Emplois-jeunes

Ils ont tous voté la suppression des aides éducateurs

Virapoullé, Audifax, Thien Ah Koon, Victoria, Anne-Marie Payet

21 mai 2003

Dans le cadre du dispositif emplois-jeunes, des aides éducateurs ont été recrutés. Ils opèrent dans les écoles, les lycées, les collèges. À La Réunion, 1.900 jeunes ont été embauchés comme aides-éducateurs. Pour 600 d’entre eux, le contrat arrive à expiration fin juin. Soutenus par le Collectif Emplois en Danger (CED), ils demandent la reconduction de leur contrat.
Or le gouvernement a décidé la mise en place d’assistants d’éducation qui seront chargés de remplacer les "pions" (maîtres d’internat, surveillants d’externat - MI-SE), dont la disparition dans les collèges et les lycées a été discutée.
Lors de la discussion, au Parlement, du projet de loi instituant les assistants d’éducation, le gouvernement a précisé qu’ils remplaceraient aussi les aides-éducateurs. Autrement dit, la mise en place des assistants d’éducation signifiait la mort des aides-éducateurs.
Lorsqu’on examine quelle position ont adopté les parlementaires de la majorité, lors de l’examen du projet de loi, on constate qu’ils ont tous voté pour la mise en œuvre des assistants d’éducation, et donc, par voie de conséquence, pour la suppression des aides éducateurs. Dans le Journal Officiel, daté du 1er avril 2003, on peut noter que, à l’Assemblée Nationale, Bertho Audifax, André Thien Ah Koon, René-Paul Victoria ont voté pour.
Dans le Journal Officiel, daté du 10 avril 2003, on constate qu’au Sénat, Jean-Paul Virapoullé fait partie des sénateurs membres du groupe Union pour un Mouvement Populaire qui ont approuvé la disparition des aides-éducateurs et leur remplacement par des assistants d’éducation. Anne-Marie Payet, elle aussi, a approuvé la suppression de ces emplois-jeunes recrutés dans l’éducation nationale.


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