Jeremiah Johnson, lassé de la civilisation urbaine, décide de vivre en solitaire dans les Montagnes Rocheuses. Mal entraîné à la vie rude de ces régions, il subsiste avec difficulté jusqu’au jour où Griffe d’Ours, un chasseur émérite, l’accueille dans sa cabane et lui inculque les principes de son métier. Johnson est un élève de qualité ; quand il est apte à affronter tous les périls de ces régions, il quitte Griffe d’Ours et entretient de bons rapports avec les Indiens “Corneille”. Il découvre le massacre de Blancs, perpétré par une tribu indienne ; la survivante, devenue folle, lui confie son fils Caleb, que le choc a rendu muet.

Décidément, cette soirée télévisuelle sera plutôt axée sur la nature. D’aucuns parleront de soirée "écolo", mais je n’arrive pas à mélanger les deux expressions. Laissons ces considérations bassement terre-à-terre pour décrypter notre soirée. Les fans de Gilles Malet vont pouvoir le retrouver sur Télé Réunion, dans ses œuvres. Un suspens demeure tout de même insoutenable ! Va-t-il mettre une de ces cravates dont il a le secret et que lui seul arrive à trouver sur le marché, ou bien aura-t-il revêtu une des chemises bariolées, genre chemises à fleurs d’Antoine, qu’il a du, très probablement, acquérir en lot dans une boutique de la rue Maréchal Leclerc, lors des dernières soldes ?
Gilles Malet nous propose donc son émission de terroir, "Par lé O par lé Ba", et au travers de ses pérégrinations, il va nous conduire à la découverte de l’élevage pays, d’où mon inquiétude sur les vêtements qu’il va porter ! C’est qu’elles ont du caractère nos bêtes à cornes de la Plaine des Cafres ! Quoi qu’il en soit, c’est encore un grand moment de nature qui nous attend.

Jeremiah-Malet ...

Le Monsieur Météo de RFO ne serait-il pas notre "Jeremiah Johnson" à nous !! Bien entendu, seulement par intermittence. Car voyez-vous, l’ami Gilles passe souvent de la vie citadine à la vie crottée des campagnes ! Mais c’est dans son rôle de baroudeur réunionnais qu’on le préfère, car, bien entendu, il a, depuis bien longtemps, je suppose, abandonné l’écume des affres des nuits réunionnaises pour adopter la "zénattitude" (depuis, la "bravitude", on ne s’en lasse pas...) du "Gentleman Farmer" !
Mais revenons en à mon second choix pour cette soirée, "Jeremiah Johnson". Vous n’êtes pas sans vous être rendus compte que la semaine dernière, je vous ai parlé plusieurs fois de la collaboration réussie entre Sydney Pollack et Robert Redford. "Réussie", est-ce le mot qu’il convient ? Soyons oniriques et disons que cette collaboration a été un feu d’artifice dans l’univers du cinéma, et même si ce n’est pas dans le bon ordre, "Jeremiah Johnson" demeure le bouquet magistral de cette grande prouesse pyrotechnique !
L’histoire nous raconte la longue adaptation à la montagne et à la nature sauvage d’un citadin qui, lassé de la civilisation, part vivre en solitaire au milieu des Rocheuses. Cette fiction nous fait réellement comprendre que l’Homme n’a pas encore réussi sa mutation en Homme nouveau et qu’il n’est pas encore totalement débarrassé de son animalité !
Je suis désolé pour Gilles Malet, mais en ce qui me concerne, je préfère l’original à la copie, et entre lui et Redford, mon choix est fait. Mais c’est avec plaisir que je visionnerai son magazine, s’il m’en envoie une copie dédicacée, bien entendu !

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