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15 décembre 2007
Depuis quelque temps, notre île est un lieu de tournage cinématographique, mais surtout télévisuel. On ne compte plus les téléfilms ou les reportages concernant ce petit morceau de France perdu au milieu de l’Océan Indien, et on ne peut que s’en féliciter. La Réunion est belle et accueillante à tel point que nos concitoyens ne sont pas avares de gentillesse avec tous ceux qui viennent impressionner leurs pellicules de nos paysages enchanteurs et sauvages. Au Conseil régional non plus, on n’est pas en reste, tout est fait pour que se développe un pôle de production audiovisuelle, et l’ILOI est sans aucun doute la pierre angulaire de cette politique.
En effet, chez nous, il y a tout ce qu’il faut pour que l’image “made in” Réunion s’anime sur tous les écrans de France. Depuis quelques jours, s’est ouvert au Port le Carrefour de l’image, et c’est l’occasion pour les Réunionnais de découvrir ce que sera la télévision de demain. Demain, nos petits écrans vont devenir interactifs, et très probablement, ce sera par la toile que nous recevrons la télévision, mais notre savoir-faire réunionnais va au-delà de tout ceci.
Avec l’arrivée dans notre île du “cyber-dôme” qui permet de repousser les limites de la créativité, un magnifique outil qui, grâce à ses capteurs de mouvements, permet de réaliser des images en “3D”, notre département peut espérer se hisser au même niveau que tous les grands centres de l’audiovisuel. Il n’y a que 5 “Cyber Dôme” dans le monde, et notre île peut s’enorgueillir, grâce à la Région Réunion, d’être ce cinquième pôle où ce formidable outil fonctionne. Nous avons donc sur notre territoire une école de l’image, un véritable savoir-faire, des techniciens qui possèdent ce qui se fait de mieux en matériel technologiquement avancé, des créateurs qui n’ont rien à envier aux meilleurs de par le monde, et cerise sur le gâteau, notre île connaît un regain de créativités. Les auteurs réunionnais sont là bel et bien présents et ils sont de grands pourvoyeurs d’histoires prêtes à être mises en scènes, les auteurs de bandes dessinées sont un formidable vivier pour nourrir notre imaginaire, bien entendu, mais aussi un désir de toujours plus d’images, toujours plus d’histoires, mais surtout toujours plus de rêve ! Pour que voyage cette image, l’un des piliers principaux doit être le service public de l’audiovisuel, et chez nous, c’est à RFO que revient cette tâche d’aider au développement de la culture péï. Du moins, c’est ce qui peut paraître normal ! Quel réseau de télévision régional peut compter sur une formidable machine audiovisuelle comme celle qu’a mise en place notre Conseil régional ? Aucune région, à part Paris, ne peut se vanter voir d’aussi beaux outils de la réussite, mais voilà, encore faudrait-il que la volonté réunionnaise puisse s’imposer au sein du service publique de l’audiovisuel.
Alors que les Réunionnais construisent, peaufinent un outil performant pour qu’il soit au service de tous les Réunionnais, RFO, qui devrait être le vecteur, que dis-je, le vecteur, le principal utilisateur et transformateur de cette fabuleuse boite à outils de haute technologie préfère jouer la carte de l’externalisation, préfère jouer avec le diable en sous-utilisant les ressources péï ; Souvenez-vous que votre serviteur s’est offusqué et continue de l’être par la délocalisation de la diffusion des programmes de Télé Réunion qui, à l’époque, a occasionné la suppression de postes de techniciens, ce qui, en soit, pour une région qui se veut formatrice en matière d’audiovisuel, est quelque peu scandaleux. Ce n’est pas la première, ni la dernière fois que je me révolterai contre la politique que mène la nouvelle Direction de RFO à Malakoff, qui délègue des cadres dans nos régions d’Outre-mer, cadres qui, sans aucune connaissance de nos pays, achèvent d’étouffer les cultures régionales qui sont riches d’histoire.
