Politique

Le Conseil général félicite le gouvernement

À propos de la C.M.U.

10 septembre 2003

Le président du Conseil général et quelques "ténors" de la majorité avaient invité la presse hier après-midi pour lancer des éloges au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin : "Merci et bravo au gouvernement de M. Raffarin, bravo pour ce rétablissement de la CMU...", a lancé fièrement Jean-Luc Poudroux. Outre les autosastifactions entre parlementaires - étaient présents René-Paul Victoria et Bertho Audifax -, chacun à son tour a pris la parole pour congratuler les prises de position du gouvernement. "Nous sommes à côté du gouvernement pour l’épauler, croyant beaucoup en l’économie marchande", a renchéri le président du Conseil général.
Malgré les confusions de termes entre aides-éducateurs et assistants d’éducation, les élus de la majorité se réjouissent des résultats actuels. "Nous avons beaucoup subi ces derniers mois, que ce soient au niveau de la pression des rues ou des adversaires politiques...", s’est justifié Bertho Audifax en n’hésitant pas à nommer le Premier secrétaire fédéral du PS sur la question de la CMU. Rééquilibrage du SMIC, baisse de 5% des impôts en 2002, amélioration de la prime de l’emploi, "sauvergarde de l’équité et du régime des retraites à la française", coordination des forces de police et de gendarmerie, loi-programme et bientôt loi sur l’apprentissage sont les preuves probantes pour l’assemblée d’hier d’une bonne gestion politique pour l’Hexagone et La Réunion. "Heureusement que la droite est arrivée avec le plafond de la CMU", proclame René-Paul Victoria. Quant à la situation des emplois-jeunes, "c’est le gouvernement de Jospin qui avait pris cette décision tout en sachant que le contrat ne durait que 5 ans", argumente le député-maire de Saint-Denis.
Parmi les projets en attente, René-Paul Victoria se félicite que la ministre de l’Outre-mer ait considéré la communauté réunionnaise installée en France, comme "5ème DOM dans le peuple français". Patricia Hoarau, conseillère générale, n’aura pas manqué de soutenir les propos des parlementaires en rajoutant : "je crois fermement à mon gouvernement".
Selon André-Maurice Pihouée, s’il y a eu une telle catastrophe dernièrement en France en raison de la canicule, "c’est bien la résultante du problème des personnes âgées qui date depuis des années" et non la conséquence d’une négligeance actuelle.


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