À 20 heures 50 sur TPS Star Parabole Réunion : ’Rien que du Bonheur’

Du critique acide au réalisateur sensible

18 novembre 2005

Un film de Denis Parent avec Bruno Solo, Jean-Baptiste Iéra, Michel Scotto di Carlo, Alexandra Lamy, Geneviève Page...

Désiré Loncle, un critique de cinéma travaillant pour Sunlight Magazine, vient de se faire plaquer par sa femme. Celui-ci fait la connaissance, chez un comédien réalisateur, d’un producteur italien qui vient également de se faire larguer. Tous les trois se mettent à écrire le scénario d’un film intitulé La Reine de Vénus et Désiré tente de reconquérir la gent féminine.

Critique de cinéma à la verve acide, Désiré prend une grande claque quand sa blonde de service prend la tangente. Atomisé qu’il est, le Désiré... Il faut pourtant bien se reprendre auprès de la gent féminine. En compagnie d’un acteur réalisateur et d’un producteur fraîchement largué comme lui, Désiré entreprend l’écriture d’un scénario...
Lorsqu’un critique de cinéma passe de l’autre côté de la caméra ça fait mal, dans le film que nous verrons ce soir nous aurons une double vision du monde "enchanté" du cinéma, nous verrons comment un critique à l’humeur et à la plume acide se retrouve dans la situation d’un réalisateur de cinéma. Ce film, c’est un peu comme le couvercle de la boîte de camembert, vous savez, la fermière qui tient une boîte de camembert, sur l’étiquette il y a une fermière qui tient une boîte de camembert et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Mais passons sur les considérations de crémier et revenons à notre histoire qui ne manque pas de piquant, avec "Rien que du bonheur", titre qui à lui seul est empreint d’ironie, Denis Parent signe une comédie noire dont l’écriture, les mots, donnent un véritable relief au film. L’auteur nous fait plonger avec délice dans des situations où le cynisme flirte avec l’émotion, des scènes d’un homme macho au possible qui se retrouve enclin à une vraie sensibilité, Bruno Solo nous surprend dans ce rôle où il manie machisme et sensibilité avec brio en y ajoutant, une couche de causticité. Bref, c’est un vrai bon moment de cinéma que vous vivrez ce soir si vous choisissez de regarder cette farce noire écrite avec le fiel incomparable des critiques de cinéma en mal de reconnaissance.

Philippe Tesseron

http://www.espaceblog.fr/teletesseron/


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