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Agriculture
Jean-Yves Minatchy, devant la 28ème assemblée générale de la CGPER
20 mai 2003
La CGPER, syndicat majoritaire parmi les petits et moyens planteurs de La Réunion, a tenu sa 28ème assemblée générale dimanche à Saint-Joseph, en présence de « plus de 500 personnes » selon les organisateurs, dont de nombreux jeunes, très impliqués dans l’activité agricole et dans la vie du syndicat.
Le président de l’organisation syndicale, Jean-Yves Minatchy, a souligné dans son intervention les points démontrant que, dans les quinze prochaines années, « un des secteurs économiques qui seront le plus touché par la mondialisation des marchés est sans contestation possible le secteur agricole ». Depuis les 25-31 mars 2003, ont débuté les négociations de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) sur l’agriculture, qui visent à faire triompher partout la loi du marché.
Par ailleurs, la révision de la Politique Agricole Commune de l’Union européenne sera effective d’ici 2007, après la décision franco-allemande de reporter le calendrier. Une décision qui laisse les planteurs dans l’inquiétude. « Il aurait mieux valu commencer à négocier à 15 plutôt qu’à 25 », affirme pour sa part Jean-Yves Minatchy, en soulignant que l’Europe élargie verra sa surface agricole augmenter de 60%. Les inquiétudes à ce sujet s’expriment de partout, selon le responsable de la CGPER, en réaffirmant son soutien à la Confédération paysanne et à ses luttes, à une semaine du rassemblement paysan du 26 mai.
Dans le cadre de la réforme de la PAC, un problème posé par les planteurs réunionnais est celui du couplage des aides.
« Le prix du sucre va baisser »
Lors de l’assemblée générale, Jean-Yves Minatchy a redonné les raisons qu’a la profession de craindre des répercussions sur la production sucrière réunionnaise. « Le prix du sucre va baisser », a-t-il réaffirmé.
Mais si « la menace est réelle sur la filière canne », les agriculteurs ne voient pas bien comment ils pourraient « négocier avec l’Europe une compensation pour les planteurs en cas de baisse du prix garanti » , comme l’écrit un spécialiste de la filière dans le magazine "KarKane" édité par le Crédit agricole.
« Les pays ACP peuvent aller négocier avec l’Europe parce qu’ils y vont sous leur drapeau. Mais nous ? Qui va négocier pour la filière canne de La Réunion ? », a demandé Jean-Yves Minatchy, en rappelant que les deux usines sucrières de La Réunion sont parties à l’International - il a donné l’exemple de Quartier-Français implanté en Tanzanie - parce que les dirigeants « s’attendent à des effets catastrophiques » sur la filière réunionnaise, selon le président de la CGPER.
Actuellement, le prix garanti est de plus du double de celui du marché international et fait l’objet d’une offensive concertée et récurrente de la part de pays producteurs et exportateurs de sucre de canne, en particulier ceux dits du "groupe de CAIRNS".
Manque de volonté politique
Selon la CGPER, le manque de volonté politique pour augmenter la production de sucre de canne est manifeste. « En faisant irriguer 75% (contre 30% aujourd’hui) des 26.000 hectares plantés en cannes, à raison de 110 tonnes/hectare, on atteindrait près des 2 millions de tonnes de cannes. En y ajoutant 500.000 tonnes produites sur les 7.000 hectares non irrigués, les 2,5 millions de tonnes de canne - et 275.000 tonnes de sucre) - seraient atteints », estime Jean-Yves Minatchy.
Ce dernier n’est pas très loin des premières estimations officieuses pour la campagne 2003, selon lesquelles le tonnage pourrait tourner autour de 1,9 à 2,1 millions de tonnes de cannes cette année. Même s’il faudra attendre le mois de juin pour vérifier cette attente, basée sur les données climatiques de la pré-campagne.
« Il faut prendre des précautions dès maintenant », a poursuivi le dirigeant syndical, pour préparer les discussions sur le nouveau règlement sucrier qui doivent intervenir à partir de 2006. Quant à voir prendre des mesures compensatoires, les planteurs regrettent de ne pas en trouver la trace dans la loi-programme. « La LOOM a permis d’exonérer de l’AMEXA 9.115 agriculteurs sur 9240 », a rappelé Jean-Yves Minatchy, en soulignant les problèmes laissés en suspens : la retraite, la défiscalisation etc. « On en parle mais on ne voir rien de nouveau », a conclu le dirigeant syndical.
Enfin, la CGPER a fait le point sur ses actions pour réduire les coûts de production. Ce syndicat a engagé il y a trois ans des discussions avec les compagnies d’assurances et les mutuelles et a obtenu une diminution de 30% des cotisations. Il a ensuite renégocié 25% moins chers les prix de l’engrais. La CGPER continue dans cette direction.
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