Monique et Henri, originaires de Haute-Savoie, ont choisi d’adopter une fratrie au Brésil. Ils vont passer un mois sur place pour tisser les premiers liens affectifs et familiaux. Dominique et Jean-Louis, quant à eux, vont jusqu’en Chine chercher Paul, un bébé de 20 mois. Chaque année, ce sont 4000 enfants qui sont adoptés par des Français dans des pays étrangers. Pour les futurs parents, c’est un véritable parcours du combattant. En effet, rien n’est simple quand on décide d’adopter : des documents administratifs parfois difficiles à obtenir, à la première rencontre avec les enfants, en passant par la complexité des autorités de certains pays, c’est une aventure aux multiples rebondissements qui les attend. Pour les aider dans leurs démarches, il existe différentes associations ou ONG spécialisées, dont Médecins du Monde.

Votre soirée Télé
Soirée exceptionnelle dans votre aquarium. Souvenez vous que j’ai écrit qu’à chaque fois qu’un western pointerait le bout de son nez sur le petit écran, j’irai de ma science pour vous assommer avec ma culture sur ce genre cinématographique que j’apprécie tout particulièrement ! Il faut dire qu’il y a un programme beaucoup plus important sur Tempo (Hé oui ça existe) et qu’ensuite sur Télé Réunion si vous arrivez à tenir les yeux ouverts, il ne faut pas manquer également un magazine fort bien fait et dont le sujet de ce soir est tout à fait intéressant puisque "Immersion totale" traitera du difficile problème de l’adoption.

Le film que l’on peut regarder
Ce soir sur Antenne Réunion, il s’agit d’un western un peu moderne qui se rapproche plus de ceux réalisés par Sergio Léone que des véritables westerns américains et pourtant c’est un réalisateur du pays de l’Oncle Sam qui a tourné cette œuvre. Même s’il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre du genre, il vaut tout de même le coup, surtout à cause de son côté décalé. Dans "Mort ou vif", les cadavres s’empilent comme les atouts d’un jeu de belote ! Tourner un duel comme s’il s’agissait d’une compétition sportive n’est pas vraiment banal d’autant plus qu’un des principaux concurrents est une concurrente que l’on remarque plus souvent dans les castings pour les produits de beauté que dans un film d’action, il s’agit en l’occurrence de la très people Sharon Stone. Mais sur l’affiche, il y a également deux grandes stars masculines du cinéma américain, Gene Hackman et Leonardo Di Caprio, ce qui fait du beau linge pour un film un peu loufoque, un peu violent et extrêmement savoureux. C’est en somme du bon cinéma, de distraction.

Focus Télé !
L’événement ce soir sur notre petit écran, nous le devons au responsable de la programmation de Tempo avec la diffusion d’un téléfilm d’exception : "Monsieur Max". Même si cette œuvre n’avait pas été d’un grand intérêt, je l’aurais mise en avant de par la personnalité de celui qui incarne le personnage principal !
«  Maintenant, je peux partir tranquille  ».
Non seulement ce téléfilm est exceptionnel, mais de plus il rend hommage à Jean-Claude Brialy, décédé le 30 mai dernier à l’âge de 74 ans, qui interprète dans "Monsieur Max" son dernier grand rôle. Il incarne avec un réalisme tragique le personnage émouvant et décalé de Max Jacob. Le film retrace le parcours de cet artiste homosexuel en mal de reconnaissance, (drogué à l’éther et mystique, juif, il se convertit au catholicisme), qui vivait en marge de la société parisienne des années 40. Sur fond de réalité historique, le scénario de Dan Franck intègre une part de fiction à travers le personnage romanesque d’Alice. Ce téléfilm est bâti sur des retours en arrière et pour crédibiliser l’histoire, Gabriel Aghion s’est offert le service de deux grands acteurs pour jouer le personnage de Max Jacob. Il y a, bien entendu, le regretté Jean Claude Brialy, mais aussi Guillaume Gallienne, sociétaire de la Comédie-Française. Il fallait bien deux grands comédiens de cette trempe pour incarner le poète iconoclaste du bateau lavoir ! Une part de fiction a été introduite dans ce téléfilm qui traite des derniers moments de la vie de Max Jacob, mais ce rajout colle si bien au personnage que l’on finit par croire que c’est bien ainsi que cela s’est passé ! « Maintenant, je peux partir tranquille », avait confié Jean Claude Brialy, après le tournage, à Daniel Leconte, producteur du téléfilm. Nous, nous vous disons "merci Monsieur" pour nous avoir fait ce beau cadeau juste avant de partir pour le paradis des acteurs !

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