
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Social
Éducation nationale
14 juin 2003
Hier matin, 250 TOS (techniciens et ouvriers de service) sur le millier que compte l’Éducation nationale à La Réunion se sont réunis au parc du Bocage à Sainte-Suzanne afin de décider de la suite à donner à leur mouvement. Ils sont désormais les seuls personnels de l’Éducation nationale à être concernés par le transfert de leur tutelle de l’État aux collectivités (selon le projet de loi, en 2005 les agents travaillant dans les collèges seront transférés au Conseil général et ceux travaillant dans les lycées au Conseil régional). Le gouvernement a en effet annoncé le mardi 10 juin qu’il renonçait à transférer les conseillers d’orientation, les personnels de santé et les assistants sociaux.
Les TOS ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève. Cela même si la grande majorité des grévistes de l’Éducation nationale, les enseignants en l’occurrence, ont repris le travail sans attendre l’issue du débat parlementaire sur la réforme des retraites (avec la décentralisation, cette réforme a été à l’origine des 9 semaines de grève).
En début d’après-midi, les grévistes ont essayé d’être reçus par le recteur. Ce dernier a indiqué qu’il ne pouvait se libérer. Les TOS sont alors allés à la Région dans l’espoir d’être reçus par Paul Vergès.
La rencontre a eu lieu dans le grand hall d’entrée du Conseil régional. Aucun policier ne se trouvait à proximité du bâtiment. Le président de la Région a souligné une nouvelle fois qu’il n’était pas demandeur d’un quelconque transfert et qu’il comprenait parfaitement « la volonté des TOS de rester dans l’Éducation nationale ». Il a aussi remarqué : « pour le moment vous êtes les seuls à être transférés, mais on peut penser que vous êtes la première tranche d’un saucissonnage de l’Éducation nationale ». Il a été longuement applaudi.
Les TOS en grève ont prévu de se réunir aujourd’hui à 14 heures à la salle Dinan à Langevin Saint-Joseph.
Le syndicat UNATOS FSU |
---|
« Le maintien du transfert des personnels ouvriers et techniques aux collectivités est inacceptable » |
Le 12 juin a été une nouvelle journée de fortes mobilisations ainsi que l’attestent les centaines de milliers de manifestants. Ce mouvement légitime pour la défense des retraites et le retrait des projets de décentralisation n’a pas trouvé l’écho escompté auprès du gouvernement. Celui-ci s’enferme dans une logique de refus de modifier en profondeur ses projets. Les quelques avancées obtenues notamment lors de la rencontre entre les cinq fédérations de l’Éducation Nationale et les ministres le 10 juin ne suffisent pas à désamorcer le mouvement, même si elles constituent pour les AS et les CO-PSY une victoire.
Le renvoi également de la partie concernant l’autonomie des établissements est un élément indispensable au maintien du caractère national de l’Éducation. Le maintien de la volonté de transfert des 100.000 TOS est quant à lui inacceptable et montre la volonté du gouvernement d’ouvrir la porte à une logique de privatisation de tout ou partie des missions exercées par ces personnels, malgré d’ailleurs le refus de bon nombre de régions et de départements de prendre en charge ces nouvelles compétences. Ces propositions, identifiées comme importantes, faites par MM/. Sarkozy, Ferry et MM. Darcos et Devedjian ne constituent pas les garanties nécessaires pour les personnels, et encore moins des garanties d’accès équitables pour tous les jeunes au service public de l’Éducation Nationale. Elle engage, dès aujourd’hui, tous les contacts nécessaires pour que, dans l’Éducation, mais aussi dans l’Interprofessionnel, les temps forts se généralisent jusqu’à la satisfaction des revendications. |
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)