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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Prospective
Une étude du Conseil économique et social régional
26 mars 2003
La commission ’prospective’ du Conseil économique et social régional (C.E.S.R.) a réalisé une étude fort intéressante sur les ’enjeux et défis de La Réunion à l’horizon 2020’. Les résultats avaient été présentés à l’occasion d’une assemblée plénière le 24 septembre dernier et approuvés à l’unanimité. Ces travaux font aujourd’hui l’objet d’une publication qui tombe fort à propos. Car elle contient tous les éléments permettant de comprendre quels sont ces défis et enjeux, et elle propose des pistes de solutions. Reste à savoir si tout cela va être pris en compte par les parlementaires pour qu’ils infléchissent le contenu de la loi-programme pour l’outre-mer.
Bien que rédigé il y a plus de 6 mois (septembre 2002), les conclusions de l’étude présentée hier à la presse par les représentants du C.E.S.R. mettent en avant des dossiers on ne peut plus d’actualité. Comme l’écrivent les auteurs, « ce document apporte des informations utiles au schéma de développement et d’aménagement touristique de La Réunion, en cours d’élaboration, ainsi qu’aux acteurs chargés du projet de parc naturel des Hauts à La Réunion ».
Et ils poursuivent : « ce document fournit une excellente base pour des réflexions plus sectorielles au sein des commissions du CESR dans les domaines qui sont les leurs, sans toutefois se limiter aux seules hypothèses de départ qui s’appuient essentiellement sur l’évolution démographique. Ainsi, les commissions souhaitent l’approfondissement en particulier de la problématique de gestion des dossiers de planification (SAR, SCOT, SDAGE, PLU) afin de renforcer et d’améliorer leur efficacité et leur appropriation par les politiques et les administrations (...). »
"Témoignages" propose aujourd’hui un rapide survol des points abordés, et les développera dans les jours qui viennent. Car cette étude, comme les autres qui ont été faites, sont essentielles pour préparer notre avenir. Il paraît indispensable qu’elles soient connues par la population réunionnaise. Et non seulement par les élus.
Le premier point abordé dans ce document porte sur la démographie et s’intitule : « Prévisions ou prospectives démographiques ? ». Il fait un diagnostic du "système Réunion", évoquant les facteurs démographiques, organisationnels, socioculturels, économiques et technologiques (à travers les secteurs d’activité, l’économie informelle), ainsi que les facteurs environnementaux, géopolitiques et économiques régionaux.
Cette étude bâtit cinq hypothèses contrastées sur cette démographie à l’horizon 2020 :
- une hypothèse de référence prolongeant les tendances passées ;
- une hypothèse basse, avec une faible natalité et plus de départs que d’arrivées ;
- une seconde hypothèse basse, où les arrivées compensent cependant les départs ;
- une hypothèse haute, avec une forte natalité et plus d’arrivées que de départs (augmentation de 50% de la tendance) ;
- enfin, une hypothèse très haute, où la natalité est forte et les arrivées multipliées par deux.
L’étude conclut sur ce chapitre par une analyse des résultats de ces projections à chaque échéance. « Les projections de la population réunionnaise à 2020 ont été réalisées par l’INSEE à partir des hypothèses choisies par la section prospective » du CESR. « Cette base permet de déduire les différents besoins qui découlent de la population : logements, emploi ».
La question démographique aura « une influence sur l’ensemble des besoins de la région, notamment sur les structures scolaires, les réseaux de transport, l’agriculture, les structures de santé... La section a volontairement réduit son analyse à deux objectifs : l’aménagement en matière de logements d’ici 2020 et l’emploi ». Ce qui, par ailleurs, correspond aux deux plus profondes demandes émanant de la population envers les élus.
Trois "extrapolations" ont été proposées. Leur titre est extrêmement explicite : « le "laisser-faire ou le tout-libéral" ; le "Singapour sur Réunion" ; "la part du feu" ».
C’est le titre, volontairement contrasté, choisi pour la troisième partie qui décline ce que pourrait être La Réunion à l’horizon 2020. Trois scénarii écrits librement, sans aucune censure (sauf, peut-être, une auto-censure) et eux aussi, fortement contrastés.
Premier scénario : « Esmeralda : le destin de la danseuse : scénario des illusions perdues ».
Le deuxième, c’est « Victoire : la mobilité réussie », scénario de la « personnalisation d’une conception renouvelée de la mobilité ».
Le troisième, c’est « Edenéa : l’îlot Eden, scénario de l’utopie (...) nourri par la nostalgie d’une union harmonieuse entre l’homme et la nature, entre la nature et la technique ».
De très jolies histoires, « des fables » servant d’illustrations. Car ce qui est plus important, dans l’étude menée par la section "Prospective" du CESR, c’est le chapitre intitulé « Les leviers prioritaires pour le développement de La Réunion à 20 ans ».
De l’intérêt de la prospective démographique |
Dans le préambule, les auteurs écrivent : « la réalisation d’une prospective démographique pour La Réunion présente un double intérêt : mieux appréhender les défis et les enjeux, et permettre un recensement des besoins induits ».
Les connaissances aujourd’hui se basent sur le recensement général de la population, fait à La Réunion en 1999 et qui « apporte des informations statistiques de première importance sur les tendances lourdes observées lors de la dernière décennie (variation de la population, du solde migratoire entre plusieurs recensements). Ces tendances lourdes vont servir de base pour mieux clarifier les hypothèses d’évolution des paramètres liés à la démographie, notamment : la fécondité, la mortalité, les mouvements migratoires, la structure par sexe et par âge, la population active et le niveau de qualification, l’espérance de vie et le vieillissement ». |
Intégrer des ruptures |
« À côté de ces tendances, l’intérêt de la prospective est également d’intégrer des ruptures potentielles alors que les évolutions et projections restent trop souvent centrées sur des aspects conjoncturels. Enfin, la prospective intègre des points d’inflexion, des signaux faibles porteurs de changement pouvant agir sur les tendances lourdes ».
Quant au deuxième facteur, le recensement des besoins induits, il est lui aussi intéressant : « À partir de ce recensement, seront établies des projections, avec des hypothèses d’évolution contrastées des paramètres démographiques. Ces projections fourniront des informations sur les besoins induits dans les domaines aussi divers que la formation, l’activité, les infrastructures, les services aux personnes âgées... » |
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