Une île en parallèle
Il ne m’a pas fallu aller bien loin pour trouver un exemple à ce que j’avance. RFO Réunion diffusera lundi un documentaire qui s’intitule “Îl(e)s en parallèle”, tout un programme ! Ce documentaire voudrait nous faire voir les similitudes entre la Corse et La Réunion. Tout d’abord, pour poser le décor, il faut rappeler que deux parallèles n’ont pas pour vocation à se rencontrer ! Maintenant que l’incohérence de ce titre est exposée, passons au fond de ce documentaire. Le visionnage que j’ai pu en faire m’a stupéfait, cela débute avec l’image d’un avion gros porteur qui atterrit sur une musique rock assez éloignée de la sérénité qu’on est en droit d’attendre lorsqu’on aspire à venir se ressourcer dans une île. Votre serviteur met ce léger décalage entre l’image et le son sur le compte d’un début de reportage raté et se dit qu’il faut attendre la suite. Il est des moments comme ceux-là dans la vie d’un chroniqueur Télé où l’on pense qu’il faudrait mieux être ailleurs plutôt que de digérer une soupe insipide et complètement orientée, quoi que ! Il est vrai que si je n’avais pas répondu à l’invitation pour regarder en avant-première ce ratage notoire, je ne pourrais pas vous déconseiller, ne serait-ce que eu égard à la culture réunionnaise, ce documentaire qui sera diffusé en première partie de soirée lundi. Je profite de ce papier pour poser une question à Gilbert Pounia : “Gilbert, qu’es tu es allé faire dans cette galère ?”
Après les “Goyaves de France”, voici de nouveaux fruits encore plus gros, les “Goyaves de Corse”
La vérité, c’est qu’en fait de parallèle, il s’agit d’une production chauvine corse qui tente de nous montrer une sorte de “Bouguiboulgua” indigeste. Qui a-t-il de commun entre La Réunion et la Corse ? L’auteur de ce documentaire met toute son ardeur à nous raconter sa Corse sans pouvoir exalter l’âme créole lorsqu’il s’agit de nous montrer les images sur La Réunion. Le résumé, je l’ai trouvé tout simplement en écoutant les deux chanteurs qui servent de fil rouge à ce documentaire. Lorsqu’on pose la question à Gilbert Pounia sur ce qu’il peut bien aller chercher en dehors de son île, il nous raconte son désir d’aller à la rencontre des autres, de voir pour mieux connaître. Quant au chanteur corse Pierre Gambini, ce qu’il voit à l’extérieur de son île, c’est (là, je prends un raccourci) le besoin de montrer et de montrer son île au reste du monde. Je ne peux pas passer non plus sur le fait que lors de l’entretien avec le peintre réunionnais Charly Lesquelin, tandis que l’artiste peint des visages typiquement réunionnais, ce sont la voix et les chansons du chanteur corse que l’on entend avec des sous-titrages en français, des paroles qui nous en disent long sur le parallèle que l’on tente de nous imposer entre La Réunion et la Corse !
La Réunion : Décor à vendre !
Le résultat de ce documentaire, c’est un ratage monumental, mais il n’y a pas que cela, tous ceux qui regarderont ce film comprendront que notre île ne sort pas grandie dans cette affaire. Il faut dire que le documentaire est mené de bout en bout par Christelle Antoni et qu’à aucun moment, la réalisatrice corse ne s’est entourée d’auteurs réunionnais pour réaliser son film. Résultat, cela ressemble à une escapade corse dans notre île. De l’aveu du Directeur des programmes de RFO Réunion, Monsieur Bouquet Grilli, qui, lui-même, est originaire de Corse, ce serait lui qui aurait poussé ce projet. Ce documentaire semble lui tenir à cœur, puisqu’il souhaitait que ce soit son amie Christelle Antoni qui le réalise, et tout le temps du tournage, la réalisatrice corse, qui avait pris ses quartiers chez le directeur des programmes de RFO, lui a dit qu’elle voulait être seule pour s’imprégner de notre île. Alors je pose la question : Où sont les parallèles ? Il est à noter que RFO Réunion a pu imposé deux techniciens dans cette production.
Ainsi, une nouvelle fois, on méprise les professionnels de l’audiovisuel réunionnais, et désormais, ce sont les goyaves de Corse qui vont nous expliquer notre propre culture ! On sait désormais le rôle que joue le directeur des programmes de RFO Réunion, il nous impose une télévision venue de l’extérieur. Pour que l’idée de comparer deux îles sous une forme ou une autre fonctionne, il aurait fallu qu’un auteur réunionnais soit le pendant corse ! Soit la partie corse écrite par un auteur réunionnais, soit la partie réunionnaise écrite par un corse, et vice et versa !
