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Social
Quels moyens pour le "Contrat de progrès" ?
21 mai 2003
Après des mois de négociations, le personnel des Missions locales a constaté que le "Contrat de progrès des Missions locales de La Réunion 2003/2007" était dans l’impasse. L’Intersyndicale s’est donc mobilisée afin d’interpeller les instances politiques, les médias et l’opinion publique sur le rôle des Missions locales, l’enjeu de cet outil pour un meilleur service aux jeunes qu’est le contrat de progrès et elle a appelé à la grève mardi dernier.
Jeudi dernier, l’Intersyndicale a été invitée à une réunion de travail à la préfecture. Cette rencontre faisait suite à de multiples réunions de médiation initiées par l’État entre les différents financeurs. Il en est sortie un effort des financeurs quant à un accord sur la mise en place du Contrat de progrès 2003-2007. Mais des nombreux points subsistent pour lesquels le personnel s’estime insatisfait et pour lesquels il demande de nouvelles négociations. Cela explique la poursuite de la mobilisation.
Hier, la Mission intercommunale Ouest tenait une assemblée générale au siège de la MIO à Saint-Paul. À l’ordre du jour : faire le point avec le personnel sur l’actualité du contrat de progrès et valider ensemble des actions à venir si les promesses des financeurs n’aboutissent pas rapidement.
Une rencontre avec le président de l’Association régionale des Missions locales de La Réunion, Pierre Heideger, a eu lieu hier avec l’Intersyndicale CFDT-UNSA-CGTR. À l’issue de cette rencontre avec Pierre Heideger, conseiller général de Trois-Bassins et avec l’animateur régional, Dominique Bonmalais, l’Intersyndicale des Missions locales a tenu une conférence de presse au siège de la MIO de Saint-Paul, à Savannah.
Les membres de l’Intersyndicale constatent que l’échéancier sur lequel les personnels des Missions locales demandent aux collectivités locales et à l’État de se positionner pour la mise en œuvre du "Contrat de progrès 2003-2007" n’a pas suscité de la part des financeurs potentiels les réactions attendues. De même source, on indique que le débat s’est installé sur la question de la répartition du surcoût de la Convention collective nationale. Mais l’enjeu que constitue le financement d’un Contrat sur cinq ans, d’un coût affiché de 15 à 16 millions d’euros, auquel s’ajoute le coût de fonctionnement de chaque Mission locale (environ 10 millions d’euros), n’a pas encore obtenu de réponse.
Le personnel des structures d’insertion posent comme question de fond celle de la projection dans l’avenir de leur mission auprès de la jeunesse en difficulté, au sein d’une structure régionale ou alors leur maintien dans la configuration actuelle, tracée il y a dix ans.
Au-delà de la prochaine rencontre du 23 mai sur les questions du financement à court terme, le personnel des Missions locales va se retrouver dans les jours à venir pour voir quelles actions mener.
Soutiens à la manifestation pour l’emploi d’aujourd’hui |
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• L’Intersyndicale de l’Éducation nationale et la Coordination
Tous ensemble pour soutenir le collectif Emplois en danger « L’Intersyndicale de l’Éducation nationale et la Coordination sont particulièrement choquées et condamnent fermement les méthodes utilisées par les forces de l’ordre lors de la manifestation pacifique du 19 mai. Il est inadmissible que la première réponse concrète que les manifestants semblent obtenir soit des coups de matraques et des tirs de grenades lacrymogènes. L’Intersyndicale et la coordination apportent leur soutien sans faille aux collègues malmenés de la sorte et demandent qu’il n’y ait aucune suite pour les intéressés. |
• La C.A.C.E.P. Appel à l’ensemble des Réunionnais « L’évacuation musclée des manifestants par les forces de l’ordre lundi dernier au siège de la C.C.I.R. ont profondément choqué, écœuré, et dérouté les dirigeants de la CACEP. La coordination condamne fermement les brutalités policières et les méthodes d’un autre temps… |
Protestations contre l’évacuation musclée de la Chambre de commerce |
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Les Verts-Réunion indignés « Les Verts-Réunion manifestent leur indignation devant la manière brutale et infâme dont les policiers ont procédé à l’évacuation des manifestants occupant pacifiquement les locaux de la Chambre de commerce et de l’industrie. Cette manière de procéder est inacceptable dans une démocratie digne de ce « M.A.R.O.N. condamne avec la plus extrême vigueur les violences policières dont ont été victimes deux de ses membres ainsi que quatre autres personnes lors de l’occupation, le lundi 19 mai, du siège de la CCIR par les manifestants opposés aux plans Chirac-Raffarin sur la décentralisation et les retraites. Non seulement ils ont été molestés - eux et quelques autres encore - mais en les faisant sortir [devant les caméras] les mains menottées dans le dos, au mépris de la loi, on a exercé à leur encontre une violence morale peut-être plus insupportable encore qu’une violence physique. Qu’avaient fait ces six là, arrêtés pas tout à fait au hasard au milieu de plusieurs dizaines d’autres, sinon signifier, par une occupation symbolique de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion, que le gouvernement, dont les dernières mesures viennent de mettre en ébullition l’Éducation nationale et de larges secteurs de la fonction publique, a le soutien du patronat, à défaut d’avoir celui de "la France d’en bas" ? Cela le gouvernement et ceux qui les représentent ne sauraient, manifestement, le supporter ». « ATTAC-île de La Réunion apprend avec indignation l’arrestation ce lundi 19 mai de 5 manifestants suite à l’occupation des locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Cette occupation, symbolique et pacifique, s’inscrit dans le cadre d’un mouvement très large de la fonction publique pour la juste défense de ses acquis et d’une Éducation nationale égale pour tous en particulier. À ce mouvement massif, qui rencontre le soutien de la grande majorité des Réunionnais, le préfet répond par la violence et l’intimidation. Luc Ferry dramatise ce mouvement en reprenant à son compte le vocable de l’idéologie sécuritaire (à La Réunion, les élèves sont pris en "otages"...) et Sarkozy y répond par la provocation policière, les gaz lacrymogènes, les coups et les arrestations. Nous retrouvons ici les mêmes procédés qui, de José Bové aux condamnés de Valence et de Millau et aux manifestants réunionnais aujourd’hui, tentent de criminaliser les mouvements sociaux et de faire passer des syndicalistes pour des casseurs. Devant la prolifération des armes de destruction sociale massive du gouvernement Raffarin, l’action syndicale et citoyenne est la seule réponse possible. Les droits de grève et de manifester de la France "d’en bas" ne sauraient être remis en cause par les impunis de la France "d’en haut" ». « Le SNES élève la protestation la plus ferme devant les choix répressifs du préfet et du gouvernement, et les brutalités policières du lundi 19 mai à Saint-Denis. Il exprime son entière solidarité avec les collègues interpellés à la CCIR, et tous ceux qui ont été exposés à la violence policière. Il appelle les personnels de l’Éducation nationale à ne céder ni à la provocation, ni à l’intimidation, et à se dresser toujours plus nombreux et déterminés face aux projets de MM. Raffarin et Ferry ». |
Réunion du collectif des intermittents |
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Le collectif des intermittents du spectacle se réunira demain à 13 heures 30 à Jeumon. À l’ordre du jour : « le point sur la pétition de soutien aux artistes en danger », « des nouvelles sur le projet de clip qui à été tourné le lundi 5 mai » et la mise en place d’actions à venir. |
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