Vie économique

L’A.D.I.R. : des propositions pour rassembler

Dans une situation de tension sociale

16 mai 2003

Dans son dernier bulletin, l’Association pour le développement industriel de La Réunion (ADIR, n°77 - mai 2003) met l’accent, dans son éditorial, sur la cote d’alerte atteinte au plan social.
De manifestations contre le manque de concertation en ce qui concerne la décentralisation, en grèves des enseignants, puis des employés de la Chambre de commerce (le numéro est daté du 5 mai), de conflits sociaux en conflits sociaux, les mois d’avril-mai ont porté la contestation commencée en février à un niveau de mobilisation qui inquiète les acteurs de l’économie réunionnaise, versant patronal surtout. Et l’annonce de nouvelles manifestations, avec leurs rumeurs de grève générale, n’est pas faite pour les rassurer.
Néanmoins, les animateurs de l’industrie réunionnaise - tout en dénonçant des « situations de blocage » et des « moyens de pression pour la protection de privilèges » - prônent le dialogue et l’écoute pour le dénouement de la crise.
En effet, « notre caractère insulaire et ultrapériphérique impose entre gens qui vivent les uns à côté des autres un respect mutuel et un esprit de solidarité encore plus fort qu’ailleurs », note le président de l’ADIR, Maurice Cérisola.
Les exemples qu’il prend tracent les contours du dialogue à construire entre Réunionnais d’abord, puis entre leurs représentants et l’État : pour (ré)-organiser un enseignement « performant et adapté », tirer les leçons de « la rigueur budgétaire » causée selon lui par les contraintes de Bruxelles et « l’atonie de l’économie mondiale » et enfin « convaincre… ceux qui dans les jours qui viennent vont au Parlement » pour l’examen de la loi-programme.
« Voilà de vrais chantiers qui devraient rassembler », conclut le président de l’ADIR.


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