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Après l’atelier ’Action internationale’
4 février 2003
« L’action internationale est quelque chose de plus large que la coopération régionale, et celle-ci s’inscrit dans la première. Ce sont les moyens que l’on y met qui font aussi la différence », explique Daniel Moreau, chef d’entreprise, qui est intervenu dans l’atelier de mercredi dernier au Conservatoire national de Région au nom de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR).
Les moyens humains pour développer l’action internationale existent à La Réunion. En effet, elle a « un savoir-faire qui fait qu’elle est bien placée dans la zone et qu’elle occupe une position forte », affirme Daniel Moreau.
Reste donc la question des moyens financiers : « je fais confiance à nos élus pour qu’ils abondent ou fassent abonder ces budgets destinés à l’action internationale. Et le fait que La Réunion ait été le seul département à inscrire un atelier consacré à l’action internationale lors de ces Assises montre bien qu’un grand nombre de personnes sont conscientes de développer un tel secteur », poursuit-il.
Des moyens financiers qui ne sont pas suffisants, Daniel Moreau l’a souligné. Tout comme ne sont pas suffisants les outils financiers pour aider à l’investissement réunionnais dans les pays de la zone. « Il n’y a pas grand chose dans le DOCUP là-dessus, par exemple », précise-t-il.
Et il n’y a pas grand chose non plus dans le « pré-projet de loi-programme. il ne comporte pas de volet international, c’est dommage. Nous allons nous battre pour faire intégrer certaines choses ».
Daniel Moreau (avec la CCIR) souhaite, par exemple, voir inscrire des « dispositifs de soutiens aux secteurs exposés. La LOOM avait fait évoluer un peu les compétences, il faut maintenant aller plus loin. En ce qui nous concerne, à la CCIR, nous avons demandé l’exonération de charges sociales au-delà de ce qui est accordé aujourd’hui, nous voulons une exonération comme pour le tourisme, allant jusqu’à 1,5 fois le SMIC ».
Mais outre le manque d’outils financiers d’aide à l’investissement, Daniel Moreau souligne une autre difficulté : « Les mentalités à La Réunion ne sont pas toujours prêtes à comprendre qu’un investissement fait en dehors de l’île peut être profitable à La Réunion. Il faudra du temps pour faire changer les mentalités ». Et d’expliquer que certaines prises de positions des élus naissent justement des pressions qu’ils ont subies...
À la CCIR, aussi, ce n’est pas toujours évident de répondre à la coopération régionale. « Nous sommes souvent sollicités, à la CCIR, pour des actions de coopération régionale. Mais nous n’avons pas les moyens financiers pour y répondre ».
« Les pays du premier cercle (autrement dit les pays très voisins - NDLR) sont à mon sens une priorité dans la stratégie de co-développement. Si l’on ne fait pas jouer la solidarité entre îles, cela posera très clairement des problèmes à La Réunion, à plus ou moins court terme », poursuit-il.
Mais outre ce manque d’outils financiers et d’aides financières, Daniel Moreau devait souligner un autre frein : « La France ne s’appuie pas suffisamment sur La Réunion pour toutes les actions qu’elle mène dans la zone. La Réunion n’est pas assez prise en compte ». La Réunion dans toutes ses composantes, aussi bien politiques qu’économiques.
Et à cette absence de prise en compte vient se greffer une autre difficulté : il y a un manque évident de coordination. « La coordination entre toutes les actions est une nécessité pour que l’action internationale et la coopération régionale se développent ».
Mais comment organiser cette coopération ? « Je n’ai pas de proposition très arrêtée là-dessus. Mais de toutes façons, il faut qu’il y ait une concertation, chacun ne peut pas continuer à faire des choses tout seul dans son coin ».
En tout état de cause, quelle que soit la solution retenue, il y a un élément incontournable pour Daniel Moreau : « la validation de la politique à l’international menée par les collectivités doit associer le secteur économique ; les élus doivent poursuivre et développer ce travail en association ». Et d’expliquer que les entreprises et le monde économique ont une connaissance des milieux et des pratiques qui permettrait d’éviter de faire bien des erreurs, préjudiciables à tous, notamment aux entreprises réunionnaises.
« La logistique est aussi un sujet qui pèse lourdement dans l’international », continue Daniel Moreau. Au premier titre de cette logistique : les liaisons aériennes, tant pour les personnes que pour les marchandises. Les liaisons Nord/Sud et Sud/Nord sont, certes, améliorables ; mais le problème est plus complexe quand on raisonne "Sud/Sud". « Il est vrai que nous sommes dans une situation de coût très fort », même si La Réunion bénéficie de « quelques mesures à l’exportation ».
Favoriser les échanges est donc impératif, notamment en termes de transports. « Il y avait eu aussi, dans le PRIDE (Programme pour le développement des échanges, lancé par la Commission de l’océan Indien - NDLR), des mesures, mais elles n’ont pas eu les effets escomptés ».
Et de conclure : « nous ne sommes pas seulement dans un problème franco-français, il y a des situations de libre échange, des accords... ». Bref, une situation qui n’est pas facile à gérer. Et Daniel Moreau de conclure en disant qu’il y avait eu des avancées « comme la prime emploi export » et qu’il convient maintenant « d’aller plus loin ».
Après les ateliers des Assises |
Les débats réunionnais continueront |
« Lors de ces ateliers, j’ai remarqué la forte volonté de tous les partenaires d’écouter et de communiquer. Il y a un désir fort de s’exprimer, de dire des choses, de se parler ; et c’est fort intéressant, car chacun a sa part de vérité. C’est dans cet esprit de partenariat, de respect mutuel que les choses pourront avancer. Ce partenariat, ce n’est pas un vœu pieu, il est réel », souligne Élie Hoarau. Et ces Assises sont une nouvelle preuve qu’il y a possibilité de dialogue. Cela avait commencé avec le lancement de l’Agenda 21, qui réunissait société civile, socio-professionnels et politiques. On a vu aussi cela s’exprimer lors de la réunion initiée par la Région sur la question des emplois-jeunes. Les ateliers des Assises seront terminés le 10 février, les Assises proprement dites auront lieu le 21 février, mais ce dialogue se poursuivra avec l’Agenda 21 de La Réunion, une « instance vivante » qui « entretient la flamme de la discussion entre toutes les forces vives. Comment peut-on réclamer des compétences et de nouvelles responsabilités sans donner à chacun l’occasion de dialoguer et d’échanger ? La Région avait pris les devants en lançant cet Agenda 21 ». Les débats au sein même de La Réunion continueront donc. |
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