À 20 heures 05 sur Tempo

’Lagardère’

18 janvier 2007

Lagardère, orphelin, a été élevé par Cocardasse et Passepoil, deux maîtres d’armes qui lui ont appris très tôt à manier l’épée. Lagardère a beaucoup d’admiration pour le duc de Nevers dont il veut percer le secret de la célèbre botte. Sa provocation et son assurance finissent par convaincre Nevers qui l’engage à son service. Nevers est amoureux de la belle Inès, mais Caylus, le père de celle-ci, a l’intention de la marier au prince de Gonzague, le cousin de Nevers. Nevers et Inès se marient en secret et de leur union naît une petite Aurore. Mais lorsque Gonzague apprend la nouvelle, il est furieux et décide de tuer Nevers et le bébé. Il lui tend un piège et l’assassine.
Mais avant de mourir, Nevers réussit à confier le secret de sa botte à Lagardère venu dans l’espoir de le secourir. Celui-ci lui promet de le venger et de veiller sur Aurore jusqu’au restant de ses jours.
Pendant 17 ans, Lagardère se cache en Espagne et élève Aurore.


Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !

C’est par cette phrase célèbre que je débute cette chronique, une entrée en matière pour vous parler du Téléfilm que vous pourrez voir ce soir sur Tempo. Il s’agit d’une énième version du Bossu, adaptation du roman de Paul Féval et intitulée "Lagardère" tout simplement. Je dois vous avouer que bien que je sois quelque peu fan des romans de cape et d’épée, le Bossu est une histoire qui m’a toujours posé des problèmes. Non pas que je sois Bossu moi-même, mais la trame de l’histoire me semble un peu immorale. Imaginez un homme dans la force de l’âge qui s’enfuit à travers toute la France pour aller en Espagne, poursuivi comme un voleur de village en village, sur un cheval, avec un Bébé qui vient de naître ! Déjà ce n’est pas vraiment sérieux ! Vous me direz : Autres temps autres mœurs ! Mais ensuite Monsieur de Lagardère élève cet enfant jusqu’à ce qu’elle soit assez âgée pour l’épouser ! Ne me dites pas que c’est moral ! Vous imaginez que chacun en fasse autant ! Si je vous parle de "Lagardère", c’est que cette version en plus d’être assez honnête vis-à-vis de l’auteur, emploie dans le rôle principal le grand Bruno Wollkowich. Vous voyez que Tempo ne se moque pas de nous pour cette soirée et nous aurions tort de ne pas en profiter.

Philippe qui rit, Philippe qui pleure

L’année se poursuit en fanfare, avec les nombreux manquements de notre service public à la vocation qui est la sienne. Vous ne pensiez pas, tout de même que l’année allait s’écouler tranquillement sans que votre serviteur ne pousse quelques coups de gueules contre notre chaîne de télévision "péi" ! En effet, si Téléréunion a décidé de passer sur son canal "La Traque des Nazis", on aurait pu s’attendre à ce qu’elle aille au bout de la logique en essayant de nous retransmettre en direct du Panthéon, à partir de 17h30 (Heure métropolitaine), la cérémonie officielle "Hommage de la nation aux justes de France" ! Que vous dire, sinon que c’est désolant de voir que la chaîne qui devrait être le relais des grands événements de notre histoire passe une nouvelle fois à côté ! Deux mots sur "Les justes" : "Les justes" sont tous ces hommes et ces femmes qui ont pendant l’occupation, fait leurs devoirs d’Homme, qui ont caché des Juifs tandis que d’autres français préféraient les dénoncer. Il est vrai que le terme "Juste" est celui qui est le plus approprié. Quant à l’autre partie de ces français, les Papon et autre Bousquet, sans oublier les bons franchouillards qui dénonçaient leurs voisins pour qu’ils finissent dans des camps, personnellement je les appelle des "SALOPS" ! Vous comprendrez que je suis en colère de voir que RFO ne fait rien en ce jour de commémoration. Mon coup de gueule, tout comme ceux de l’année passée, va faire ni chaud ni froid à la direction du Barachois, je le sais, mais que voulez-vous, si de temps en temps je ne le fais pas, je ne me sens pas à l’aise dans mes baskets.

« Pendant la guerre, c’est en France que l’on a été le plus fraternel »

Simone Veil a présenté, avec Renaud Donnedieu de Vabres et Agnès Varda, associée à l’hommage, la cérémonie nationale qui sera présidée par Jacques Chirac le 18 janvier prochain.
« Pendant la guerre, c’est en France que l’on a été le plus fraternel ». C’est par ces mots que Simone Veil, ancien ministre et présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, a conclu hier la présentation qu’elle a faite de l’hommage que le président de la République, Jacques Chirac, rendra au nom de la nation aux Justes de France, le 18 janvier prochain, au Panthéon.
Il fallait que cela soit dit !

Philippe Tesseron

http://pht974.blog-reunion.com/


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