
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Santé
Lutte contre le SIDA dans les DOM
10 avril 2003
En organisant prochainement ’La nuit du zapping’, La Réunion va apporter sa contribution à la lutte contre le SIDA. L’occasion sans doute aussi de réfléchir sur l’évolution du mal à La Réunion. Or, le 3 avril dernier, rendant public un rapport intitulé ’Repenser la politique de lutte contre le VIH/SIDA dans les départements d’outre-mer’ qu’il avait adopté le 11 mars dernier, le Conseil national du SIDA (CNS) s’inquiète de l’évolution du VIH/SIDA dans les départements d’outre-mer et demande une amélioration du dispositif de lutte contre l’épidémie.
Le taux d’incidence du SIDA est près de sept fois plus élevé qu’en métropole, constate le CNS : 17 nouveaux cas de SIDA pour 100.000 habitants contre 2,5 dans l’hexagone entre 2001 et 2002. Au sein de cet ensemble, de grandes disparités subsistent : durant la même période, la Guyane a enregistré 43 cas pour 100.000 habitants contre seulement 3 pour la Réunion.
« En dépit de leur éloignement, ces territoires sont des départements français à part entière au sein desquels une telle situation sanitaire ne saurait être tolérée », indique le CNS qui a décidé « de procéder à un état des lieux de cette épidémie dans les départements d’outre-mer et de formuler des recommandations ».
Depuis 1996, année de parution du dernier rapport du CNS sur le SIDA dans les départements français d’Amérique, « des progrès ont été réalisés en matière d’infrastructures, notamment hospitalières mais l’arrivée des antirétroviraux a modifié la gestion de l’épidémie. Des problèmes se posent aujourd’hui en matière d’accès à des soins qui n’existaient pas il y a quelques années, et de nombreuses difficultés subsistent quant à la prise en charge et au suivi des patients, à la prévention ou au respect de la confidentialité », constate le CNS.
Le CNS a décidé d’adresser les recommandations suivantes aux services de l’État et des collectivités territoriales, ainsi qu’aux élus locaux et aux personnels médicaux. Le CNS « souhaite un engagement fort de la part de l’État qui doit s’appuyer sur ses services de santé et promouvoir une politique générale d’éducation à la santé et à la sexualité ; appelle les Conseils généraux à assumer leur part de responsabilité en matière de santé publique ; préconise un effort accru de formation des personnels médicaux et une plus grande coordination entre les professionnels libéraux et hospitaliers ; demande que l’accès aux soins soit garanti et la prise en charge sociale assurée, quelle que soit la nationalité de la personne séropositive ; suggère la mise en place d’une véritable coopération avec les pays voisins des départements d’outre-mer dans la lutte contre le SIDA ».
« Maladie de la précarité et de l’exclusion sociale, le VIH/SIDA trouve un terrain de prédilection en Guyane, département français où l’épidémie est la plus forte. En dépit de l’investissement de certaines personnes, l’épidémie n’y est pas maîtrisée », note plus particulièrement le CNS qui recommande la mise en œuvre d’un plan général, sanitaire et social pour ce territoire « au-delà des considérations propres à cette pathologie. Il exprime par là-même la volonté de contribuer à l’amélioration globale des conditions de vie de la population ».
Rappelons que le gouvernement avait décidé à partir du 23 janvier une campagne de communication sur le SIDA dans les départements d’outre-mer où « la situation reste préoccupante dans ce domaine », avait annoncé le secrétariat d’État à la Santé et à l’Action sociale.
Dans un communiqué diffusé le 20 janvier dernier, le secrétariat d’État soulignait que la région Antilles-Guyane se situait parmi les régions françaises payant le plus lourd tribut à l’infection par le VIH tandis que la Guyane, avec 288 cas de SIDA déclaré entre le 1er juillet 1997 et le 30 juin 1998 par million d’habitant, est le département français le plus touché.
Depuis le début de l’épidémie, 4,3% des cas enregistrés en France l’ont été dans les quatre départements de Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion alors que leur population ne représente que 0,27% de la population française.
Qu’est-ce que le CNS ? |
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Le Conseil national du SIDA (CNS) a été créé par un décret du président de la République en date du 8 février 1989. Cette initiative s’inscrivait dans le dispositif de lutte contre le SIDA mis en place à la suite du rapport du professeur Claude Got ("Rapport sur le SIDA" - Flammarion- 1989). Il comprend également l’Agence nationale de recherche sur le SIDA (ANRS) et l’Agence française de lutte contre le SIDA (AFLS). Le Conseil national du SIDA a pour mission essentielle « de donner son avis sur l’ensemble des problèmes posés à la société par le SIDA et de faire au gouvernement toute proposition utile ».
Caractérisé par son indépendance, son pouvoir de proposition et la publicité donnée à ses avis, le Conseil a été conçu afin d’être « mis à contribution pour des multiples problèmes de société créés par la maladie, nombre d’entre eux n’étant pas de nature éthique ». Il a été crée pour « ne pas laisser le gouvernement seul face » à l’épidémie et son développement. |
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