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Communication
Comment réduire le fossé numérique et faire entendre les voix du Sud ?
22 mai 2003
On trouvera ci-après le message du secrétaire général de l’ONU prononcé le 17 mai dernier, à l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications :
« Le thème de la Journée mondiale des télécommunications - "Aider tous les peuples du monde à communiquer" - nous rappelle, une fois encore, le rôle crucial que joue la communication dans tous les aspects de l’activité humaine. Il nous rappelle également que des millions de personnes dans les pays les plus pauvres du monde sont encore exclues de ce "droit de communiquer", de plus en plus considéré comme un des droits fondamentaux de l’être humain.
"Aider tous les peuples du monde à communiquer" fait partie intégrante des objectifs du Millénaire pour le développement, adoptés par les chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet du Millénaire des Nations Unies qui s’est tenu en 2000. Plus précisément, le huitième objectif vise « [à] mettre en place un partenariat mondial pour le développement » et « en coopération avec le secteur privé, [à] faire en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier des technologies de l’information et de la communication, soient accordés à tous ». Les technologies de l’information et de la communication doivent servir à combler le fossé numérique et à accélérer le progrès dans les endroits les plus pauvres de la planète.
« Refléter la culture locale »
Des médias libres et bien informés sont la pierre angulaire de la société de l’information et jouent un rôle essentiel lorsqu’il s’agit d’aider tous les peuples du monde à communiquer. Parallèlement, il faut s’attaquer aux inégalités qui existent entre pays développés et pays en développement en ce qui concerne le contenu de l’information et encourager les organes de presse et les habitants des pays en développement à privilégier un contenu local, reflétant la culture locale et offert dans la langue locale. Liberté de la presse et pluralisme du contenu doivent aller de pair dans notre société de l’information.
Des expressions telles que « société de l’information », « ère numérique », ou « ère de l’information » ont été utilisées pour décrire l’époque actuelle. Quelle que soit l’expression que l’on emploie, la société que nous sommes en train de bâtir doit être une société ouverte et pluraliste, une société dans laquelle chacun, où qu’il soit, a accès à l’information et au savoir. Voilà l’objectif majeur du Sommet mondial sur la société de l’information, dont la première phase aura lieu en décembre à Genève.
Ce sommet offre à la communauté internationale une occasion unique de travailler, de concert avec les gouvernements, les entreprises privées et la société civile, à réduire le "fossé numérique" et de jeter les bases d’une société de l’information mondiale, véritablement inclusive. Ne laissons pas passer cette occasion ».
Proposition pour un fonds mondial pour la solidarité numérique |
L’Afrique doit saisir les opportunités offertes par la solidarité numérique pour se hisser au rang des pays qui ont fini de faire leur révolution technologique, a estimé le 6 mai dernier le chef de l’État sénégalais, Abdoulaye Wade, qui animait une vidéoconférence dans le cadre du Salon des hautes technologies de l’information et de la communication qui s’est déroulé à Dakar du 5 au 9 mai.
