Vie associative

Les associations rurales veulent être plus connues et mieux reconnues

Forum des association le 16 novembre au Tévelave

11 septembre 2003

Le problème de la pérennisation des contrats aidés, indispensable au bon fonctionnement des associations au service de la population, sera au cœur des débats.

Le 16 novembre prochain, pas moins d’une centaine d’associations œuvrant dans le milieu rural se retrouveront au Tévelave, sur la commune des Avirons, pour une journée de forum. Cette journée, explique James Smith, président de la Fédération des association rurales (FEDAR), se déclinera en trois volets.
Premier volet : la valorisation du savoir-faire du monde associatif à travers un espace d’exposition pour les association adhérentes. À elle seule, la FEDAR regroupe 80 associations et si on y inclut la vingtaine d’autres qui sont regroupées au sein du Comité départemental du sport en milieu rural, c’est donc une centaine d’associations qui se retrouveront au Tévelave.
Les association auront la possibilité, dans un stand qui leur sera spécialement dédié, d’informer le public sur leur fonctionnement et sur les activités réalisées. Ce stand sera également un lieu d’échange sur les démarches et méthodologies mises en place dans les projets.
Second volet : des ateliers de réflexion et de débat autour de thèmes d’actualité. Une sorte de rendez-vous citoyen, au cours duquel les responsables associatifs et les partenaires institutionnels auront la possibilité de débattre et d’échanger sur différents problèmes des associations et sur les enjeux concernant le secteur associatif.

Un sujet brûlant

Les sujets ne manqueront pas. Qu’il s’agisse des nouvelles lois sur la ruralité, l’intercommunalité ou le devenir du dispositif des emplois aidés (CES, CES, CEJ…). Un sujet brûlant d’actualité et pour lequel le monde associatif est directement visé.
À titre d’exemple, la FEDAR et le Comité départemental du sport en milieu rural (CDSMR) emploient à eux seuls pas moins d’une centaines de personnes en contrat aidé, dont près de la moitié sont sur un dispositif de "contrat local d’accompagnement scolaire", piloté par la FEDAR. « Sans ces contrats aidés, la plupart des associations ne pourraient plus poursuivre les missions qu’elles accomplissent actuellement », souligne James Smith.
Enfin, le troisième volet - histoire de souffler un peu après avoir abordé les sujets sérieux - sera plus léger, avec une animation sportive assurée par le CDSMR, qui a pour vocation de promouvoir la pratique sportive en milieu rural.
Parallèlement aux ateliers, un espace d’expression culturelle sera proposé aux différentes troupes de danses et groupes musicaux, tandis que l’après-midi se déroulera avec des groupes dont le répertoire est solidement ancré dans le terroir : Pat’ Jaunes, Baster et Ti Sours.

Ko sa i lé la FEDAR ?
Créée en 1984, la Fédération des associations rurales (FEDAR) a pour objectif de structurer et de dynamiser le secteur associatif plus particulièrement dans les communes rurales. Mais ce n’est qu’en 1987 qu’elle a réellement pris son essor, avec le détachement au sein de son équipe d’un animateur du Plan d’aménagement des Hauts.

Aujourd’hui, la FEDAR regroupe 80 associations et son rayonnement dans les quartiers des Hauts est devenu une réalité incontournable. Elle est chargée notamment d’appuyer les associations rurales locales dans leur politique d’animation sportive, socio-éducative, culturelle.

Elle soutient l’action menée par les associations implantées dans les zones rurales en harmonie et en appui du développement et de l’aménagement rural. Ella a aussi initié des actions de formation d’animateurs de quartiers ou d’habitants, dans le cadre d’un projet personnel en liaison avec les associations de terrain adhérentes.

La FEDAR est constituée d’association agricoles, de développement local, culturelles, sportives, associations de Pays d’Accueil qui toutes agissent dans la vie sociale et économique et œuvrent pour le développement rural.

Entre autres missions, la FEDAR assure l’insertion et le promotion associative et individuelle des populations des secteurs ruraux des Hauts. Elle aide ces mêmes population à exprimer leurs besoins et à participer au développement de leur secteur rural.

La FEDAR coordonne également les actions d’animation et de formation en répondant aux besoin des association dans ce domaine. Enfin, la FEDAR se fixe aussi pour objectif de faire émerger des équipes d’élus associatifs et des responsables professionnels. Il s’agit de les aider à devenir capables de gérer le développement au niveau micro-régional et de contribuer ainsi à l’amorce d’un changement de comportement individuel et collectif.

Si i di a zot

Le e-learning en anglais de communication


Une formation à distance "sur mesure" en anglais, c’est aujourd’hui possible : grâce au e-learning, vous accédez à l’école virtuelle du CEL (Centre d’étude de langues).

Depuis votre bureau ou votre domicile, quand vous le souhaitez, vous vous connectez pour suivre les cours, à votre rythme, échanger avec votre tuteur (forum, chat) qui suit régulièrement votre progression pédagogique à distance.

Que vous soyez débutant ou confirmé, que vous souhaitiez apprendre l’anglais pour des raisons professionnelles ou simplement pour le plaisir, le Centre d’étude de langues du Centre Consulaire de Formation conçoit spécialement pour vous, après un test de niveau, un parcours pédagogique personnalisé.

Découvrez l’espace e-learning du CEL, testez votre niveau d’anglais, chatez avec votre tuteur, le jeudi 11 septembre 2003 à 10 heures au CEL Nord, au Centre consulaire de formation Nord, 12 rue Gabriel de Kerveguen à Sainte-Clotilde. Une animation est prévue, en présence de collaborateurs d’entreprises qui ont fait le choix du e-learning.

Continuité territoriale et ADSL


La récente augmentation des tarifs de l’Asymetric Digital Suscriber Line (ADSL) par France Télécom à La Réunion a touché plus de 6.000 internautes qui paient désormais trois fois plus cher qu’en métropole pour bénéficier du haut débit.

André Thien Ah Koon a écrit à Brigitte Girardin afin de lui demander l’application du principe de continuité territoriale. La ministre de l’Outre-mer a répondu aux interrogations du député-maire du Tampon dans un courrier en date du 4 septembre en apportant les précisions suivantes : « (…) dans un souci d’aménagement et de "continuité numérique" du territoire, j’ai proposé au Premier ministre la création d’un groupe de travail interministériel piloté par le ministère délégué à l’Industrie, associant mon ministère, l’Autorité de régulation des télécommunications (A.R.T.) et l’ensemble des opérateurs ADSL dont France Télécom (…), qui devrait se réunir avant la fin du mois de septembre pour un premier rendu de conclusions opérationnelles à la fin 2003 ».


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