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Emploi
Contre les dangers qui planent sur La Réunion
15 mai 2003
Le Collectif emploi en danger (CED) est toujours aussi déterminé : et les raisons d’une nouvelle mobilisation ne manquent pas : pas de solution pour les aides-éducateurs, remise en cause du dispositif RMI, menace de fusion des CES et CEC. D’où la mobilisation prévue le 21 mai à Saint-Denis.
Gladys Erudel et Joëlle Patiram l’ont bien souligné hier : il est hors de question de laisser « sur le bord du chemin » les aides-éducateurs dont le contrat se termine en juin prochain. Pour eux, il n’y a aucune solution prévue. Sauf l’ASSEDIC. Et ce malgré toutes les initiatives prises à La Réunion :
- La signature d’une motion à la Région, avec les élus et due au travail conjoint des CEJ, des élus, des socio-professionnels, des syndicats. L’envoi de courrier aux ministres de l’éducation nationale et de l’outre-mer. Courriers restés aujourd’hui encore, sans réponse.
- La sensibilisation de tous les parlementaires réunionnais. Si certains - Paul Vergès, Huguette Bello et Christophe Payet - se sont engagés à défendre tant au sénat qu’à l’Assemblée nationale, l’idée d’une prorogation du dispositif pour les aides-éducateurs, dans l’attente d’une solution pérenne, les autres sont restés muets : Anne-Marie Payet, André Thien-Ah-Koon et René-Paul Victoria, ou ont estimé avoir besoin de plus de temps pour réfléchir au problème : Jean-Paul Virapoullé et Bertho Audifax...
Or le temps presse : la loi-programme est étudiée les 21 et 22 mai au sénat et les 5 et 6 juin à l’Assemblée nationale. Et les deux jeunes filles de conclure : « si le gouvernement n’est pas capable de trouver une solution pour 600 aides éducateurs, comment pourra-t-il trouver un emploi à 120.000 chômeurs ? D’autant plus que c’est l’État qui doit assurer la pérennisation des aides-éducateurs, puisque c’est le ministère de l’éducation nationale qui est leur employeur ». Et le Collectif continuera à se battre pour qu’une solution durable soit trouvée.
Ketty Dijoux a, quant à elle, souligné les dangers de la réforme du RMI envisagée par le gouvernement. Celle-ci revêt deux aspects : la décentralisation (avec le transfert aux Départements de l’ensemble du dispositif) et la transformation en RMA. Dans le premier cas, après avoir souligné que le Conseil général s’était opposé au transfert, lors des Assises régionales des libertés locales, Ketty Dijoux a rappelé que le projet présenté la semaine dernière en Conseil des ministres ne tient aucun compte de cette volonté.
Par ailleurs, le transfert au Département de la gestion (décision d’attribution ou non du RMI) va laisser à celui-ci « une marge de manœuvre très faible » et va « être dangereux pour les plus défavorisés car cela pourrait devenir un instrument électoraliste ». Pour ce qui est de la transformation du RMI en RMA, ce ne pourrait être qu’un leurre, puisque pour un emploi à mi-temps - 20 heures par semaine (87 heures environ dans le mois) -, « le différentiel entre le RMI et le SMIC fait que celui qui sera dans l’obligation de signer un tel contrat ne recevra que 65 euros de plus par mois ». Et d’interroger : « quelle incitation, pour ce dispositif ? Ce n’est que de l’exploitation. »
Jean-Hugues Ratenon rappelait qu’une telle mesure existe déjà, pour les collectivités locales, et se nomme CIA. Dès lors, « au lieu de créer un nouveau dispositif, pourquoi ne pas améliorer l’existant, passer du temps partiel à un temps plein, par exemple ? ». Car ce RMA n’est qu’un travail précaire (mi-temps et sur 18 mois maximum) ; en outre, « c’est un nouveau cadeau fait aux entreprises, à qui le gouvernement offre une main d’œuvre à bon marché ».
La question des aides-éducateurs, la refonte du RMI, les menaces qui pèsent sur les CES et CEC, qui pourraient être "fusionnés" : au moins trois raisons qui ont poussé le CED à se mobiliser à nouveau. Ce sera le 21 mai, avec un rassemblement dès 9 heures au jardin de l’État, avec quelques actions pour l’instant non dévoilées.
« Le gouvernement met notre pays en danger. C’est pour cela que notre rassemblement se fera sur ce thème », affirme le président. Et de conclure : « ces dangers, ils menacent toute la population réunionnaise. L’appel est donc lancé à tous ceux qui se sentent concernés ».
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