Culture

L’avant-garde des années vingt

"Cinéma expérimental" avec le Musée Léon Dierx & l’École des Beaux-Arts de La Réunion du 9 au 16 mai

3 mai 2003

Dans le cadre de leurs actions autour du ’Cinéma expérimental’, Laurence Le Cieux, conservatrice du musée Léon Dierx à Saint-Denis, et Alain Séraphine, directeur de l’École des Beaux-Arts de La Réunion au Port, organisent la projection d’une série de films sur le thème de ’L’avant-garde des années vingt’ du 9 au 16 mai prochains. Les deux organisateurs nous présentent ici cette opération, qui ravira les amoureux du 7ème art.

Le cinéma aussi possède ses avant-gardes, et celle des années vingt est suffisamment riche pour que l’on s’y attarde.
Nicolas Rey nous a mis en appétit en février dernier en nous proposant un avant goût avec les films de Henri Chomette, d’Eugène Deslaw, de Dziga Vertov ("L’homme à la caméra") mais aussi de Len Lye que nous allons retrouver, avec cette fois, un film de ses débuts.

Le début, l’origine, les pionniers… c’est en phase avec Julien Blaine venu nous dire : « l’avant-garde est à mi parcours » que le Musée Léon Lierx et l’École des Beaux-Arts de La Réunion ont souhaité vous proposer la première avant-garde du cinéma et relire autrement cette Histoire de la pellicule.
Ces œuvres premières, qu’elles s’affichent sur le champ du politique, de l’idéologique ou bien du purement "formel", se caractérisent par la recherche expérimentale, l’audace et sans doute la fraîcheur, qui leur confèrent une éternelle jeunesse, qui nous parvient, intacte.

Nous aurons le plaisir de découvrir ou de redécouvrir Hans Richter ("Vormittagsspuk") dans un style burlesque d’animation et de truquages, Walter Rutmann, qui explore les rythmiques de l’animation et utilise des formes géométriques mouvantes comme les sons d’un orchestre ouvrant ainsi la porte à un Len Lye dont vous avez déjà pu mesurer la virtuosité ("Free Radicals").
Nous n’oublierons pas non plus les grands noms de l’avant-garde française et internationale :
- avec un goût pour l’humour et le coq à l’âne, il s’agit bien sûr de Marcel Duchamp, mais surtout de Fernand Léger et de René Clair ;
- avec un esprit surréaliste entre film et rêve, il s’agit là de Man Ray et de Luis Buñuel.
Pour cette édition, nous avons invité Patrick de Haas (spécialiste des années vingt) à composer ce programme et à nous présenter en détail tous ces films, afin de les resituer dans les courants artistiques de l’époque lors des trois conférence-projections au Conservatoire National de Région et à l’École des Beaux-Arts.
Naissance d’une avant-garde sur pellicule à l’aube du tout numérique.
Du pur cinéma sinon rien !

Le programme

Vendredi 9 mai à 17h Samedi 10 mai à 20h et 21h Mardi 13 mai à 15h Mardi 13 mai à 19h Jeudi 15 mai et vendredi 16 mai
École des Beaux Arts ou Médiathèque Benoîte Boulard

à confirmer

Projection-conférence

Tempo Festival
Front de mer de Saint-Leu
École des Beaux Arts ou Médiathèque Benoîte Boulard
à confirmer
Projection-conférence
" Musée Léon Dierx - Hors les murs "
Conservatoire national de région
École des Beaux Arts
Horaires à définir
Programme 1 Programme court Programme 2 Programme 2 Jounées portes ouvertes
Viking Eggeling : Symphonie diagonale, 8’

Walter Ruttmann : Opus 2, 3 & 4, 12’
Rétrospective Hans Richter : (43’)
Rythmes 21 & 23
Filmstudie

Vormittagsspuck, 7’
Inflation
Rennsymphonie

Alles drecht Sich, alles bewegt Sich, 4’

Zweigroschenzauber, 3’
Len Lye : Trade Tatoo, 5’

Viking Eggeling : Symphonie diagonale, 8’

Walter Ruttmann : Opus 4
Len Lye : Trade Tatoo, 5’

Man Ray : Le retour à la raison, 3’

Man Ray :
L’étoile de mer, 15’
Le retour à la raison, 3’

Marcel Duchamp : Anemic cinema, 7’

Fernand Léger : Le ballet mécanique, 15’

Lazlo Moholy-Nagy : Lichtspiel scwarz weiss grau, 6’

René Clair et Francis Picabia : Entr’acte, 20’

Luis Buñuel : Un chien andalou, 18’

Man Ray :
L’étoile de mer, 15’
Le retour à la raison, 3’

Marcel Duchamp : Anemic cinema, 7’

Fernand Léger : Le ballet mécanique, 15’

Lazlo Moholy-Nagy : Lichtspiel scwarz weiss grau, 6’

René Clair et Francis Picabia : Entr’acte, 20’

Luis Buñuel : Un chien andalou, 18’

Projection des films des étudiants du workshop Nicolas Rey

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