
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Réforme de l’OCM sucre
Pour sauver la filière canne-sucre
23 septembre 2003
Si l’on veut sauver la filière canne-sucre de La Réunion, il y a véritablement urgence. De fait, à partir d’aujourd’hui il reste à peu près 7 mois pour se mobiliser et obtenir une décision qui ne soit pas défavorable à notre île et à ses producteurs. Et c’est bien parce qu’il y a urgence que Paul Vergès a décidé de sonner le tocsin, si l’on peut dire, en tenant ce dimanche une conférence de presse.
Trois hypothèses seront présentées.
La première piste consisterait à supprimer les quotas. La seconde dite de statu quo, viserait à maintenir des prix garantis élevés et à réduire les quotas de production européenne de 3,5 millions de tonnes, ce qui ferait redescendre la production totale à 16 millions de tonnes. La troisième solution consisterait à réduire par étapes les prix de 700 à 450 euros la tonne, en gardant les quotas, pendant sept ans. Cette dernière solution apparaissait comme celle qui pourrait être retenue. Dans cette perspective, la Commission envisageait, comme nous le rappelions hier, de créer pour notre île « une enveloppe spéciale » pour faire face aux « différents besoins de restructuration et de reconversion » que nécessiteraient la mise en œuvre de la réforme.
Cependant, il n’est pas certain que la Commission puisse rallier à sa solution l’ensemble des États membres. On apprenait en effet, à la fin de la semaine dernière que le Danemark souhaitait une totale libéralisation de l’OCM-Sucre.
Le point de vue des Danois n’est pas à sous-estimer. Il exprime le sentiment des consommateurs européens qui souhaitent payer leur sucre un peu moins cher. Une dépêche de l’AFP citée hier par "le Quotidien" indiquait, lui, que l’Allemagne et la France, pourraient « faire de la résistance », c’est-à-dire s’opposer à la libéralisation. Il est vrai que ces deux pays représentent, à eux seuls, plus de 60% de la production sucrière européenne.
La bataille entre défenseurs des consommateurs et défenseurs des producteurs risque donc d’être rude.
Mais quelque soit la solution qui en sortira, et même dans le cas où la proposition médiane de la Commission l’emporterait, La Réunion ne pourra pas s’en sortir sans dommages si le traitement envisagé lui était appliqué intégralement. Les conséquences pour l’île, sur le plan économique, social, culturel et en termes d’aménagement du territoire, seront terribles. La Réunion peut s’appuyer sur la reconnaissance par l’Union Européenne de son statut de RUP et donc de ses faiblesses pour espérer obtenir une solution spécifique.
Mais, en quoi celle-ci pourrait-elle consister ? Lors de sa conférence de presse de dimanche, Paul Vergès à tracer quelques pistes en parlant notamment des « perspectives ouvertes par la sucro-chimie ou par le raffinage ». Encore, faudrait-il préciser celles-ci, les conforter afin de les rendre crédibles et les présenter à Bruxelles. Cela, dans un délai très court. Sur ce dossier, les élus et politiques réunionnais sauront-ils « arrêter les polémiques » sinon les diversions toutes électoralistes pour présenter un projet commun de sauvetage ? C’est ce que toute la profession et, avec elle, le pays, attendent.
Rectificatif |
150 millions d’euros ou un milliard de francs |
Une erreur s’est glissée dans le compte rendu de la conférence de presse que le président de la Région, Paul Vergès, a donnée dimanche sur l’avenir de la filière canne. Dans les troisième et quatrième colonnes, il faut lire : « … ce 1% que les Européens ne veulent pas voir représente ici l’équivalent de 8.000 emplois et plus d’un milliard de francs… » …et non d’euros. Le chiffre d’affaire de la filière canne à La Réunion atteint entre 130 et 150 millions d’euros, soit près d’un milliard de francs. |
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)