
Sommet BRICS : les dirigeants défendent le multilatéralisme contre les attaques
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17 novembre 2007
Les fêtes avancent à grands pas avec leurs cortèges d’émissions télévisuelles de "Charity-business". Certes toutes ces émissions ne sont pas à jeter, mais il faut avouer que la période de Noël est propice pour les ONG.
Depuis quelques années, notre écran se transforme en véritable champ de bataille, et désormais, toute la misère du monde s’invite chez nous par écran plasma interposé ou par le Home cinéma qui trône dans le salon comme la star incontestable de notre nouvelle façon de vivre. Nous vivons désormais par média interposé. Un clochard meurt au coin de notre rue, et sans même faire les quelques mètres qui nous séparent du drame, nous recevons l’image en cinémascope couleurs au moment de l’apéritif, entre une gorgée de mauvais whisky et deux samoussas rassis ! Plus rien ne nous est étranger. Ainsi, nous assistons à l’expédition des nouveaux "Pieds Nickelés" au Tchad et même au sauvetage de trois journalistes pas vraiment courageux par un Président hyper médiatique, à tel point que je n’aimerais pas tenir l’agenda de la présidence de la République. Les images se mélangent, et les messages sont de plus en plus confus. Il ne reste guère que la presse écrite pour prendre du recul. En une soirée devant notre aquarium, il nous arrive de voir le sémillant Jean-Marc Colienne partir au secours des pauvres Malgaches, notre Président jouer les supers héros en égratignant un peu au passage l’indépendance d’un pays africain, plus loin, les images des inondations au Mexique avec toute la misère qui va avec, et re-Sarko qui va calmer la colère des pêcheurs du Guilvinec juste avant de prendre l’avion pour Washington serrer la patte de son ami Georges, en profiter pour flatter l’ego américain ! N’en jetez plus, la cour est pleine !
Les images sans le son
Nous vivons tellement d’images que nous en oublions presque ce qu’elles racontent. Tenez, par exemple, pour revenir sur ce qui s’est passé lors de la rencontre "surprise" avec les marins-pêcheurs de cet aimable port breton, nous avons tous vu les images en boucle de notre Président éructant la tête en l’air contre on ne sait qui, sans savoir les reproches qui lui avaient été faits !
Tout comme dans le fameux épisode où le Ministre de l’Intérieur avait promis de passer au kärcher toute « la racaille » d’une cité, nous nous retrouvons face au même piège des reportages tronqués, volontairement ou involontairement. L’escapade de "N" Sarkozy au Guilvinec fut, il vrai, assez épique. En réalité, les patrons de chaînes de Télévisions nationales sont devenus les inféodés du pouvoir en place, c’est d’eux-mêmes qu’ils ont occulté les cris des pêcheurs bretons, et c’est pour cela que les réponses de M. Sarkozy semblaient tomber comme un cheveu sur la soupe et donnaient l’impression que ce dernier n’avait pas peur et qu’il avait raison. Mais hélas pour les dirigeants de notre pays, le nouveau média qu’est Internet n’est ni autocensuré, ni censuré tout court ! Les vidéos circulent à la vitesse de la lumière et ont vite fait de rétablir la vérité ! La vérité sur la descente (on ne peut pas appeler cela autrement) de notre nouveau monarque omnipotent et omniprésent, c’est que tout le long du parcours, les invectives qui ont été édulcorées par les médias étaient des cris qui montraient du doigt l’augmentation de salaire scandaleuse du Président de la République.
La télévision est dénaturée
La vérité, c’est que les cris que nous n’entendons pas sur les reportages officiels n’étaient pas seulement pour défendre le pouvoir d’achat des pêcheurs, mais des cris de solidarité avec la France qui souffre de la baisse du pouvoir d’achat ! Et les invectives du Président (qui s’adressait à un manifestant) qui ont fait passer M. Sarkozy pour un grand courageux ne donnent plus le même résultat lorsqu’on entend l’autre son de cloche ! Il en est de même lorsque notre Président dialogue avec un manifestant, une partie des arguments du pêcheur est volontairement effacée de la bande vidéo pour juste laisser apparaître ce qui peut sembler comme politiquement correct par les nouveaux censeurs !
La Télévision est en train de perdre toute crédibilité, elle est dénaturée, les reportages ou les émissions en direct n’existent plus, de peur des dérapages. Nous vivons sous l’emprise des grands patrons de chaînes, et ils ont transformé ce grand média en un moyen de communication lisse et inodore.
