
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
26 mai 2007
Avertissement : Pas question dans la page média de ce week-end d’accuser, mais seulement d’interpeller et aussi de s’inquiéter face à une "peopleisation" de la politique et de la mise en coupe réglée par une idéologie dominante sur l’ensemble des médias. Les faits sont têtus, mais on peut toujours penser que la pression va diminuer, en tout état de cause on ne peut se taire sur la dérive des médias vers une droite populiste et encore moins sur la main mise de la droite sur l’ensemble des médias !
Le mal Français
C’est plus fort que tout, avant de quitter le pouvoir, les élus de notre beau pays des droits de l’homme ne peuvent s’empêcher de distribuer faveurs et indulgences ! Vous n’êtes pas sans savoir qu’une bonne partie de l’entretien qu’un nouveau président de la République avec l’ancien est consacrée au reclassement du personnel et si possible dans des fauteuils où ils pourront pantoufler en toute quiétude ! Il en est de même dans chaque passation de pouvoir et dans tous les ministères de notre bonne démocratie ! Nos nouveaux dirigeants ont beau se montrer en short, baskets aux pieds, couverts de sueur pour faire "peuple", ils ne veulent en aucun cas se priver du pouvoir de faire des cadeaux à ceux qui les ont suivis et servis (Dans le sens servile du terme) ! Alors un président entrant, cela fait quoi ? Et bien la même chose ! Il semblerait que la rupture ne s’opère pas pour tout.
Main basse sur les médias...!
Nous savons tous désormais que notre nouveau président a fait main basse sur la communication, la justice et tous les médias. Tous les patrons de presse sont désormais à sa botte. Bien entendu, ce n’est pas nouveau, et malgré la loi sur la concentration des organes de presse, nos dirigeants n’arrivent pas à se débarrasser des vieux démons qui les rongent. Cette façon de manipuler la presse consciemment ou inconsciemment devient insupportable ! Notre démocratie n’arrive pas à se redorer, on aurait pu croire, qu’avec cette mini-révolution qui s’est opérée lors de la dernière élection présidentielle en la personne de deux finalistes qui souhaitaient, pense-t-on sincèrement, renouveler la vision politique, à une gestion saine de notre pays.
Les faits, l’image des faits !
Ce n’est bien évidemment pas un réquisitoire qu’il s’agit de faire, mais il est important que nous autres journalistes nous mettions tout de suite les pieds dans le plat ! Sans aucun esprit partisan, nous nous rendons bien compte que Monsieur le Président de la République, (sans vouloir remettre en question sa légitimité) dérive vers un modèle berlusconien et aucun des marqueurs médiatiques ne pourra opposer la vision de cet homme à la recherche d’une starisation et médiatisation de sa personne quelque peu excessive !
On ne va pas revenir sur l’épopée de notre Président super star allant se ressourcer dans les pénates d’un milliardaire de ses amis, mais à peine aux manettes, Nicolas Sarkozy trouve une place "Bordage" pour son directeur adjoint de campagne et pas n’importe où ! Chez son copain Bouygues ! Laurent Solly rejoint la direction de TF1. Vous me direz, de toutes les façons il y a bien longtemps que TF1 est lié corps est âme à notre nouveau président, mais tout de même, cela fait un choc et commence à faire beaucoup.
Après les interventions auprès de son ami Lagardère pour qu’un papier sur la femme de notre nouvelle star ne soit pas publié, après les tentatives d’investigations à la rédaction du "Canard Enchaîné", cela commence à faire exagéré et peut laisser supposer que le prochain quinquennat sera celui de la privatisation de la parole par un même et seul parti politique.
Lorsque la presse est en danger, lorsque la presse est manipulée, cela débouche automatiquement sur un régime d’exception !
Les réactions à la nomination de Monsieur Laurent Solly à la tête de l’empire médiatique TF1 ne se sont pas faites attendre et c’est de tous les horizons ou presque que se sont élevées des voix pour dénoncer cet amalgame entre politique et médias (voir ci-contre).
