
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social
Poursuite du mouvement de grève dans l’Éducation nationale
18 avril 2003
Les grévistes de la Fonction publique qui pique-niquaient hier après-midi devant les grilles de la préfecture ont assisté à un triste spectacle dans le courant de l’après-midi. Vers 14 heures 30, les forces de police s’en sont pris à des manifestants qui huaient certains convives du déjeuner républicain et qui ont tenté de "s’étaler" dans le calme devant une des entrées de la préfecture. Les forces de police ont chargé les manifestants, un d’entre eux a même été en garde à vue. L’Intersyndicale a aussitôt exigé qu’il soit libéré, n’acceptant « aucune poursuite contre un collègue en grève ». Sa libération intervenait quelques heures plus tard. Pour Vincent Cellier (FSU) : « Cette agression des manifestants alors que nous n’avons porté atteinte ni aux biens, ni aux personnes, ne peut que renforcer la détermination des grévistes ».
Dans la foulée, la conférence de presse qui devait se tenir à la CFDT a été faite sur place, dans le jardin de la préfecture. Gilbert Romain condamnait d’emblée l’action des forces de police : « Dans ce gouvernement on ne retrouve plus l’éducation, mais la police, la sécurité. Quelle méthode ! Nous demandons à la population de porter un jugement sur ces méthodes du gouvernement ».
Raymond Mollard (SNES) était du même avis : « Nous sommes des personnes au service des jeunes, nous œuvrons et nous manifestons dans un esprit d’échange, d’écoute. Et on nous agresse. Ce n’est pas de la violence gratuite, c’est une action délibérée pour que nous répliquions, pour discréditer notre mouvement. Mais nous, famille de l’Éducation nationale, nous ne tomberons pas dans ce piège ».
L’Intersyndicale s’en est pris au sénateur Virapoullé qui « sème la division, suscite l’inquiétude » et tient « à rassurer tout le monde : rien ne menace la tenue des examens, sinon l’opposition du gouvernement à vouloir entendre les revendications ». Jean-Louis Belhôte (SGEN-CFDT) était aussi remonté : « Face à des répliques de ce type-là. Nous appelons à la continuation de la grève, mardi, et mercredi nous manifesterons à Saint-Pierre. Nous devons être aussi nombreux que lors de la dernière manifestation, il faut montrer que nous sommes capables de nous mobiliser jusqu’au bout ».
Jean-Marc Gamarus (CGTR) ouvrait sa déclaration de la même manière qu’à la sortie de la délégation mercredi : « L’heure est grave. Il suffit de voir ce qui s’est passé aujourd’hui sur cette place, où des hommes et des femmes de tous les courants, de toutes les cultures, se sont rassemblés. En face, c’est l’incompréhension, on nous traite comme des fauteurs de troubles. Nous apportons notre soutien aux collègues agressés, battus, embastillés par les forces de répression. Cet événement doit nous amener à réfléchir, à constater que la droite et la gauche sé pa le minm zafér. Huguette Bello nous apporte son soutien, nous souhaitons nous que tous les mouvements politiques nous apportent un soutien identique. Mais nous ne verrons pas un Virapoullé, compagnon de route de Raffarin, nous rejoindre dans notre lutte. Pourtant nous aurions aimé qu’il soit là, mobilisé à nos côtés. Nous devons sensibiliser tout le monde pour la manifestation à Saint-Pierre mercredi. Pas un manifestant ne doit manquer à l’appel ».
Vincent Cellier confirmait les prochains rendez-vous de la grève : « Mardi un forum est prévu à quinze heures, à l’université pour le Nord et à Saint-Leu pour le Sud. Et mercredi nous nous donnons rendez-vous à 9 heures au Boulodrome à Saint-Pierre ».
Hier il a également été annoncé que les étudiants de l’université rejoignait le mouvement de grévistes.
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