Social

« Il y a des avancées mais le compte n’y est pas »

L’UIR-CFDT poursuit la lutte pour la retraite

21 mai 2003

L’UIR-CFDT est une organisation syndicale décentralisée qui garde son propre pouvoir de décision et qui a décidé de l’exercer pour poursuivre la lutte pour la défense de la retraite, malgré le compromis conclu par François Chérèque avec le gouvernement le jeudi 15 mai. Le secrétaire de l’organisation réunionnaise, Axel Zettor, déclarait hier : « Le gouvernement doit tenir compte de l’expression des syndicats et des travailleurs sur les dossiers qui les concernent ».
Prenant acte des avancées soulignées par le Bureau National de la CFDT, l’UIR-CFDT réclame des adaptations. Ainsi, Pierre Savigny, dirigeant de la CFDT-BTP, déclare : « Si pour le Bureau national de la CFDT le compromis est acceptable, pour nous, le compte n’y est pas du tout. Sur la forme et sur le fond la copie est à revoir ».
Pour Patrick Aujoula, de la CFDT-Finances, « on change les règles du jeu en cours de route, on se retrouve avec une retraite en diminution ».
Patrice Andriana, du Syndicat CFDT-Commerce, affirme pour sa part : « Le compte n’y est pas, il faut prendre la juste mesure de la pénibilité de certains emplois. Ça ne peut pas fonctionner. Le privé fera le nécessaire, il n’y a pas que les fonctionnaires qui sont mécontents ».
Pour Patrick Beronnaux, de la CFDT du personnel civil des Armées, « le fait que les représentants des forces de l’ordre donnent des coups de pieds aux gens par terre est inacceptable ! Nous apportons notre soutien aux gens qui sont en lutte ».
Précisant que l’Intersyndicale n’a jamais appelé à l’occupation de la CCIR, Jean-Louis Belhôte, du SGEN-CFDT déclare : « L’attitude policière constatée lundi à Saint-Denis est inacceptable. On voit bien que nous sommes face à un autre type de gouvernement, à d’autres pratiques. C’est un retour en arrière ».


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