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À 19 heures 55 sur Tempo : ’Mots croisés’
Émission présentée par Yves Calvi.
10 janvier 2006
Roland Dumas, Charles Pasqua, Jacques Attali et Michèle Cotta seront les principaux invités de cette soirée.
Tous les 15 jours, les grands sujets qui font l’actualité sont débattus dans ’Mots Croisés’. Politiques, faits de société, affaires, conflits sociaux, Yves Calvi et ses invités reviennent sur les thèmes qui ont marqué la quinzaine.
Alors que la France n’en finit pas de commémorer le 10ème anniversaire de la mort de François Mitterrand, Yves Calvi va tenter ce soir de mettre les Français face au personnage historique que représente maintenant l’ancien président de la République. Les derniers sondages nous apprennent que François Mitterrand est le président de la République le plus populaire, juste derrière le Général De Gaulle, mais que dire du personnage lui-même ? Il était à lui seul un roman. Tout a été dit sur cet homme romanesque mais néanmoins mystérieux, et pour ceux qui sont avides d’histoires, ils pourront continuer la nuit sur Tempo en regardant à 00 heure 10 "Passé sous silence", le reportage consacré à la fille de François Mitterrand, Mazarine Pingeot.
Le prénom qu’il a tenu à donner à sa fille nous en dit long sur le personnage. Énigmatique, parfois tricheur, plutôt roublard, des yeux qui pétillent lorsqu’il assène un bon coup sur le journaliste présomptueux qui lui pose la question qu’il ne fallait pas poser, voilà en gros le portrait de l’homme François Mitterand.
En ce qui me concerne, hormis l’admiration que j’ai pour les personnages fantasques et Dieu sait s’il en était un, je retiendrai du seul président de gauche de toute la 5ème République, toutes les avancées sociales, culturelles et humanistes qu’il a mises en application lors de sa présidence et je citerai pêle-mêle : L’abolition de la peine de mort, la libération des ondes radiophoniques et télévisuelles, l’instauration du SMIC, la retraite à 60 ans, les 39 heures, la multiplication par 10 du budget pour la culture, et pour nous, Réunionnais, cette mesure emblématique qu’est la reconnaissance du 20 décembre comme jour férié.
J’ai envie de dire après cet inventaire non exhaustif, qui dit mieux ? Non, voyez-vous, François Mitterrand, on aime ou on n’aime pas, mais lorsque l’on voit l’état de déliquescence de nos institutions, on a envie de hurler : "reviens".
Philippe Tesseron
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