Combien de temps encore RFO nous imposera des responsables des programmes qui ne pensent qu’à humilier les Réunionnais ? Si j’avais osé un titre pour ce film, ce n’aurait pas été “Îl(e)s en parallèle” mais plutôt “Un documentaire en copinage” ! Je ne sais quelle va être l’attitude des professionnels de l’audiovisuel réunionnais, mais ce que je sais, c’est que par solidarité avec tous ces techniciens très pointus, mais quotidiennement bafoués, je ne vous dirai qu’une chose : Amis lecteurs, boycottez ce documentaire, en ce qui me concerne, je tournerai le dos à cette production ! Le Conseil régional de La Réunion a tout fait pour défendre une production audiovisuelle, mais en octroyant des aides, il serait peut-être bon de faire attention à ne pas vendre que nos décors pendant que la production péï est délaissée au profit d’auteurs, de techniciens venus de l’extérieur qui n’ont aucune sensibilité à l’esprit créole. RFO, en voulant nous imposer des critères venants d’ailleurs, assassine notre culture et ne fait pas un seul geste pour défendre nos travailleurs de l’audiovisuel !
Ceux qui ont tiré les bénéfices de cette production ne sont pas ceux qui se battent pour défendre une industrie réunionnaise. Il faut absolument que lorsque RFO coproduit, ses dirigeants exigent que cela soit à parts égales avec les créateurs et techniciens réunionnais. « Nou lé pa plus nou lé pas moin » !
Une dernière question me vient : la Région Corse, FR3 Corse sont-elles prêtes à financer un reportage réalisé par un auteur réunionnais, avec une équipe technique réunionnaise, hébergés au frais de la Corse pendant plusieurs semaines ? Éventuellement, les Réunionnais pourraient admettre deux sous-techniciens pour leur faire plaisir !
Alors, assez de mépris !!
“Îl(e)s en parallèle”
Qu’est-ce que signifie le fait de vivre dans une île ?
La question peut paraître étonnante. Et pourtant, la vie insulaire suscite autant le rêve que de désillusion.
Si elle excite l’imaginaire au point parfois de renvoyer du réel insulaire une image figée et stéréotypée de couchers de soleils flamboyants, de climats perpétuellement tempérés, d’oisiveté, elle constitue aussi, dès que le réel rattrape le fantasme, le lieu de l’enfermement, de la réclusion...
L’île est un peu tout cela à la fois.
L’île de Robinson Crusoé lui sauve la vie... mais elle est aussi sa prison.
Elle est aussi le lieu où il change, évolue et se transforme.
Car l’île est surtout un lieu où l’on vit. Un lieu que parfois l’on choisit et qui parfois vous choisit.
Elle est en tout cas un lieu qui vous construit. Et fait de vous un insulaire.
L’espace physique que vous habitez est aussi l’espace mental qui vous habite.
A fortiori, quand l’île est le lieu où s’enfoncent vos racines.
Nous avons voulu donner la parole à ceux qui habitent ces territoires, des artistes musiciens peintres, agriculteurs, afin qu’ils nous parlent de leur insularité.
Gilbert Pounia, Pierre Gambini, Charly Lesquelin, Tony Istria sont les protagonistes de ce parallèle.
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Messages
20 décembre 2007, 09:15
Monsieur,
Puisque votre article n’est pas signé je vous appellerai ainsi, tout d’abord merci de consacrer tant de lignes à notre modeste film.
Je commencerai par répondre à votre dernière interrogation, oui la corse est prête à financer un tel film, puisque tel est le cas de cet « îles en parallèle ».
Ce film est financé majoritairement par France 3 corse et la Collectivité Territoriale de Corse , alors que la région Réunion n’a pas financé ce projet et que RFO est coproducteur du film en y apportant une part d’industrie.
Voila donc en une phrase votre prose partisane balayée d’un trait de plume.
Vous avez le droit de ne pas aimer ce film, le droit de le dire, de l’écrire tel est l’art de la critique et de la liberté d’expression, mais permettez moi de rectifier la somme d’erreurs que vous accumulez dans votre papier.
La réalisatrice ne s’appelle pas Christelle Antoni, mais Véronique Buresi et elle n’est en rien amie de Monsieur Bouquet-Grilli. Christelle Antoni est directrice de Production de Mareterraniu et n’a jamais rencontré à ce jour monsieur Bouquet-Grilli.
