
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social
Contrats non renouvelés, pressions de supérieurs hiérarchiques
6 mai 2003
Au cours d’une conférence de presse tenue hier, la CGTR-Santé du CHD de Bellepierre a dénoncé le fait que deux jeunes femmes employées contractuelles de cet établissement, dépendant du service de la direction des ressources humaines, ont eu « le malheur d’avouer leur état de grossesse » durant leurs entretiens d’embauche. Dès lors, elles ont subi « une lapidation morale » et un changement de service, sous prétexte de manque de connaissances, d’absence de compétences et un manque de discrétion, estime la CGTR.
Le rapport assigné par les responsables du service est accablant de reproches injustifiés selon le syndicat.
La CGTR-Santé, par la voix de Marlène Jeanne, a pris en mains ce dossier pour dénoncer la discrimination de ces femmes au travail et plus précisément des femmes enceintes.
Emmanuelle Martineau, actuellement enceinte de sept mois, n’avait pourtant reçu que des éloges incontestables durant ses onze mois de contrat à la DRH. « Qualité de travail, sérieux et bonne humeur sur un poste considéré comme délicat sur le plan relationnel et fastidieux d’un point de vue administratif (gestion de 1.500 agents) » sont les qualités multiples qui se sont transformées en l’espace de quelques semaines en « un manque de savoir-faire relationnel, absence des règles sociétales qui régissent notre organisation, pas de participation au déménagement du service… » pour une femme enceinte de cinq mois à l’époque des faits.
Ce ne sont pourtant pas les diplômes qui lui manquent : BTS d’action commerciale. Et pour Natacha Boyer, se retrouvant dans le cas similaire, une maîtrise des ressources humaines et un DESS de finance et de fiscalité.
« Être une femme enceinte, c’est perdre toutes ses connaissances. Être enceinte devient une maladie. Il n’est pas normal qu’on leur fasse autant de pressions psychologiques », conteste Marlène Jeanne. « Mlle Martineau fut convoquée dans le bureau de la DRH pour qu’on lui reproche parmi toutes ces incompétences, de ne pas participer au déménagement des cartons d’archives et du matériel informatique », accuse la déléguée CGTR. À l’heure actuelle, il a été écrit « noir sur blanc » sur le contrat de Natacha Boyer qu’elle ne sera pas reprise à la fin de son congé de maternité. Pour Emmanuelle Martineau, cela a été dit de manière orale.
D’autres cas similaires se sont soldés plus péniblement dans le « service lourd de cuisine et de blanchisserie du CHD » avec une naissance en plein service, pour cause de pressions quotidiennes des chefs de service sur les droits de l’heure d’abattement des femmes enceintes.
La CGTR-Santé ne compte pas en rester là et tient à diffuser un tract au sein de l’hôpital pour informer les agents et toutes les femmes de leurs droits sur la maternité. Marlène Jeanne souhaite qu’une unité syndicale se crée pour défendre les contractuelles. La section syndicale demande également la réintégration rapide des deux agents sur leur poste initial ou un poste équivalent. Si elle ne constate aucune avancée, la CGTR-Santé compte solliciter toutes les associations défendant les femmes, comme l’Union des femmes de La Réunion, pour demander réparation au choc moral subi par ces femmes vis-à-vis de la direction. Comble de l’histoire, Natacha Boyer travaille actuellement au service contentieux de l’hôpital.
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