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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Diffusion par Internet
6 novembre 2006
L’accélération des avancées des technologies de communication souligne chaque jour l’importance pour les usagers d’être capable de porter un regard critique sur cette effervescence, afin d’exploiter au mieux les facilités offertes par ces nouveaux outils.
Le rachat du site de partage de vidéos le plus fréquenté dans le monde par le moteur de recherche le plus utilisé traduit la montée en puissance d’une autre manière de regarder la télévision. Cela n’est pas sans conséquence sur la population.
Avec la démocratisation croissante de l’accès à haut-débit, et la diffusion de technologies plus efficace de compression des données, la télévision débarque sur les écrans des ordinateurs et des téléphones portables. Et le mariage du moteur de recherche Google avec le site YouTube pour plus d’1,6 milliards de dollars exprime la confiance dans le développement de ce nouveau mode de diffusion de la télévision.
YouTube reçoit en effet quotidiennement entre 30 et 60 millions de visites virtuelles selon différentes estimations.
Dans le même temps, Google lève le voile sur des partenariats avec des éditeurs tels que Sony BMG et Warner Music Group pour mettre gratuitement en ligne des clips de leurs artistes respectifs. Dans le même temps, YouTube a conclu un accord semblable avec Universal Music.
Par ailleurs, en Europe, Google a contracté des alliances avec l’Institut national de l’audiovisuel, Arte ou CanalPlay.
L’accès gratuit à des milliers d’heures de programmes de télévision et à une infinité de clips vidéos a une contrepartie pour l’usager de l’Internet. Celle d’être constamment la cible d’une publicité de plus en plus contextuelle, c’est à dire personnalisée en fonction de la provenance géographique, voire du milieu social auquel est supposé appartenir l’internaute.
Quel impact sur la famille ?
Le degré de personnalisation atteint par cette télévision du futur peut offrir à l’usager la possibilité de construire lui-même sa grille de programme. Et la technologie rend possible la diffusion de cette programmation personnelle sur des supports aussi divers que l’ordinateur ou le téléphone portable.
Reste à évaluer l’impact sur la cellule familiale de telles avancées technologiques. La télévision est en effet plus qu’un divertissement.
Aujourd’hui, il n’est pas rare que des familles, et notamment les plus jeunes, passent plusieurs heures par jour devant le poste de télévision. La diffusion de ce média à travers des supports plus “personnels”, comme par exemple les téléphones mobiles ou les ordinateurs portables risque à coup sûr d’entraîner un plus fort éclatement de la cellule familiale si chacun ne fait pas preuve de retenue et de responsabilité. Un risque d’autant plus grand qu’avec les technologies de l’Internet, chaque membre de la famille est capable de se construire un programme “sur mesure”.
Ensuite, l’apparition de messages publicitaires encore plus ciblés a pour objet de faire progresser la consommation de biens et de services, loin de correspondre à des besoins fondamentaux et générant un lot croissant de déchets et de dépenses superflues.
Apprendre l’usage critique
A contrario, la diffusion à plus grande échelle du patrimoine de l’Institut national de l’audiovisuel, et de la programmation de la chaîne culturelle Arte reflètent une démocratisation de l’accès à la culture et à l’Histoire pour les foyers qui n’ont pas accès à ces services publics. Mais pour que pareil projet atteigne son objectif, il est important de penser à améliorer l’accès des plus démunis aux outils qui permettent d’accéder à ces contenus. Même si par exemple le prix des ordinateurs diminue, ils restent inaccessibles pour la majeure partie des Réunionnais qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Cela souligne l’importance de développer les cybercases et autres cyberbases qui doivent remplir un rôle essentiel dans l’appropriation des nouvelles technologies, tout en prenant du recul par rapport à ces dernières pour qu’elles soient des outils au service de l’usager et non le contraire.
Ceci explique pourquoi parallèlement à la démocratisation des TIC, il est essentiel de se donner les moyens pour que les citoyens soient des utilisateurs critiques de ces nouveaux médias, et non pas des récepteurs de messages incitant à la consommation, à la compétition et à l’individualisme.
Un besoin d’autant plus urgent qu’avec la multiplication des supports de diffusion de la télévision, la vigilance doit être renforcée pour que cette avancée technologique soit essentiellement un moyen d’accéder plus facilement à la Connaissance et au pluralisme de l’information.
M.M.
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