À 19 heures 55 sur Tempo : ’Scotland Yard contre X’.

L’univers de Scotland Yard

9 janvier 2006

Film noir britannique réalisé par, Basil Dearden

Avec Stewart Granger, Haya Harareet, Bernard Lee, Hugh Burden...
John Brent, homme d’affaires dans une société de transport maritime, est victime de Ralph Beldon, un ancien dentiste de prison qui menace de révéler son passé d’escroc. En voulant payer le maître chanteur, Brent se retrouve endormi au penthotal. À son réveil, Brent constate que le coffre-fort de la compagnie maritime est vide. La police enquête, et les soupçons du superintendant Hanbury se portent sur Brent...
Tempo ce soir nous offre l’occasion de pénétrer dans l’univers de Scotland Yard par le truchement du film de Basil Dearden "Scotland Yard contre X". Bien que l’histoire que nous verrons soit un petit chef-d’œuvre du film noir anglais, il est en plus un véritable révélateur des méthodes de la police anglaise et surtout il nous permettra de mieux connaître le mythique siège londonien de la très fameuse police de sa très gracieuse majesté britannique. La France a le "36 Quai des Orfèvres", c’est ce grand commissariat parisien qui sert et abreuve de nombreux romanciers de séries noires, "au 36" veille l’ombre du commissaire Maigret, créature du grand romancier belge Georges Simenon, certains finissent par considérer que le mythique commissaire a réellement existé. En Angleterre, c’est Scotland Yard qui abreuve légendes et histoires policières, on oublie que le célèbre siège de la police londonienne a été popularisé grâce à Sir Arthur Conan Doyle et à son héros Sherlock Holmes. Si Sherlock Holmes n’était pas un détective de cette glorieuse institution, il n’en demeure pas moins qu’il a énormément contribué à sa gloire, ce qui est assez paradoxal, car ce détective sorti de l’imagination de Sir Arthur avait plutôt tendance à se moquer des agents du Yard. Comme quoi la recette n’a guère changé, "que l’on en parle en bien ou en mal, l’essentiel est que l’on n’en parle", telle devrait être la devise de tout arriviste. Pour en revenir au film, je ne peux que le conseiller aux amateurs de séries noires, car comme pratiquement tous les policiers anglais, il est de très bonne facture, sans poursuites infernales ni débauche d’hémoglobine, une bonne intrigue bien construite servie par d’excellents acteurs, voilà tout ce qu’il nous faut pour réussir une excellente soirée télévisuelle.

PH. T.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus