Julien Blaine

Poésie : Lérka poursuit son cycle de conférences "Mise en œuvres"

2 septembre 2003

L’association Lérka (espace de recherche et de création en arts actuels) poursuit son cycle de conférences-débats intitulé "Mise en œuvres" avec une nouvelle rencontre intitulée "Eh bien non je ne suis pas…".
Julien Blaine, actuellement en résidence d’écrivain à Saint-Joseph, a accepté d’animer cet espace de parole le mercredi 3 septembre de 14 heures à 17 heures à Jeumon.
Le poète marseillais présentera plusieurs vidéo de performance poétique et participera à un débat autour de « la position de la poésie expérimentale dans le champ de la création contemporaine ».

Le geste, le souffle, l’énergie

Comme le précise l’association, « Julien Blaine est l’un des acteurs-témoins de cette poésie d’expérimentation qui vise, entre autres choses, à briser l’usage machinal du langage. Le geste, le souffle, l’énergie, voilà ce qui caractérise la parole de Julien Blaine ».
Celui-ci a déjà fait parler de lui à La Réunion, en accompagnant son ami André Robert qui lui a fait connaître notre pays et qui l’a fait découvrir par les Réunionnais. Ce personnage en quête de « poésie élémentaire » travaille en ce moment à plusieurs ouvrages, dont un livre intitulé "La poésie n’intéresse personne…". Il est tombé amoureux du kréol réunionnais et a rencontré beaucoup de poètes lors de kabar, ainsi que d’autres créateurs.
Il présentera son itinéraire, ainsi que des extraits de ses diverses expériences, dont des "pidéos", des poésies-vidéos présentant le poète en chair et en os, et utilisant les nouvelles technologies pour faire des clips spéciaux à partir de poèmes dits par l’auteur. Il présentera des travaux similaires réalisés par d’autres poètes comme Joël Hubaut, Bernard Heidsieck, ainsi que les vidéos d’un jeune artiste, Joachim Montessuis qui a transformé les performances de Michel Giroud, de Serge Pey et de Julien Blaine.
Le poète précise l’objet de sa conférence : « Je m’intéresse à l’histoire de l’art contemporain et de la poésie. Les courants artistiques sont toujours à l’initiative des poètes avant d’investir le marché de l’art. La naissance du dadaïsme vient de la poésie avec Tzara, les Futuristes doivent tout à Marinetti, etc. De même, sans poètes, pas de pop art… ».
Laurent Segelstein est invité pour animer le débat aux côtés de Julien Blaine.
Au cours du mois de septembre, l’association Lérka partira aux premières rencontres nationales des artistes plasticiens qui auront lieu à la Grande Halle de la Villette à Paris. C’est Patricia de Bolliviers qui représentera l’association. Ces rencontres ont pour but de donner une meilleure visibilité politique, économique, sociale et culturelle au champ professionnel des artistes plasticiens. Elles doivent définir des lignes de forces pour l’avenir.


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