La grande messe du JT est partagée entre les misères du monde et l’information politique édulcorée ! Il faut dire qu’il y a tellement d’images que nous ne nous rendons même pas compte de ce que nous regardons. On peut dire que trop d’images tuent l’image. Alors, c’est de façon subliminale que nous recevons les informations, au travers du prisme audiovisuel manipulé pour la gloire du politiquement correct ! Comme nous en consommons de plus en plus et que nous ne prenons pas le temps de digérer ce flot de pixels qui nous arrivent directement au cerveau, il ne nous reste pas assez de temps pour prendre du recul, le temps de la réflexion nécessaire.
La presse écrite : Le média du recul...
L’information télévisuelle, c’est l’information de l’instant, on la consomme sans réfléchir, et quelques minutes après, c’est oublié, une dépêche d’agence en chasse une autre, et tant pis si la nouvelle n’est pas vérifiée, de toutes les façons, les téléphages que nous sommes l’ont déjà oublié ! Il en va des informations politiques télévisuelles comme de celles qui concernent les malheurs qui touchent notre planète, on regarde et puis on oublie ! Alors, les émotions, les colères, les doutes ne durent que l’instant où l’image passe, et lorsqu’on sait que notre petit écran nous envoie 24 images à la seconde, on comprend alors un peu mieux que la moindre calamité ou injustice soit vite effacée de la mémoire. Nous sommes gavés d’informations, même le cerveau le plus développé ne peut en retenir qu’un minimum, et comme notre mémoire est sélective, nous ne retenons malheureusement que ce qui est le plus vu et le plus matraqué.
Il me revient en mémoire un exemple de matraquages, mais cette fois, il s’agit de matraquage publicitaire. De toutes les façons, les frontières qui définissent la publicité et la politique sont minces et poreuses, alors cet exemple vrai pourrait tout aussi bien être appliqué à la politique, mais en l’occurrence, il s’agit de publicité pour une marque de soda. Un grand patron d’une société d’affichages française, sans doute une des premières, a acheté un jour une grande marque de soda, et en grand spécialiste de la communication, sa première réaction a été de chercher à faire fructifier son entreprise alimentaire comme il l’a fait pour sa société d’affichage.
Le média du choix
Chaque été, il défaisait la liste de ses réseaux d’affichages pour créer un réseau unique sur toutes les nationales qui conduisaient les vacanciers dans le Midi, et sur ce réseau, une publicité unique pour son soda. Le calcul a été simple, c’est que sur 100 personnes qui voyaient cette pub sur la route des vacances, au moins 5 consommaient son breuvage avant d’arriver sur leurs lieux de vacances. Eh bien, c’est cela que produit la Télévision, elle nous endoctrine sans que nous nous en apercevions.
La presse écrite demeure le média du choix. Lorsque nous faisons l’acte d’acheter le journal, c’est un acte réfléchi, nous ne l’achetons pas par hasard, et les images ou les articles que nous allons lire, nous pourrons les analyser, les décortiquer, et en plus, nous aurons le pouvoir d’y répondre ! La presse écrite, c’est le média qui permet le recul, et c’est pour cela que cette forme d’information ne peut pas disparaître. Un reportage à la télé, c’est avalé, digéré et oublié, votre journal, vous le reprenez plusieurs fois afin d’en comprendre tous les arcanes. Si la presse écrite est de plus en plus présente sur le Net, elle est néanmoins toujours écrite, et même si, parfois, les journaux accompagnent leur prose de vidéos, il reste à côté de l’image la réflexion posée du journaliste qui tente de peser chaque mot, chaque phrase de son article, et le lecteur pourra lire, relire l’information et en tirer tout le pollen qui nourrira sa réflexion. De ce pollen pensé, il en fera le miel de ses idées.
La Télévision source de toutes les dérives existentielles de notre 21ème siècle
Alors, ne pourrait-on avancer l’idée que la Télévision est à l’origine de la majeure partie des maux qui rongent notre société ? Le citoyen que je suis serait tenté de dire oui, alors que le chroniqueur Télé, lui, recherche le côté positif de cette grande invention. Le problème, c’est que l’Homme est incapable de trouver le juste milieu en matière de consommation. Mais il faut reconnaître que le matraquage dont je vous ai entretenu plus haut n’est pas étranger à notre déstructuration. Nous avons en général perdu le sens des réalités, et surtout le chemin des priorités. Notre libre-arbitre est trompé par la consommation subliminale d’images à hautes doses. Nous sommes intoxiqués par une drogue insidieuse qui détruit nos neurones, et de cela, les hommes de pouvoir en sont conscients, car plutôt que de regarder la télévision, eux, ils y passent et nous renvoient leur image, au rythme de 24 à la seconde.
Après les jeux des Romains, après la formidable entreprise d’endoctrinement catholique, nous voici donc sous la coupe d’un nouveau Dieu, d’une nouvelle déesse, devrais-je dire : La télévision !!
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