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Saint-Philippe
Fête du Vacoa
11 août 2003
La fête du Vacoa, qui se poursuit jusqu’au 17 août à Saint-Philippe, est l’occasion de découvrir ou de revoir un jardin extraordinaire en empruntant le sentier botanique de Mare Longue. Une balade pour apprécier la richesse admirable de la forêt primitive de La Réunion. Un trésor à préserver.
Lors de la conférence de presse de présentation, les organisateurs de la fête du Vacoa rappelaient qu’ils avaient dû refuser des exposants et des forains, faute de place. Lors de ses éditions précédentes, la fête du Vacoa avait déjà drainé plus de 80.000 visiteurs dans cette commune du Sud Sauvage qui compte environ 5.000 habitants.
Pour le premier week-end de fête, le moins que l’on puisse dire est que le succès populaire fut au rendez-vous avec pour conséquence des embouteillages monstres sur la RN2, depuis Basse Vallée d’un côté, dans le sens Sud/Est et depuis le Baril, dans le sens Est/Sud. Bref, malgré tout les efforts des organisateurs et la présence de nombre de gendarmes et de policiers municipaux, ça a coincé sérieusement.
D’autant que le rétrécissement du pont de Basse-Vallée, à l’entrée Sud de la commune, ne facilitait pas les choses. Mais les travaux qui permettront de faire passer ce pont en double voie devraient au moins améliorer ce point délicat pour les prochaines éditions.
Au plus fort de la fréquentation… automobile, il fallait parfois une demi-heure pour effectuer… moins de cent mètres ! De quoi donner envie de prendre le large, ce qui était tout à fait possible, en empruntant la route forestière de Basse-Vallée, ou celle de Mare-Longue, histoire non pas de rallier le Sud sans embouteillages, mais plutôt de prendre un bol d’air au milieu d’une végétation luxuriante, de passer d’une forêt de camphriers à des boisements de nattes. Ou alors carrément de laisser la voiture et aller faire quelques pas sur le sentier botanique de la forêt de Mare Longue (voir ci-après). Mais visiblement, les attractions foraines et les expositions vouées au vacoa étaient plus forte que l’appel de la forêt…
Le sentier botanique de Mare Longue |
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C’est un jardin extraordinaire |
Après avoir traversé quelques champs de canne, après la mise en bouche que constituent les premiers boisements de nattes, le départ du sentier botanique de Mare Longue tant attendu. Dès les premiers pas, dans ce sous-bois humide, les pierres de lave rappellent que le volcan n’est pas loin et que c’est sur ses coulées qu’ont jailli ces arbres de haute futaie qui jettent leur feuillage à l’assaut du ciel et d’un soleil qui n’arrive pas toujours jusqu’au sol, filtré par un couvert végétal impressionnant.
Botaniste convaincu, amateur éclairé, ou iconoclaste qui a envie d’ouvrir tout grands les yeux, on en a le souffle coupé. Le sentier est agréable, sans danger, à condition de ne pas trop marcher le nez en l’air, même si la tentation est forte pour admirer ces arbres de la souche à la cime. L’on y découvre aussi des espèces rares, comme le Prune rat, ou des moins connues tels le bois de Papaye, qui, malgré son nom, n’a rien de commun avec son homonyme fruitier. Au fil des pas, on se plaît à admirer ce sentier judicieusement tracé, qui permet de parcourir la forêt sans trop se rendre compte que, parfois, l’on prend un peu d’altitude. Pour un peu, si l’on ne craignait de paraître ridicule en comparaison du chant des merles, on se surprendrait à chantonner « c’est un jardin extraordinaire ». Bel hommage pour ce marmay Tévelave qui a tant contribué à faire connaître la flore de son pays. L’endroit mérite qu’on s’y arrête quelques instants. Le temps d’avoir une pensée pour celui dont le nom demeure à jamais dans le marbre de la stèle. Le temps d’admirer aussi tous ces arbres, toute cette richesse, cette exubérance de la nature qui vous ferait presque oublier que tout cela a poussé sur quelques centimètres d’une terre rare, le sol étant rocailleux, constitué de laves vomies par les soubresauts du Piton de la Fournaise. Au détour du sentier, on tombera nez à nez avec cet énorme bois de rempart, déraciné par un cyclone, mais qui ne s’est pas avoué vaincu pour autant. Ses racines à l’air prennent toutes les formes que l’imagination peut concevoir. On y verrait bien une espère de dinosaure sorti de Jurassic Parc, tandis qu’un marmay ne résisterait pas à l’envie de grimper dessus, comme sur un cheval… Une fois le sentier parcouru - vous n’aurez certainement pas tout vu, et il faudra revenir -, pourquoi résister à l’appel de la forêt ? Pourquoi ne pas poursuivre la découverte le long de la route forestière de Mare Longue qui est, du moins dans sa première partie, tout à fait carrossable ? Là encore, la réserve naturelle vous tend les bras, et se découvre avec respect. Et même sous une pluie battante, tout est dans le regard, les senteurs et dans le murmure de l’eau qui ruisselle, formant de petits ruisseaux qui constituent un réseau de ravines grondantes. Pour ceux qui rouspètent lorsqu’il pleut sur Saint-Philippe, méditez ces fortes paroles de Louis Damour, M. Pinpin, qui rappelle inlassablement à ceux qui lui font l’honneur de déguster du vacoa et du pinpin à sa table d’hôte : « Si vous venez à Saint-Philippe, c’est pour la nature, la verdure. Pour nous, la pluie, c’est notre or blanc. Sans cette pluie, il n’y aurait pas toute cette nature verdoyante… ». |
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