
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
À 20 heures 15 sur Télé Réunion : ’Zot Mag’
8 février 2006
"Si la canne disparaissait, La Réunion perdrait son âme", affirme l’écrivain Jean-Michel Samlong...
"Si la canne disparaissait, nos plages disparaîtraient... de nombreux secteurs de notre agriculture, mais aussi notre approvisionnement en énergie seraient affectés", affirment d’autres témoins. Et puis, force est de constater que dans notre île, la canne à sucre a profondément marqué l’identité des hommes et des paysages... De Firmin Viry, Angelo Lauret aux agriculteurs d’aujourd’hui... Françoise Jeannet, Daniel Fontaine, Danielle Dambreville sont allés à la rencontre de ces acteurs... Dans notre île, la canne à sucre occupe 26.500 hectares, soit 60% de la surface agricole utile de La Réunion. Par quoi pourrait-on la remplacer ? Jusqu’à ce jour, aucune réponse n’a pu être apportée à cette question.
L’intitulé de ce magazine m’a quelque peu chiffonné, "Si la canne disparaissait", comme si un phénomène naturel ferait disparaître celle-ci à jamais sans aucune raison ! Je sais, j’exagère peut-être, mais tout de même, il aurait été plus juste de sous-titrer cette émission : "Si la mondialisation ultra-libérale obligeait nos agriculteurs à abandonner la culture de la canne...". Ce sous-titre est certes un peu long, mais aurait, il me semble, été mieux approprié pour définir ce qui attend la filière canne à La Réunion.
Comme je l’ai déjà dit, ce magazine a le mérite d’exister et depuis quelque temps, il s’impose de mieux en mieux dans le paysage audiovisuel réunionnais. Il pose de bonnes questions et nous permet de cerner en profondeur les problèmes de notre île. Ce satisfecit étant, revenons-en à notre canne. Il y aurait tant à dire au sujet de ce roseau qui peu à peu a formé le paysage réunionnais... Chacun sait que sur notre île, nous vivons au rythme des coupes et chacun sait que cette filière est indispensable au développement de notre île. En pleine période de marasme économique dû à l’imprévoyance de certains, il faut se dire que la canne demeure la seule soupape actuellement capable de nous sortir du chaos vers lequel nous allons en ces périodes d’épidémie.
Un élément essentiel de la biodiversité
Chaque Réunionnais vit directement ou indirectement grâce au secteur sucrier et pourtant, la Commission européenne, chaque jour, grignote les aides aux planteurs sans apporter de solutions au re-développement de l’agriculture réunionnaise.
En effet, quid de la mort annoncée de l’industrie cannière ? Ce que l’on oublie vite c’est que ce ne sont pas uniquement les agriculteurs qui vont subir cette mort annoncée, mais aussi la biodiversité. Il n’est pourtant pas question de revenir en arrière. La canne a marqué de son empreinte La Réunion, elle a façonné nos espaces, elle a modelé le paysage réunionnais. La faune et la flore, même endémiques, ont intégré le processus de cette vie, et si ce roseau n’est pas originaire de notre île, il est devenu au fil des temps un élément essentiel de la biodiversité réunionnaise.
Si quelques apprentis sorciers en manque d’inspiration venaient à briser un des éléments fragiles, d’origine ou importés, qui font que La Réunion est vivable, je ne sais si cet équilibre pourrait demeurer ! Il y a plusieurs raisons importantes de conserver la culture cannière et l’une des principales en est l’érosion des sols, car la canne est un des meilleurs atouts pour y faire face.
Voudrions-nous voir le sol se dérober sous nos pieds comme le sable de nos plages qui s’érode sous les coups de boutoir de l’océan Indien, empêché de déposer son gravier par une urbanisation irraisonnée et anarchique des côtes ? Nous constatons le résultat : on coupe les filaos, le sable n’est plus retenu et le lagon meurt.
La canne est indispensable à La Réunion comme le sang qui coule dans nos veines. Je me dis parfois que tout comme jadis sous Louis XVI, le bourgeois défilait dans Paris avec une fleur de pomme de terre à la boutonnière. Nous devrions faire de même avec une fleur de canne pour montrer aux décideurs que la canne à sucre de La Réunion représente autre chose qu’un vulgaire quota ou un chiffre dans une balance des paiements.
Philippe Tesseron
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