À 20 heures 10 sur Ciné Première Canal Satellite : ’Confidence’

Intrigue et suspense sauce bluff

1er août 2006

Un film de James Foley avec Edward Burns, Paul Giamatti, Andy Garcia, Dustin Hoffman, Rachel Weisz...

Jake Vig est un escroc dont la méthode est aussi spectaculaire qu’efficace. Avec ses complices, Gordo, Miles, Big Al, et deux officiers de police corrompus, Lloyd et Omar, il vient d’arnaquer joliment Lionel Dolby. Mais il ignorait que Dolby est en fait le comptable d’un caïd du crime, l’excentrique Winston King...
Acculé, Jake propose de rembourser le ’King’, et pour cela, il compte monter la plus belle escroquerie de sa carrière... La cible sera Morgan Gillette, un banquier véreux, et pour réussir son coup, Jake engage Lily, une séduisante pickpocket.
Commence alors un réjouissant jeu de dupes, un chassé-croisé machiavélique qui va se révéler beaucoup plus risqué que prévu. Avec le FBI au train, le tueur du King qui rêve de buter tout le monde et les faux amis, Jake doit se surpasser. Pour s’en sortir, l’embrouille a intérêt à être bonne...

L’arnaque est le thème le plus éculé du cinéma et pourtant avec "Confidence" on marche encore, je dirais même que l’on en redemande. Ce policier est haletant tout en forme et en rebondissements, je ne vous ferai pas l’affront de vous déballer le pedigree des acteurs qui ont participé au tournage, que ce soit Andy Garcia ou bien Dustin Hoffmann, on connaît leurs jeux et leur présence à l’écran. Mais je dois bien avouer que cette fois, ils ont fait encore plus fort, ils nous "bluffent" si j’ose dire. Le scénario est très bien construit, certes, quelque peu emberlificoté, mais c’est ce qui fait le charme du film. Attention ! pas de pauses dans l’intrigue, alors évitez les déplacements car la moindre image perdue et l’arnaque vous laisse loin derrière. Si le suspens peut sembler inexistant, c’est justement parce que le scénario nous conduit sur des pistes qui peuvent nous sembler limpides et malheureusement nous faisons fausse route, tout comme nos héros. C’est pourquoi l’attention est la chose primordiale dans la perception de cette histoire et quand arrive la fin, toutes nos certitudes de Sherlock Holmes s’évanouissent en fumée. Alors on prend conscience que c’est l’auteur qui nous a mené en bateau du début à la fin.

Philippe Tesseron

http://www.espaceblog.fr/teletesseron/


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