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Social
Grève à la Chambre de commerce et d’industrie
6 mai 2003
« Avec 1.558 heures par an et par salarié, nous sommes la Chambre de commerce et d’industrie qui travaille le moins par rapport aux autres chambres de métropole et des autres DOM. Les grévistes veulent encore faire baisser ce temps et le ramener à 1.513 heures par an. Ce n’est pas acceptable », affirmait hier Alain Macé, élu MEDEF (syndicat patronal) et président de la CCIR.
C’est la première fois depuis le début du conflit le mercredi 23 avril dernier, qu’il s’exprimait publiquement devant la presse. « Je ne me cachais pas, simplement j’ai jugé que ce n’était pas à moi d’intervenir directement dans ce conflit mais je suis en contact permanent avec les autres élus », disait-il.
Le reste de son propos était très ferme. « Il est hors de question de baisser encore le temps de travail. La CCI représente des entreprises qui sont toutes aux 35 heures, nous ne pouvons décemment pas leur demander de financer le surcoût de fonctionnement qu’engendrerait un passage aux 34 ou 33 heures pour les salariés de la Chambre », expliquait-il avant d’ajouter qu’il est favorable à « un aménagement du temps de travail dans le cadre des 35 heures », notamment avec des horaires modulables. Mais, insistait-il, « réduire le temps de travail est tout à fait hors de propos ».
Quant à savoir pourquoi cet argumentaire n’a pas convaincu les grévistes, Guyto Narayanin, vice-président MEDEF de la Chambre, avançait cette explication : « tout se passe comme dans un hôpital de fous où les malades, les infirmiers et les médecins seraient en grève ».
Pour sa part, Daniel Moreau, l’un des vice-présidents MEDEF de la Chambre consulaire, affirmait dans la foulée : « tous les syndicats d’entrepreneurs nous apportent leur soutien et nous demandent de ne pas céder ». Cela à l’exception de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises), qui est dirigée par Éric Magamootoo, l’un des principaux opposants d’Alain Macé. Cette organisation s’est insurgée contre « l’intransigeance de la direction de la CCIR » et a annoncé qu’il saisirait la Chambre régionale des comptes pour vérification des comptes de l’institution consulaire. « M. Magamootoo est un alimentaire qui aime se mettre en avant et qui dit des c… », s’est emporté Alain Macé hier.
Regroupés devant le fret à l’aéroport Roland Garros, les grévistes n’ont visiblement pas apprécié les propos des élus. « Il a fallu attendre 13 jours de grève pour que le président s’exprime. Dommage qu’il l’ait fait par l’intermédiaire des médias et pas directement avec nous. Et surtout, il est désolant qu’il parle pour dire que nous sommes payés à rien faire », commentaient les dirigeants de l’intersyndicale.
Les grévistes réfutent l’argument selon lequel la CCI de La Réunion serait celle de France et d’outre-mer qui travaillerait le moins. « En Corse, les collègues font 32 heures par semaine », disaient-ils. « Nous ne demandons pas un traitement de faveur, mais le même traitement que celui qui est appliqué à certains élus et à certains cadres », ajoutent ironiquement certains grévistes en faisant allusion aux « dépenses somptuaires de la Chambre en termes de billets d’avion, de frais de repas et d’hôtel de luxe gracieusement offerts à ces élus et cadres ».
Un durcissement du mouvement a été annoncé par le personnel. Déjà lundi matin, le personnel de la CCIR travaillant sur le port de La Pointe des Galets s’est mis en grève à son tour. Les dockers ont déposé un préavis de grève pour mercredi matin.
Depuis le début du mouvement, aucun avion-cargo ne s’est posé dans le pays. Ce qui commence à poser des problèmes d’approvisionnement, notamment dans les chaînes de la grande distribution alimentaire.
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