À 20 heures 05 sur Tempo : ’L’appel de la forêt’

L’amitié entre un chercheur d’or et son chien

6 avril 2006

Film américain de Ken Annakin. Avec Charlton Heston, Raimund Harmstorf, Michèle Mercier, Maria Rohm...

La fin du 19ème siècle, au Canada. La ruée vers l’or bat son plein, et les centaines de prospecteurs venus chercher fortune ont besoin de chiens de traîneaux pour se rendre sur les sites enneigés du Klondike.
L’un de ces chiens est Buck, un animal volé et vendu à John Thornton, chargé par le gouvernement d’acheminer le courrier dans ces régions inhospitalières.
Ensemble, l’homme et l’animal vont affronter mille dangers, défier une nature hostile, être attaqués par les loups, combattre les indiens, et devenir les meilleurs amis du monde...

"L’appel de la forêt", le chef-d’œuvre de Jack London a été maintes fois adapté au cinéma, ce n’est sans doute pas la meilleure version que nous verrons ce soir, mais ce n’est pas non plus la plus mauvaise. Il est bon de préciser que cette histoire est en tout premier lieu un conte pour enfant, et je ne peux m’empêcher de râler lorsque je vois que cette fiction est programmée en soirée alors que lendemain les marmailles vont à l’école. Mais que voulez-vous, puisque désormais ce sont les robots qui nous envoient les images, il faut bien faire avec ! De toutes les façons, chacun sait que les robots ne regardent pas la télé. Alors vive le modernisme ! Désolé pour nos chers petits, mais il faudra aller au lit tandis que sur nos petits écrans se déroulera une magnifique histoire tournée dans des paysages somptueux avec des acteurs remarquables. Je conseille aux parents d’avoir le réflexe d’enregistrer "L’appel de la forêt", cela réparera la grosse erreur des programmateurs de RFO qui à mon avis, ne doivent pas avoir d’enfants ou alors, c’est qu’ils se moquent de leur éducation. Pour en revenir au film, l’histoire de Buck va certainement faire pleurer dans les cases, mais il était comme cela le grand Jack London, il avait connu la misère et il n’était capable d’écrire que des histoires à faire pleurer un pied de bois. Ceux qui ont lu ou vu des adaptions de "Croc Blanc" autre chef-d’œuvre du grand London, savent à quel point ces histoires sont chargées d’émotion.

Ph. T.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus