
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Décentralisation, formation et recherche
Le président de l’Université s’adresse aux étudiants
19 avril 2003
Sous le titre « Étudiants, pour votre information », le président de l’Université de La Réunion, Frédéric Cadet, a fait parvenir aux étudiants un texte les informant sur le processus de décentralisation afin de répondre à leurs « préoccupations immédiates ». Des préoccupations qu’ils ont exprimées en faisant grève hier. On lira ce texte ci-après.
Le rôle des responsables de l’Institution Universitaire est de défendre les intérêts fondamentaux des étudiants en leur garantissant la valeur de leurs diplômes, de suivre dans de bonnes conditions les enseignements et de pouvoir participer aux examens qui sont l’aboutissement de leurs efforts. Il est aussi de veiller, dans la durée, au respect des libertés fondamentales.
La C.P.U (Conférence des Présidents d’Universités) regroupe les Présidents de toutes les Universités françaises. Elle défend les intérêts de la communauté Universitaire et de l’institution Universitaire, en formulant des propositions écoutées et respectées par les Ministères de tutelle, tout en impulsant les évolutions du système d’enseignement supérieur et de recherche français.
Afin de contribuer à une information objective dans le cadre du processus de décentralisation, le Président de l’Université insiste sur les points suivants, en rappelant les idées défendues par la C.P.U. :
Les Universités sont des établissements publics nationaux dont le statut est incompatible avec tout projet de tutelle régionale.
1.- Des établissements nationaux et autonomes :
Les Universités Françaises ont été dotées d’un statut d’établissement autonome. Elles restent dans le champ de compétence de l’Etat. Les diplômes restent nationaux. La C.P.U. rappelle la nécessité de conserver à l’échelon national, la maîtrise du contenu de l’offre des formations (générales, technologiques, professionnelles) et de l’organisation de la recherche.
La C.P.U. est opposée à un transfert de tutelle de l’Etat vers les régions pour les Universités et à ce que les collectivités, et les Régions en particulier, soient signataires du contrat quadriennal liant les Universités à l’Etat. Les droits d’inscription sont fixés à l’échelon national.
2.- Le devenir des Universités dans le cadre de la décentralisation :
La décentralisation sera fonctionnelle et non pas territoriale. Cela veut dire qu’il est question de transférer des compétences de l’Etat vers l’Université et non de l’Université vers la Région. Elle devrait permettre aux Universités de bénéficier de marges de manœuvres plus importantes, d’une plus grande autonomie concernant ses moyens. Plus spécifiquement, la décentralisation fonctionnelle pourrait permettre aux Universités de bénéficier de moyens financiers leur permettant de recruter les catégories de personnel IATOS en adéquation avec leurs besoins. Mais parce qu’il ne s’agit pas d’une décentralisation territoriale, les personnels universitaires restent des agents de l’Etat : aucun transfert vers les Régions n’est à l’ordre du jour.
3.- La reconnaissance de notre formation supérieure et de notre recherche :
La C.P.U. confirme son attachement à l’ancrage de l’enseignement supérieur et de la recherche dans le service public :
- en développant des formations professionnalisantes de qualité ;
- en permettant une ouverture plus grande à la société à travers une offre de formation, de recherche, et de transfert de technologies, facteur de développement de la richesse nationale et régionale ;
- en favorisant une internationalisation croissante pour la formation et la recherche. Dans le cadre de l’harmonisation européenne, la mise en place du dispositif LMD (licence-master-doctorat), est un gage de reconnaissance de la qualité des formations et vise à assurer l’équivalence des diplômes et la mobilité dans l’ensemble de l’Union Européenne.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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