Il est néanmoins vrai que monsieur Bouquet-Grilli a voulu et soutenu notre proposition de projet.
Vous vous demandez « qu’il y a t -il de commun entre la Corse et la Réunion ? » je vous répondrai que là n’est pas la question, ni même d’ailleurs la problématique du film. Peut être auriez vous aimé un énième film fait par des gens de métropole montrant le lagon, le piton, les plantations de cannes. Cette option n’était pas la notre, ce film s’inscrit dans une démarche de documentaire d’auteur et non de « reportage » comme vous le signifiez dans votre article. Il interroge l’insularité, son quotidien, ses codes. Un Corse et un Réunionnais alors que tout les éloigne : leur histoire, leur culture, leur situation géographie, partagent-t-ils des codes, une structure mentale façonnée par l’insularité ?
Pour répondre à cette question nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui habitent ces deux territoires et s’interrogent sur leur rapport à l’île.
Vous affirmez dans votre article : « Quant au chanteur corse Pierre Gambini, ce qu’il voit à l’extérieur de son île, c’est (là, je prends un raccourci) le besoin de montrer et de montrer son île au reste du monde. » Attention au raccourci, il vous mène à l’aveuglement, voir à la surdité. Vous entendez le contraire de ce que dit Pierre Gambini ; puisqu’il affirme se nourrir de tout ce qui vient de l’extérieur et parle de son oppression qu’il ressent parfois sur ce territoire insulaire.
Mais peut être auriez vous tant aimé entendre ces propos réducteurs, que vous les avez imaginés. Vous vous abaissez à traiter les corses de « chauvins », pourquoi ne pas alors aller au bout de votre diatribe, et évoquer leur légendaire paresse et le terrorisme inscrit dans nos gênes puisque vous y êtes. Devons nous lire dans vos lignes les aphres d’un discours raciste, d’exclusion, vous le pourfendeur de la tolérance ?
Dans un registre proche, vous voudriez aussi que nous exaltions l’âme créole, vous voila chauvin à votre tour. Nous n’avons pas cette prétention, nous laissons le soin à ceux qui portent cette âme de le faire. Nous souhaitons simplement donner la parole aux Créoles pour qu’ils exposent la manière dont ils vivent en tant que tels, leur rapport à l’île.
Il n’y a que polémique dans votre article, je vous ai lu en d’autres occasions et vous ai trouvé plus pertinent. Je produis en Corse, sur le Continent, en Métropole, à la Réunion, à l’étranger et par ce que je suis originaire de Corse que j’y vis et y travaille, je ne considérerai jamais un producteur, un technicien réunionnais inférieur à un autre, comme vous l’affirmez. Les combats que je mène sur mon territoire pour faire travailler des insulaires, ne me pousseront jamais à avoir une attitude contraire à ces principes à l’extérieur. Pour preuve, ce projet que vous n’avez pas aimé est un pilote qui va déboucher vraisemblablement sur une série puisqu’il a plu en d’autres sphères. Y participeront des réalisateurs de différentes îles qui poseront leurs regards sur d’autres territoires insulaires. Un réalisateur de la réunion fera parti de cette aventure.
Enfin pour conclure je vous dirai que je suis d’accord avec votre titre, la Réunion doit être une terre de production audiovisuelle. Il lui faut donc accueillir des tournages venant de l’extérieur (et non les faire fuir par des articles diffamatoires) afin de développer cette activité et favoriser des coproductions, ce qu’a fait RFO pour ce film. Je tiens à préciser qu’un documentaire repose sur une économie proche de l’artisanat, et pour ce film, sur les 20 jours de tournage, dix jours ( ceux tournés à la Réunion) ont été assurés à cent pourcent par des techniciens réunionnais. Comme le tournage en corse l’a été par des techniciens corses.
Je comprends vos inquiétudes, les soutiens, mais je pense que votre exemple est mal trouvé pour porter votre discours. Discours sectaire, d’exclusion, à la limite du racisme qui me semble t-il cache d’autre combats que vous menez, vraisemblablement contre la direction de RFO, combats auxquels je suis étranger. Permettez moi donc de ne pas être un faire valoir à vos revendications.
En espérant que vous respecterez un droit qui honore la presse française et que publierez ce « droit de réponse » dans les pages de votre journal,
Cordialement,
Paul Rognoni
Producteur, qui s’honore d’avoir produit ce premier opus entre la Réunion et la Corse.