Voyage dans la blogosphère comorienne

Le carnet web d’Adjmaël Halidi

12 avril 2008

Sans être véritablement réunionnais, nous restons dans la zone Océan Indien avec un blog réalisé par un poète anjouanais. Le blog sert à communiquer et surtout à balancer sur la toile ses états d’âme, ses joies et ses peurs. C’est en quelque sorte ce que j’ai ressenti en surfant sur le carnet web d’Adjmaël Halidi. Ne vous attendez pas, en vous rendant sur ce blog, à voir une prouesse technologique comme on en a l’habitude pour certains carnets qui débordent de couleurs et d’artifices parfois inutiles. Les artifices, c’est dans ses mots et ses poèmes que vous les trouverez, et là, croyez-moi, vous en prendrez plein la vue. À une époque où tout est basé sur l’argent et les paillettes, il est bon de prendre un peu de recul et d’aller boire à la source des émotions de ces petits textes tout en vers ou en prose qui font que la vie, par instants, peut paraître plus douce. Pour que vous sachiez de quoi il en retourne, quoi de mieux que de vous retranscrire ici la première page de ce blog, tout est dit dans la présentation.
« Adjmaël a vu le jour le 12 juin 1986 à Tsembéhou, cœur vert aux mille et une senteurs, quadrillé de cours d’eau de l’île d’Anjouan (archipel des Comores). À l’âge de 13-14 ans, il s’est surpris à écrire des "récitations". Des récitations puisque à cette époque, il ne savait pas encore ce que c’est un poème. En fait, pour lui, ses poèmes ne sont point les reflets de ses caprices bien qu’il est très capricieux ; il pique "une crise rimbaldienne" comme disent certains. Ses poèmes ne sont point les rêvasseries qu’il a toujours fait dans son monde d’écolier buissonnier. Ses poèmes sont tout simplement les cris et les larmes d’un bambin qui n’a jamais vu sa terre ressentir de la nostalgie, car elle n’a jamais connu le bonheur. Ses poèmes sont les échos des si lances, des ilotes, des enfances violées, des vies-vent... d’îles-lune et de tout un continent, l’Afrique ».
Tout est dit ou presque, car je ne pourrais ici vous faire sentir le parfum de bonheur que l’on respire en lisant les œuvres de Adjmaël. Pour cela, il vous faut surfer sur son carnet, sans retenue et surtout lui laisser des commentaires, car c’est bien là le sens de l’échange sur la toile. Il me reste à vous communiquer l’adresse où vous pourrez vous régaler de poésies. La voici toute chaude sortie des touches de mon clavier : (http://www.adjmael-halidi.com/)

Philippe Tesseron
http://tesseron.blogspace.fr/


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