
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Quelle Réunion en 2020 ?
Face à une loi-programme dépassée
19 avril 2003
Le Parti communiste réunionnais a réitéré jeudi, lors d’une conférence de presse, une proposition formulée déjà depuis longtemps : l’organisation d’assises du développement durable. Un temps fort d’échanges entre l’État d’une part, et La Réunion, d’autre part, représentée par les collectivités territoriales et locales, les syndicats et d’une manière générale, l’ensemble des forces vives de l’île.
Objectif à atteindre : la définition commune, par les Réunionnais eux-mêmes, d’un « nouveau contrat social pour La Réunion ». Un contrat à passer entre les Réunionnais, d’une part, et entre les Réunionnais et le gouvernement, d’autre part.
Une "révolution" par rapport à ce qui se passe aujourd’hui, où l’on décide unilatéralement, depuis Paris, sans tenir compte des avis et des remarques formulées "localement". L’exemple le plus récent est la question du transfert de la gestion des personnels non enseignants aux collectivités locales. À La Réunion, comme dans d’autres régions de la République, il y a une forte opposition à cette idée, pour de multiples raisons, d’ailleurs.
Tout indique qu’aujourd’hui, la population réunionnaise, comme la population en France, n’est pas hostile à toute réforme. Le fondement de ces réformes, positif ou négatif, est complètement occulté par la volonté affichée par le gouvernement d’un "passage en force", quand bien même ministres et représentants de l’État parlent de « malentendus » ou de « perception erronée » sur le sujet...
Par ailleurs, prendre les problèmes un par un, sans vision globale, n’arrangera pas la situation déjà très tendue.
En proposant l’organisation d’assises du développement durable, le PCR estime que par ce biais, c’est l’ensemble des problèmes de La Réunion qui seront posés. Et parmi ces défis, citons :
- la création massive d’emplois ;
- la construction de logements (il faudra construire en 30 ans autant de logements que ceux qui ont été construits pendant plus de deux siècles et demi) ;
- la mobilité des personnes et des marchandises à l’intérieur et à l’extérieur de l’île ;
- l’approvisionnement en eau pour la consommation humaine, agricole et industrielle ;
- l’autonomie en énergie ;
- les relations de coopération et de codéveloppement...
Huguette Bello et Paul Vergès avaient souligné dès septembre 2002, qu’il fallait prendre en compte la situation de chaque DOM : « Le projet de loi-programme propose des mesures immédiates, générales et identiques pour l’ensemble des quatre départements d’outre-mer. Mais mettre en œuvre une même politique pour des espaces aussi différenciées condamne à une inapplication des dispositions prévues. Aussi nous pensons qu’il faut préparer dès aujourd’hui une nouvelle loi-programme spécifique à La Réunion. Elle aura pour ambition de proposer un plan de développement durable. Elle sera préparée par des états généraux du développement durable. Deux principes la guideront : la concertation lors de son élaboration et la participation la plus large dans sa mise en œuvre. Nous sommes, pour notre part, prêt à y participer. Et c’est dans le cadre de l’élaboration de cette loi-programme propre à La Réunion que seront décidées les mesures administratives qui en découleraient », écrivaient-ils. En avril 2003, le PCR formule les mêmes propositions.
« Nous devons bannir le rêve d’un développement traditionnel » soulignait Paul Vergès, lors de la réunion plénière du Conseil régional, consacré à l’étude de la loi programme, en mars dernier. « Nous sommes condamnés à un mode de développement qui ne correspond à aucun modèle historique » précisait-il. « Condamnés à trouver un mode de développement correspondant à la situation économique et sociale de La Réunion d’aujourd’hui, et créateur d’emplois ». Ensemble.
Desserte aérienne |
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• Grogne en Martinique Sous le titre "Des billets d’avion de plus en plus chers", le quotidien martiniquais "France Antilles" explique que : « À trois mois des grandes vacances, c’est toujours pareil. Les prix des billets d’avion encore en vente sont excessifs. Entre 1.200 et 1.800 euros pour un aller-retour Paris/Fort-de-France. Des prix forts, difficiles à digérer, pour le retour des étudiants et des familles martiniquaises ». Et la loi-programme ne devrait être opérationnelle que début juillet, quelques jours après la fin de l’année scolaire... • Des compagnies régionales plus qu’une compagnie nationale... Le secrétaire d’État aux Transports, Dominique Bussereau, en déplacement en Nouvelle Calédonie s’est félicité du choix de celle-ci « de faire assurer sa desserte aérienne par la compagnie locale Air Calédonie International ». Une intervention qui fait suite au départ d’Air France qui « avait la volonté de ne plus avoir de base à Nouméa ». La Nouvelle-Calédonie s’est donc lancée « courageusement dans la bagarre parce que le monde aérien est un monde compliqué » déclarait le secrétaire d’État qui poursuivait : « La constatation est que l’offre se fait aujourd’hui à partir de l’outre-mer. À La Réunion, la compagnie Air Bourbon va mettre en place des vols directs vers Paris, idem pour la compagnie régionale Air austral, ou Air Tahiti Nui en Polynésie » en concluant : « cela était beaucoup mieux d’avoir des compagnies qui partent de nos territoires que d’avoir une compagnie qui s’organise à partir de Paris ». |
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