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Éducation
Inauguration du lycée H.Q.E. de Saint-André
21 août 2003
Le lycée de Saint-André 3 a été inauguré hier dans la commune de l’Est en présence, entre autres, du président de la Région, Paul Vergès, du sénateur-maire, Jean-Paul Virapoullé, du député réunionnais au Parlement européen Jean-Claude Fruteau, du représentant du Département, du sous-préfet Jean-Michel Quiard et du nouveau recteur Christian Merlin. Il concrétise, sur une superficie de 2,5 hectares, ce que peut être le développement durable.
À travers la politique qu’elle a engagée dans les énergies renouvelables, la Région veut favoriser l’introduction de ce type de procédés dans la construction des lycées dont elle a la compétence. Dans ce cadre, tous les nouveaux lycées seront construits selon le label Haute qualité environnementale (HQE). Cela implique d’arriver à concilier deux aspects : le bien-être des utilisateurs et minimiser l’impact de la construction dans l’environnement. Pour cela, des énergies renouvelables présentes en abondance dans notre île sont valorisées.
Sur le premier aspect, le lycée exploite les vues sur le cirque de Salazie. La recherche d’une parfaite protection climatique et l’optimisation de la ventilation naturelle sont également des moyens d’atteindre cet objectif.
Dans le domaine de l’énergie, le bâtiment utilise du matériel à basse consommation, des chauffe-eau solaires, des cellules photovoltaïques pour produire de l’électricité à partir du soleil. Ces dernières sont connectées sur le réseau EDF pour la revente de l’énergie. Dans le même esprit, l’eau de pluie sera récupérée et utilisée dans les sanitaires.
Un lycée construit selon le label Haute qualité environnementale entraîne un surcoût de 6,5%, « mais un retour sur investissement sera perceptible sur l’entretien et le fonctionnement », indique la Région. Par ailleurs, précise la collectivité, « la construction de l’établissement participe activement à la politique régionale sur le développement durable ».
Le défi de la jeunesse
Dans son allocution, le sénateur-maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé, a rappelé que le lycée se situe « au cœur d’un parc d’un millier de logements » qui seront construits. « C’est un équipement phare, je tiens à remercier le Conseil régional de l’avoir édifié », poursuit-il avant de souligner le rôle des autres partenaires : l’État et l’Union européenne. « L’Éducation nationale accomplit une des missions les plus nobles de la République », a-t-il ajouté, appelant à tenir davantage compte du choix de l’élève dans son orientation. Pour Jean-Paul Virapoullé, il est important de « faire évoluer l’enseignement par le dialogue, par un service national et public de l’éducation et qui le restera ». Il a tenu également à féliciter les entreprises qui ont mené à bien le chantier. Il conclut en remerciant les différents partenaires de contribuer à « faire de La Réunion la société du savoir et du savoir-faire en valorisant l’atout jeunesse, c’est le défi du siècle qui commence et c’est le plus beau défi ».
Succédant au sénateur-maire, le sous-préfet Jean-Michel Quiard devait indiquer que « la triple mission de l’éducation » - éducation, formation et accompagnement dans l’insertion professionnelle - « constitue le socle sur lequel le développement économique et social de La Réunion doit se poursuivre ». Rappelant qu’« un tiers de la population réunionnaise est directement concernée par le système éducatif », que « près de 40% de la population a moins de 20 ans » et que « les inégalités subsistent et les efforts doivent être poursuivis », le sous-préfet de Saint-Benoît se félicité « de l’inauguration ce matin du lycée de Saint-André qui traduit la volonté de l’État et de la Région d’accompagner la démographie scolaire par des équipements de qualité dont la localisation prend en compte un souci d’aménagement du territoire ». C’est un modèle du genre quant au concept de Haute qualité environnementale, a-t-il dit en substance avant de conclure en estimant que l’architecture de Saint-André 3 « est une invitation au voyage, à la découverte du savoir, de la culture et de la connaissance ».
28 lycées construits en 20 ans
Intervenant après le sous-préfet, le président de la Région a indiqué que la collectivité se doit de « répondre à un besoin immédiat de la pression démographique scolaire et construire des lycées en temps voulu », tout en réfléchissant « au rôle de cet équipement structurant sur l’ensemble de la région et de La Réunion ».
Dressant un bref bilan « de 50 ans d’intégration à la République », Paul Vergès signale que « pour l’avenir de La Réunion, c’est dans l’enseignement que nous devons voir la plus grande révolution post-coloniale à La Réunion ». « Nous sommes partis dans les années 40 avec le passif de la colonisation, une écrasante majorité d’illéttrés dans le pays », a-t-il rappelé.
