En vrille : La disparition de Neil Rawlings, un contrôleur aérien, vient d’être signalée. Auprès de ses collègues, les agents du FBI apprennent que c’est un employé modèle et sans histoires, mais qu’il s’est montré inhabituellement distrait au cours des dernières semaines. En fouillant un peu plus dans son passé et dans sa vie personnelle, ils découvrent qu’un pilote originaire de Moyen-Orient le menaçait. Jack et son équipe apprennent également qu’il a perdu sa femme dans un accident de voiture et qu’il a ensuite noué une liaison avec la soeur de la défunte. Comment faire le lien entre tous ces éléments et, surtout, retrouver Neil vivant ?

À pleine dents : Barry Rosen disparaît après avoir été empoisonné au cours d’un concours de plus gros mangeur de chili, concours qu’il avait du reste remporté. Le FBI se lance à sa recherche et parle à un médecin, qui avait recommandé à Barry d’arrêter ces compétitions, qui pouvaient lui causer des troubles cardiaques. Les agents découvrent également que le disparu passait beaucoup de temps avec une prostituée à qui il demandait de lui expliquer comment se comporter avec les femmes. Par ailleurs, Danny craint d’être pris entre deux feux lorsque Carlos lui demande d’écrire une lettre de recommandation pour le juge qui doit statuer sur la garde de sa fille.

Le film que l’on peut regarder

Le film que je vous recommande est encore une fiction du remarquable Richard Donner et avec Bruce, ce qui ne gâche rien. C’est sur Canal Plus Réunion à 20 heures 05. Tout ce qu’il voulait, c’était rentrer chez lui et prendre un verre tranquille, mais juste à la fin de son service, l’inspecteur Jack Mosley se voit confier une petite mission. Il doit escorter Eddie Bunker jusqu’au palais de justice où deux heures plus tard celui-ci témoignera à charge dans une affaire de meurtre. Le trajet devait prendre à peine dix minutes, le temps de remonter les seize pâtés de maisons, mais tout va déraper... Voila le décor est planté. Vous me direz c’est pas de bol ! Mais après tout il a choisi de travailler dans la police alors il n’a qu’à s’en prendre qu’à lui-même.

Focus Télé !

Mon focus je le fais sur le magazine "Droit d’inventaire" sur Tempo. C’est le gros morceau de cette soirée télévisée. Souvenons nous que Lionel Jospin avait réclamé un "droit d’inventaire" concernant les années Mitterrand et c’est nul doute de là qu’est venue l’idée à la rédaction de France3 de réaliser ce magazine. Apparemment l’idée paraît séduisante, mais Mademoiselle Drucker a du pain sur la planche, car ce ne sont pas les personnalités politiques de tous bords qui manquent ! Imaginons que le futur Maire de Saint André demande un droit d’inventaire sur ce que Monsieur Virapoullé a réalisé pour la ville qu’il administre depuis déjà bons nombres d’années ! Vous devez penser que ce sera vite réglé et vous aurez peut être raison ! Pourquoi peut être ? C’est que dans un inventaire il y a les bonnes et les mauvaises choses et puis toutes les promesses non tenues ! Pour le premier numéro, Marie Drucker s’attaque à une icône, le Général De Gaulle. Depuis la mort du grand homme il semblait que personne ne chercherait à écorner la mémoire du héros, alors fallait il vraiment le faire ? Je pense que oui et pour avoir connu la France sous De Gaulle, je crois pouvoir dire qu’il y a deux De Gaulle : Le Héros de l’appel du 18 juin et le chef d’Etat. Nous verrons les deux facettes. Je dois avouer que je suis grandement intéressé par cette émission, en effet pendant des années j’ai pensé que l’on ne voyait que le côté positif du grand De Gaulle, jamais on n’a voulu relever que l’indépendance de l’Algérie, c’est contraint et forcé qu’il l’a réalisée, la torture dans ce pays c’est sous ses ordres qu’elle a été pratiquée et je pense que Jacques Vergés en dira quelques mots ce soir. Jamais personne n’ose dire que ce Général, pendant les années où il a gouverné la France, a eu une poigne de fer et qu’il contrôlait absolument tous les rouages de l’Etat ainsi que les médias. N’oublions pas que du temps de sa présidence les journaux télévisés étaient réalisés par le ministre de l’information. C’est sous son impulsion que Charles Pasqua a crée le sinistre SAC (Service d’Action Civique), sorte de milice du RPF chargée des basses besognes et c’est ainsi qu’est né le mot "Barbouze" désignant les malfrats qui servent les politiques. Le Général nous a gouverné comme on commande une caserne. Alors sans juger, il est quand même normal qu’enfin on se décide à dire que si nous devons notre liberté à ce héros, nous lui devons aussi beaucoup de turpitudes ! Des délits comme l’affaire Ben Barka, comme les répressions contre les travailleurs algériens, mais aussi le pardon à Maurice Papon qui en remerciement organisera la grande rafle au cours de laquelle des centaines d’algériens furent exécutés sommairement et jetés dans la Seine. Alors ce soir c’est le "Droit d’inventaire" et c’est tant mieux mais espérons, que l’inventaire sera complet !

Philippe Tesseron
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