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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Loi-programme
Des défis à relever : prestations et accueil des très jeunes enfants
25 mars 2003
Mars 2002 : la promesse est faite par le candidat Jacques Chirac lors de la campagne présidentielle, une « allocation unique d’accueil du jeune enfant » serait mise en place. Ce serait une somme versée à tous les jeunes parents, qu’ils soient riches ou pauvres, qu’ils travaillent ou soient à la recherche d’un emploi. Le but de cette "allocation" est de les aider à payer la crèche ou une garde à domicile.
Il propose également un "salaire maternel" pour les mères des DOM : « Renforcer la solidarité outre-mer, c’est aussi mieux prendre en compte le rôle des femmes. Je propose de créer un salaire maternel par regroupement et consolidation des différentes prestations actuelles. Il donnera aux mères de famille un véritable statut, en leur ouvrant également l’accès aux emplois à temps partiel et aux dispositifs de formation, afin de préparer leur retour vers l’emploi lorsqu’elles le souhaiteront », avait-il dit lorsqu’il était aux Antilles.
Janvier 2003 : le Haut Conseil de la famille propose, lui, la création d’une « prestation modulable » et évoque « l’impératif de justice de la politique familiale », en expliquant : « S’il est souhaitable de rendre plus simples et plus lisibles les modes de financement des différentes solutions de garde, il faut aussi faire en sorte que la participation des familles soit équitable ». Sa proposition est une aide en deux parties : l’une, la base, serait commune à toutes les familles. L’autre serait "complémentaire", et « modulée selon les besoins » de chaque famille.
Voilà donc un sérieux avertissement pour le ministre délégué à la famille, Christian Jacob, dans sa tentative de mettre en place cette fameuse "allocation unique", qui passait par la réforme du système actuel de prestations familiales.
Février 2003 : Christian Jacob et Jean-François Mattei, ministre de la Santé recevaient les rapports des groupes de travail créés en octobre. Ces groupes de travail étaient présidés par Françoise de Panafieu (groupe de travail "services à la famille et à la parentalité), Martine Clément (groupe de travail "familles et entreprises"), Marie-Thérèse Hermange (groupe de travail "prestation de libre choix").
Lorsqu’il avait reçu les conclusions des groupe de travail, le ministre Jean-François Mattei avait expliqué que l’un de ces groupes - celui intitulé "prestation de libre choix" - avait eu « la délicate mission de résoudre la quadrature du cercle sur un sujet essentiel : créer la nouvelle prestation familiale voulue par le Président de la République pour offrir à chacun le libre choix du mode de garde et de l’activité ».
Il s’interrogeait sur les moyens de simplifier un ensemble de prestations, « qui ont toutes leur histoire et en quelque sorte leur légitimité ».
Tout en se déclarant d’accord sur le développement diversifié des modes de garde, il précisait : « Les crèches sont inégalement réparties sur le territoire. Certains modes de garde individuels sont aujourd’hui inaccessibles aux catégories de revenus les plus modestes ».
Et cela est encore plus vrai à La Réunion, où la proportion de familles à faibles revenus est nettement supérieure à celle que connaît la France.
Cette profession d’assistantes maternelles serait, selon lui, à réorganiser. Et ce d’autant plus rapidement qu’il serait, « d’après le Commissariat au Plan, un grand moteur de la création d’emplois dans les prochaines années ».
Si cela est vrai en France, cela l’est d’autant plus à La Réunion, où la population est plus jeune, donc le nombre de femmes décidant d’avoir un enfant est plus élevé.
Mais un autre problème se pose aux femmes - voire aux hommes : « comment concilier le libre choix de travailler ou non tout en garantissant au parent le retour à l’emploi en cas de cessation d’activité ? ».
Christian Jacob se disait, lui, plutôt séduit par la formule de « Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE) à "2 étages", avec cette allocation de base, offerte au plus grand nombre de familles possible, et ces compléments en fonction du choix de vie, mode de garde ou cessation d’activité ».
Il précisait que « cette PAJE prend tout son sens avec une action sur l’offre de garde : parmi les propositions présentées, celles qui visent à poursuivre l’effort de création de places de crèches, ou encore à améliorer, pour rendre plus attractif, le statut des assistantes maternelles me paraissent prioritaires ». Et l’une des solutions proposées est... l’exonération de cotisations sociales.
Toujours est-il que les ministres ne dévoileront leurs mesures qu’à l’issue de la Conférence de la famille, dans les semaines qui viennent. Comment ces mesures vont-elles pouvoir contribuer à sortir La Réunion de l’impasse ?
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