Réactions
Eva Joly : « inquiétant »
L’ex-juge d’instruction Eva Joly a estimé jeudi que l’état de la démocratie en France était « plutôt inquiétant », dénonçant notamment les « conditions berlusconiennes » de la nomination d’un proche de Nicolas Sarkozy à la direction de TF1, « machine de guerre pour la propagande ». « La démocratie ce n’est pas invoquer Jaurès ou Blum, la démocratie c’est des institutions qui fonctionnent et c’est la confiance dans les institutions », a déclaré sur RTL l’ancienne magistrate de l’affaire Elf. « Une démocratie, ça se mesure à sa presse indépendante et à sa justice indépendante et je trouve que ce que nous voyons en France est plutôt inquiétant », a-t-elle ajouté.
Relents Berlusconien
Premier à réagir, le PCF a évoqué une « présidence totalement décomplexée au fort relent berlusconien » qui « se fixe comme objectif, facilité par la concentration des groupes de communication, d’anesthésier l’opinion publique en contrôlant les grands moyens d’information ». « La toile du président de la République ne se tisse plus dans l’ombre, son réseau notamment au sein de grands moyens d’information se construit désormais au grand jour ».
Le PS dénonce la "méthode Berlusconi"
Après le PCF, c’est au tour du Parti socialiste de dénoncer la nomination de Laurent Solly, ancien directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy, à la direction générale de TF1. « On est vraiment là dans la méthode Berlusconi et cette collusion des grands médias et du pouvoir politique est complètement indécente », a ainsi déclaré hier la porte-parole du PS, Faouzi Lamdaoui lors d’un point de presse du PS. Il a également épinglé l’arrivée de deux journalistes à l’Elysée et Matignon : Catherine Pégard (Le Point) et Myriam Lévy (Le Figaro).
Berlusconi, vous avez dit Berlusconi !
Ce nom revient dans toutes les bouches et sous toutes les plumes des observateurs attentifs à la vie politique. En effet, ne serions-nous pas en passe de glisser d’une démocratie représentative à une démocratie populiste et liberticide ? Bien entendu, il ne s’agit là encore que d’apparences, mais ces apparences ne sont pas aussi trompeuses que cela puisqu’elles sont accompagnées d’actes et d’images qui nous laissent à penser que Nicolas Sarkozy veut transformer notre pays en une scène d’Opéra bouffe !
N’oublions pas que Sylvio Berlusconi faisait partie des "Quatre cavaliers de l’apocalypse" (Bush, Blair, Berlusconi, Aznard), qui ont déclanché la guerre en Irak avec les résultats et les massacres que l’on connaît. N’oublions pas également que ces quatre joyeux drilles sont des amis très proches de notre nouveau président et pour l’un d’entre eux Nicolas Sarkozy a été jusqu’à renier la parole de la France, en sous-entendant que Monsieur Chirac avait eu tort de ne pas avoir entraîné notre pays dans le bourbier irakien ! Alors dérive berlusconienne ou pas, il faut tout de même surveiller cette nouvelle administration populiste qui se met en place et la presse unanime commence à se poser des questions. On n’aimerait pas revenir au temps des barbouzes et du SAC (Service D’action Civique) de sinistre mémoire !
Dur Dur d’être femme de Ministre !
Les journalistes Béatrice Schönberg et Christine Ockrent, conjointes respectives du ministre de l’Economie Jean-Louis Borloo et du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, ont décidé de changer de registre tout en restant sur les antennes du service public. France 2 a annoncé que la première avait renoncé à reprendre la présentation des JT du week-end de cette chaîne, mais qu’elle animerait à la rentrée prochaine un magazine de société.
France 3 a indiqué que Christine Ockrent arrêtera fin juin de présenter l’émission hebdomadaire politique "France Europe Express" et proposera un nouveau magazine à la rentrée. En revanche, la présentatrice de Soir 3 Marie Drucker, compagne de l’ancien ministre de l’Intérieur, a repris comme prévu ses fonctions après la campagne électorale, François Baroin ne faisant plus partie du gouvernement.
Alors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Mézami, dimansh soir dann télé, banna la anparl in mess roganizé laba dann Sin-Bénoi avan la rouvertir la koupe kann dan lèst. A s’ki paré lété (…)
Dans son nouveau rapport annuel sur la conjoncture financière des collectivités territoriales, les analyses de la Cour des comptes sur les (…)
Médam zé méssyé, la sossyété, mi panss zot i koné la doulèr tonm dann in ni fourmi, sirtou fourmi k’i morde,kalité fourmi i pike aou in landroi é (…)
Les dirigeants du groupe des BRICS ont condamné les attaques contre l’Iran, Gaza et le Cachemire lors de leur sommet le 6 juillet, présentant le (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)