Il s’est ensuite placé dans la perspective du million d’habitants, que nous atteindrons autour de 2020 : « c’est cela qui nous impose des décisions ». Le président de la collectivité a ensuite constaté que « nous sommes passés en 20 ans de 14 lycées à 42 ». Et en raison de notre progression démographique, ce rythme devra se poursuivre. « Comment assurer la maîtrise des connaissances et des technologies et comment assurer un emploi ? », a poursuivi Paul Vergès, « c’est le défi majeur que nous avons devant nous et c’est un défi qui prend en plus de proportion par notre action de développement de l’enseignement ». « Sur ce plan se dessine pour nous un rôle non seulement à La Réunion mais également à l’extérieur », a-t-il souligné.
Le président de la Région est ensuite revenu sur le rôle précurseur que pourra jouer ce lycée dans le développement de la micro-région Est. Dans le passé, Saint-André et ses environs comptaient 4 usines sucrières, d’ici 10 ans, la ville de l’Est comprendra 4 lycées. « C’est toute une symbolique : passer d’une activité technique donnée et exclusive à une ouverture beaucoup plus grande avec des milliers de jeunes réunionnais », a estimé Paul Vergès. Il s’agit également pour le président de la Région d’éviter que Saint-André soit une "ville dortoir". Cela passe par le développement de l’activité économique dans la commune pour que les emplois créés , notamment dans les nouvelles technologies ou le tourisme, puissent répondre au dynamisme démographique. « Nous sommes heureux de participer aux investissements d’avenir dans tous les domaines », a déclaré le président de la Région.
« Préparer l’avenir de La Réunion »
« L’important est de préparer dès maintenant, au-delà de nos considérations de personnes, professionnelles, politiques ou autres, l’avenir de La Réunion et celui de sa jeunesse qui va étudier dans ce lycée », a-t-il ajouté avant de remercier les travailleurs des entreprises qui ont permis de livrer l’établissement à temps. « Nous devons être solidaires car nous essayons tous de relever les défis de La Réunion », devait-il poursuivre, « quand nous inaugurons en 2003, nous pensons dans cette première décennie du siècle mettre en place les éléments d’un développement qui nous permettra de sortir de ce défi que l’on ne connaît nulle part ailleurs : une masse considérable de jeunes de plus en plus formée et une absence de secteurs d’emploi pour ces jeunes ». « C’est de cette contradiction que dépend le destin de La Réunion, notre succès ou notre échec », a précisé le président du Conseil régional avant de conclure : « le travail est devant nous, tout ce que nous avons fait n’est rien par rapport à ce que nous avons à faire ».
« S’inscrire dans le développement durable »
L’inauguration d’hier marquait également la première apparition officielle dans ses fonctions du nouveau recteur, Christian Merlin. Estimant que le nouvel établissement scolaire est « un événement considérable », il a rappelé que « le lycée est le fruit d’une volonté commune de la Région et de l’État ». « La Région a manifesté au cours des années précédentes une volonté très marquée de développer les lycées », a-t-il poursuivi, « elle l’a fait à un rythme remarquable. 11 lycées construits les 10 dernières années. La Région a bien pris la mesure de l’enjeu, du contexte particulier de La Réunion sur un plan démographique ». Le recteur a souligné l’engagement de l’État (projet pédagogique, personnel), comparable à celui de la Région. Cette volonté commune est au service d’enjeux qu’il faut réussir à affronter, dit-il en substance avant d’énumérer l’égalité des chances, la promotion de la citoyenneté, l’accès à la société du savoir et de l’intelligence « car la qualification est au cœur de l’emploi ». Après avoir noté que « ce lycée devrait constituer un lieu où l’on aura plaisir à enseigner et à apprendre », le recteur a estimé que « la dimension Haute qualité environnementale apporte un plus significatif » : « c’est un établissement remarquable pour La Réunion mais aussi pour l’ensemble de la France. Le fait de s’inscrire dans le développement durable me paraît être quelque chose de très important », a-t-il souligné avant de préciser que « le développement durable est une modalité d’évolution de nos économies et de nos sociétés incontournable aujourd’hui. Il est bien d’anticiper sur ce développement ». « Une revue réunionnaise a choisi pour thème "À quoi rêve La Réunion". Peut-être les Réunionnais peuvent-ils rêver à plus et mieux d’éducation notamment quand elle s’incarne dans des établissements comme celui-ci », conclut le recteur.
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