À 21 heures 55 sur Canal Plus : ’N’oublie jamais” (The notebook)

Les sentiments plus forts que la maladie

23 juin 2006

Un film de Nick Cassavetes, avec Rachel Mcadams, Ryan Gosling, Gena Rowlands, James Garner, Joan Allen...

Après des années de séparation, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Allie s’apprête à épouser un avocat. Lorsque, par le journal, elle apprend le retour de Noah, l’envie lui prend de le revoir. Échappant à une vie de convenance, les deux jeunes gens se retrouvent et découvrent que leur amour est resté intact. Ils passeront le reste de leur vie ensemble, jusqu’à ce que la mémoire les sépare. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, Allie vit en maison de retraite. Chaque jour, Noah lui lit le même livre. Il s’agit du carnet où Allie a consigné sa propre histoire, lorsqu’elle a appris sa maladie. Pour ne pas oublier ses sentiments, elle a écrit, et Noah, inlassablement, lui relit ses propres mots.
Il est bien difficile de parler de l’histoire que nous verrons ce soir sur la chaîne cryptée, tellement le fond est dense et profond. Adapté du best-seller de Nicholas Sparks paru en France sous le titre " Les pages de notre amour", "N’oublie Jamais" est bien plus que le récit d’un couple frappé en plein vol par ce drame qu’est la maladie d’Alzheimer, c’est une grande histoire d’amour, celle de deux êtres qui vont dépasser la maladie même si elle ronge l’un d’entre eux inexorablement. Ils vont aller chercher ce petit supplément d’âme qui est au fond de chacun de nous et qui différencie l’Homme de l’animal. Un regret tout de même, c’est la mauvaise traduction du titre original, à la rigueur si il était si difficile que cela de traduire, on aurait pu tout aussi bien, soit le laisser dans sa langue originale ("The notebook"), soit reprendre le titre du roman ("Les pages de notre amour"). Le titre "N’oublie jamais" ne reflète pas exactement ce que l’auteur a voulu dire, mais à part ce petit souci qui tout de même me chagrine un peu, ce film bien que décrié par la critique, a été plébiscité par le public. Comme à l’accoutumée ces Messieurs et Dames représentant cette profession n’apprécie guère les films émouvants, heureusement que nous ne les écoutons pas toujours, sinon nous ne regarderions plus d’histoires d’amour.

Ph. T.


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