Selon le président Wade, l’Afrique a des potentialités énormes. Le continent peut par le génie de ses ressources humaines éradiquer la fracture numérique. Le chef de l’État sénégalais a indiqué que le plan de développement à travers la solidarité numérique, qu’il a proposé, intervient à un moment crucial de l’avenir mondial sur la société de l’information. Un fonds international, dont les ressources seront constituées à partir d’un prélèvement d’un dollar sur la vente des ordinateurs et autres logiciels, sera mis en place. Logé à Genève, ce fonds devra permettre de combler le retard du continent africain dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, a expliqué le président Wade, ajoutant que les sommes collectées seront réinvesties dans les pays situés dans ce qu’il a appelé le « serpent numérique ». « Si l’Afrique veut se hisser au niveau des pays développés, elle doit très rapidement être en phase avec la solidarité numérique », a encore dit Abdoulaye Wade. Il a affirmé avoir reçu le soutien de plusieurs experts mondiaux en nouvelles technologies de l’information et de la communication et d’organismes internationaux. « Cela se fera sur le modèle win-win (gagnant-gagnant) », a-t-il déclaré. « En plus, cette solidarité numérique est un vaste champ d’emplois qui sera profitable aux étudiants et à la jeunesse », a fait valoir le président Wade, coordonnateur des NTIC dans le NEPAD. Prenant l’exemple du Sénégal, il a fait remarquer que des écoles élémentaires sont connectées depuis plus deux ans à Internet. « Le Sénégal est donc en train de faire des avancées considérables dans le domaine des nouvelles technologies », a-t-il déclaré. Dans le même ordre d’idées, il a expliqué que l’Université du futur africain (qui sera construite au Sénégal), permettra aux jeunes de suivre, en même temps que leurs homologues des pays du Nord, des cours qui seront sanctionnés par des diplômes équivalents. Le président Wade a annoncé que dans le cadre de la liberté numérique, programme initié par le gouvernement américain en faveur des pays africains, le Sénégal a été choisi comme pilote et a bénéficié d’un fonds de 6,5 millions de dollars pour le développement et la vulgarisation des NTIC. |
Un service plus coûteux pour l’usager qu’à La Réunion |
L’Internet : un luxe au Congo À l’instar de la plupart des pays d’Afrique centrale et australe, le Congo a accédé aux Nouvelles technologies de l’informations et de la communication (NTIC) en 1999, mais l’Internet demeure encore un luxe dans ce pays, a-t-on constaté sur place. Le niveau de vie d’un bon nombre de citoyens ne leur permet pas d’y accéder. À l’exception de Brazzaville et de Pointe Noire, le reste du pays n’est pas connecté à la toile mondiale. Toutefois, dans les localités où se développent des activités industrielles telles que la production et la transformation du bois, deuxième ressource économique du pays après le pétrole, on y trouve des appareils connectés pour une infime minorité de la population, particulièrement les responsables des sociétés forestières. L’abonnement à la connexion au Congo coûte environ 85 euros. Pour accéder à l’Internet, le client paye environ 170 euros. Il doit au préalable disposer d’une ligne téléphonique fixe à l’Office national des postes et télécommunication (ONPT), aujourd’hui privatisé, pour un montant de plus de 340 euros. Le coût d’une heure de navigation varie d’un cybercafé à l’autre (de 1 euro 70 à 3 euros 40). Dans l’ensemble et du fait de la concurrence, les prix ont baissé et les cybercafés qui fixaient l’heure à 3 euros 40 l’ont ramenée à 2 euros 50 FCFA et même à 1 euro 70 pour certains. Brazzaville compte quatre grands fournisseurs d’Internet : Afripa Télécom, Celtel Congo, Cyrus et Congo net. La capitale congolaise dispose d’environ 30 cybercafés pour une population estimée à 1 million d’habitants. Tous les quartiers de Brazzaville ne sont pas desservis et seuls le centre-ville et les quartiers environnants possèdent des cybercafés. Parmi les difficultés rencontrées par les navigateurs figurent la lenteur de connexion et les coupures intempestives de l’électricité. Les internautes congolais passent ainsi souvent des journées entières sans travailler, par manque de connexion. Devant ces difficultés, les internautes souhaitent que l’ONPT prenne une connexion directe par satellite en vue d’augmenter le débit qui n’est aujourd’hui que de 56K (soit le débit obtenu à partir d’une ligne téléphonique classique). Par ailleurs, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) se propose d’installer un "nœud" pour le Congo afin d’élever le débit. Selon les résultats d’une étude non encore rendus publics, la connexion devrait revenir à moins de 2 euros de l’heure. Quant à la téléphonie mobile, son implantation s’est opérée au cours de la même période que l’Internet. Cet instrument, que les Congolais ont adopté en 1999, jouit d’une grande popularité dans le pays. Selon une étude, un foyer sur cinq dispose d’un téléphone portable à Brazzaville où opèrent deux grandes compagnies, la Celtel Congo et Libertis Télécom qui possèdent chacune environ 150.000 abonnés. La téléphonie mobile a pratiquement supplanté le téléphone fixe à cause du coût très élevé voire du mauvais service distribué aux clients. Le coût de l’abonnement du téléphone mobile est d’environ 8 euros 50, bien meilleur marché que le téléphone fixe. Au niveau du téléphone mobile les coûts ont beaucoup baissé ces trois dernières années. Par ailleurs, des cartes prépayées de moins de 5 euros sont vendues par Libertis Télécom et Celtel Congo. |
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