
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social
Décisions ministérielles pour les étudiants et les lycéens partant en stage en France et pour les emplois dits aidés
10 avril 2003
Jeudi dernier - mais l’information est parue dans la presse de La Réunion le lendemain - rencontrant la presse parisienne à son ministère, Brigitte Girardin annonçait qu’une solution était « envisagée » pour les 600 étudiants et lycéens réunionnais privés de stage en France à la suite de la réduction du budget de l’ANT. Le financement de ces séjours serait pris en charge sur le budget « passeport mobilité ».
Le même jour, était rendu public le courrier que la ministre avait adressé à Jean-Luc Poudroux. Le président du Conseil général avait attiré l’attention du ministère sur la nécessité de maintenir à La Réunion un volume d’emplois dits aidés important.
« J’ai décidé pour l’année 2003 à la fois une première réorientation des crédits du FEDOM (Fonds pour l’emploi dans les Départements d’outre-mer) vers la création de vrais emplois durables dans le secteur marchand mais aussi, dans l’attente de la mise en œuvre de la loi-programme, de maintenir un niveau élevé d’emplois aidés. Ainsi, j’ai donné instruction au préfet de La Réunion de notifier aux élus, pour le premier semestre, un total de mois-C.E.S. égal à celui effectivement utilisé l’an dernier », indiquait Brigitte Girardin.
Ainsi, deux mobilisations se trouvaient couronnées de succès.
La diminution de la dotation de l’État au budget de l’ANT aurait eu pour conséquence de remettre en cause le financement des stages en BTS ou "bac pro" de 600 jeunes Réunionnais. La Région et le rectorat sont, par ailleurs, les co-financeurs de l’opération. La Commission permanente du Conseil régional, dans sa séance du 21 mars, avait voté à l’unanimité une motion sur le problème. Elle invitait l’État à « trouver une solution rapide pour permettre aux jeunes de poursuivre leur formation à l’extérieur de La Réunion. »
Par la suite, dans un courrier, le président de la Région alertait le ministre de l’Éducation nationale. Les lycéens ou étudiants concernés, ainsi que leurs parents et leurs professeurs, commençaient, en effet, à se mobiliser.
La solution envisagée par le ministère est donc arrivée à temps pour atténuer les inquiétudes. Cependant, se félicitant qu’une solution soit envisagée par le ministère, le Conseil régional affirmait « rester vigilant pour que l’État assume pleinement sa responsabilité en matière de continuité territoriale ».
Pour comprendre l’importance de la deuxième mesure annoncée, il faut en reprendre toute la genèse. Durant la deuxième quinzaine de février, les 24 communes de l’île recevaient communication du quota d’emplois dits aidés - essentiellement des C.E.S. (contrats emploi solidarité) - qui leur était attribué pour le premier semestre 2003.
C’est avec étonnement - et inquiétude - qu’elles constataient une diminution sensible du nombre de contrats mis à leur disposition. La plupart, d’une manière ou d’une autre, protestèrent contre cette diminution. Souvent en demandant au président de l’Association des Maires du Département de La Réunion (AMDR) d’interpeller le gouvernement.
Le 11 mars dernier, René-Paul Victoria rendait public un communiqué où il indiquait avoir reçu l’assurance du ministère de l’Outre-mer que le nombre des emplois dits aidés du premier semestre 2002 serait reconduit pour 2003. Mais le député-maire de Saint-Denis avançait un nombre total de CES - il donnait le chiffre de 14.000 contrats - qui ne paraissait pas conforme à la réalité et qui ajoutait à la confusion générale. Les indications fournies la semaine dernière par le ministère de l’Outre-mer - 73.156 mois/CES et 733 contrats emplois consolidés - sont à cet égard plus précises.
On peut faire ici trois remarques.
Premièrement : les partisans de l’actuel gouvernement à La Réunion - qui dénonçaient avec lui les emplois dits aidés (CES, CEC, CEJ) comme faisant partie du système « humiliant » de l’assistanat - sont obligés, aujourd’hui, de plaider le maintien de ces mêmes emplois.
Deuxièmement : le communiqué ministériel précise que seul le quota du premier semestre est maintenu. Il ne dit rien quant aux contrats attribués aux communes réunionnaises pour le second semestre. Sans doute aurons-nous davantage de précisions après la prochaine réunion du FEDOM, qui devrait avoir lieu courant mai.
Ceci dit, il faut souligner que dans son communiqué, Brigitte Girardin tient à indiquer que les emplois dits aidés ne sont maintenus à un niveau élevé qu’à titre temporaire : « dans l’attente de la mise en œuvre de la loi-programme », qui est envisagée pour le second semestre de cette année.
Troisièmement, et c’est sans doute cela le plus important : il n’en reste pas moins que les mobilisations autour des 600 stagiaires devant partir se former en France et autour des emplois dits aidés ont été couronnées de succès.
Rappelons par ailleurs que durant cette même semaine, à la suite de l’intervention du Collectif "Emplois en danger", une solution avait été trouvée pour des emplois-jeunes, auxiliaires de vie scolaire, travaillant à l’Office réunionnais des personnes handicapées (ORPH) et dont les contrats étaient arrivés à expiration.
Dès lors, les Réunionnais peuvent légitimement penser que la lutte et la mobilisation sont à même de faire reculer les mauvais projets, les fausses solutions.
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