
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Défis à relever
"Diagnostic du système Réunion" par la section "Prospective" du C.E.S.R. (5/6)
2 avril 2003
La démographie et son évolution sont des paramètres essentiels à prendre en compte pour comprendre les enjeux et les défis de La Réunion. C’est d’ailleurs sous ce titre - "Enjeux et défis de La Réunion à l’horizon 2020" - que la section "Prospective" du Conseil économique et social régional (C.E.S.R.) vient de publier ses travaux. Ceux-ci commencent par une phase de diagnostic du "système Réunion", traitant d’un ensemble de facteurs : démographique (notre édition du 28 mars), organisationnel (notre édition du 29 mars), socioculturel (notre édition du 31 mars), économique et technologique, dont voici la deuxième partie.
À La Réunion, le secteur tertiaire (administrations et services) représente 80% du total des emplois salariés en 1999 et 85% de la valeur ajoutée totale à cette même date. Le secteur tertiaire marchand représente 35% des emplois salariés en 1999 (hors fonction publique) et 74% de la valeur ajoutée marchande. Il se compose du commerce, du tourisme, des autres services marchands et « atteint désormais les niveaux des économies post-industrielles développées ».
- Le commerce : Il contribue « pour un quart à la formation du PIB marchand et génère plus de 14% des emplois en 1999 ».
Le commerce non alimentaire représente 70% du total de la surface de vente, dont les 4/5èmes « sont occupés par des magasins d’équipement de la maison et des concessionnaires automobiles et les activités qui y sont liées ».
Quant au commerce alimentaire, il est composé à 50% de surfaces de vente de moins de 300 mètres carrés, les hypermarchés occupant 20% du total.
Le CESR note une « prédominance du secteur traditionnel » (85% des unités ont moins de 6 salariés), lequel est de plus en plus concurrencé par les sociétés de plus de 50 salariés. Ces sociétés représentent « 36% du chiffre d’affaires de la branche en 1998 ».
- Le tourisme, « nouveau venu » dans ce secteur, constitue l’une des principales activités économiques de l’île depuis 1995. La fréquentation touristique connaît, en moyenne, une hausse annuelle de 8% sur la période 1995/2000, grâce à la libéralisation du trafic aérien (baisse des tarifs et augmentation de l’offre de transport), « à la bonne perception de la destination Réunion en matière de qualité de vie, de climat et de diversité des paysages », à l’adaptation et à l’augmentation des capacités d’accueil (grâce aux mesures de défiscalisation et aux concours communautaires).
Citant les chiffres du Comité du tourisme de La Réunion (C.T.R.), le CESR estime à 6.800 les emplois liés au tourisme (3,8% des emplois de l’île et 7% des emplois du secteur marchand).
- Les "autres services marchands" connaissent un développement rapide « fortement créateurs d’emplois notamment dans l’immobilier et les activités de services aux entreprises (conseils et ingénierie) ». Ils regroupaient 20% de l’ensemble des actifs occupés en 1999. L’effectif de ces secteurs est passé de 8.000 salariés en 1994 à 16.076 en 1999.
- L’économie informelle, « régulateur social » pour certains, « frein économique » pour d’autres, « doit être partie intégrante de tout projet économique », dit le CESR, qui poursuit : « compte tenu du nombre important d’inactifs et du risque d’anomie (1) que cette situation pourrait engendrer, le travail informel constitue un véritable régulateur sans lequel la cohésion sociale n’existerait pas. L’évolution du nombre officiel de chômeurs n’est pas un élément statistique suffisant pour déterminer à partir d’un seuil les problèmes sociaux avec la place qu’occupe à La Réunion, le travail clandestin ».
Pour la section "Prospective", les forêts primaires réunionnaises « recèlent une biodiversité exceptionnelle que la communauté internationale classe parmi les 10 plus riches des milieux insulaires du monde ».
Et les rapporteurs de préciser : « l’endémisme est une caractéristique importante du patrimoine écologique de l’île (sur 700 espèces indigènes, 225 sont endémiques à La Réunion) ».
Soulignant le « potentiel de développement et d’attractivité très élevé » de l’île, la section précise que ce potentiel est « fragile et doit faire relever de nombreux défis, parmi lesquels la gestion de l’espace des ressources et la dégradation du cadre de vie ».
Les auteurs de l’étude évoquent les conflits d’usage, « l’utilisation anarchique des sols », la dégradation des récifs, « la congestion des axes routiers avec l’augmentation du trafic et des déplacements individuels de véhicules ».
Autre sonnette d’alarme tirée par la section "Prospective" : la montée « du sentiment d’insécurité face aux manifestations de violence ». Elle explique : « l’augmentation de la petite délinquance, en particulier juvénile, inquiète (aujourd’hui, le poids des mineurs dans les phénomènes de la délinquance est sensiblement égal à celui observé en métropole) ».
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