
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Retour sur images
12 décembre 2005
Depuis le lundi 5 décembre, Télé Réunion diffuse le matin aux environs de 6 heures, une toute nouvelle émission, ’Listoir nout pei’. Pendant 6 minutes, Prosper Ève nous raconte l’histoire du marronnage à La Réunion. Cette série de 20 émissions a été initiée alors que nous nous apprêtons à célébrer le 20 décembre.
Il faut féliciter Télé Réunion pour cette initiative car comme chacun le sait, il est beaucoup plus facile de dialoguer sur notre histoire lorsqu’on la connaît. Il est certain que le format de cette émission ne peut permettre beaucoup d’écarts, malgré tout le réalisateur Abdoul Aziz Zadvat a réussi dans un temps restreint à réaliser un mini magazine d’histoire hebdomadaire.
Prosper Ève, seul à l’écran, nous conte de manière passionnée, l’histoire de ces Réunionnais qui pour échapper à l’esclavage, se sont enfuis dans des lieux pratiquement inaccessibles de notre île et ont fondé des micro-sociétés.
Les hauts-lieux du marronnage
Une voix off pose des questions à Prosper Ève, donnant ainsi à l’universitaire réunionnais l’occasion de nous narrer le vécu de ces marrons. Sur le discours, des images s’enchaînent, des vues des hauts-lieux du marronnage entrecoupées de nombreux documents et icônes retraçent les heures sombres de notre Île.
De l’aveu même du responsable des programmes de Télé Réunion Rémy Tsang-Hin-Sun, cette émission est un ballon d’essai et rien ne dit qu’elle ne puisse s’inscrire à terme dans la grille des programmes de la chaîne du Barachois, peut-être même de manière plus étoffée. La réflexion qui me vient tout de suite à l’esprit c’est qu’il était temps que l’histoire de La Réunion sorte un peu du fénoir des universités où on l’avait enfermée pour s’offrir au peuple et quel support était le mieux adapté pour diffuser ces vérités sinon le service public télévisuel ?
Mais là où le bât blesse, (hé oui ! rien n’est jamais parfait dans le petit monde de l’audiovisuel) c’est que l’émission est programmée sans aucune publicité, en misouk, comme s’il ne fallait pas que quelqu’un découvre que Télé Réunion jouait son rôle de service public. Aucune publicité, aucune bande-annonce pour avertir les téléspectateurs intéressés par notre histoire, qu’une émission réalisée avec l’aide d’un éminent universitaire de notre île, est programmée le matin aux aurores.
L’Histoire à 6 heures du matin
C’est là qu’on en arrive à la programmation, je serai tenté de dire à Télé Réunion : "c’est bien, vous avez fait un grand pas, mais vous auriez pu mieux faire", mais que voulez vous ! Ils sont comme cela chez RFO, ils ne vont jamais au bout de leurs pensées ! En effet, 6 heures du matin, est-ce une heure raisonnable pour nous parler d’histoire ! Bien sûr, quelques lève-tôt de mon acabit peuvent par inadvertance découvrir cette émission coincée entre quelques pubs. Vous connaissez tous l’histoire du restaurateur qui demande à son client : "Comment avez-vous trouvé le steak ?" : Le client répond tout de go : "Par hasard sous une frite", voilà, sans vouloir minimiser les efforts de Télé Réunion, ce que m’inspire ce qui aurait pu être une bonne surprise, la programmation d’une émission culturelle parlant de notre histoire ; mais il faut l’avouer, cette bonne nouvelle est quelque peu gâchée, d’une part en raison de la non-médiatisation de sa programmation et d’autre part, par sa place dans la grille des programmes.
Alors messieurs les programmateurs de Télé Réunion, ne me dites pas qu’il est impossible de trouver un petit créneau horaire un peu plus accessible à l’ensemble des téléspectateurs réunionnais, pour parler de notre culture à une heure des plus grandes audiences, je ne vous croirai pas. Je serai tenté de vous dire comme un de mes amis rugbymen : "Vous avez marqué l’essai, alors transformez le !".
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)