Le Port

Monica Govindin, candidate des ’jeunes pour l’emploi’ : « Tous ensemble, changeons le pays »

Élection cantonale demain dans le 2ème canton

15 mars 2003

On vote demain au Port, dans une élection cantonale partielle dans le 2ème canton. Parmi les cinq candidats, une jeune femme de 24 ans, Monica Govindin, a passé deux semaines de campagne à aller à la rencontre de nombreux jeunes qui, comme elle, s’interrogent sur l’avenir et sur leur place dans la société réunionnaise de demain. Sa présence auprès des jeunes et de leurs familles a suscité un grand espoir, dans les quartiers du 2ème canton. Mais aussi dans toute l’île.
La campagne s’est terminée hier, dans un dernier meeting à la ZUP communale, où Monica Govindin - parmi d’autres - a pris une dernière fois la parole. Nous citons à la suite quelques passages de son allocution.

…« Le Gouvernement, en supprimant le dispositif Emploi-Jeune, a décidé de mettre plus de 9.000 jeunes au chômage, et surtout de supprimer, à travers leurs postes, les services rendus jusqu’à présent à la population ».
« Devant toutes les injustices sociales, la jeunesse réunionnaise a décidé de ne pas se laisser faire, de montrer et prouver qu’elle s’intéresse à l’avenir de son pays. D’ailleurs ne dit-on pas que "la jeunesse est l’avenir d’un pays et d’une nation" ? »
« Bien souvent, on a critiqué la jeunesse. Mais cette fois-ci, cette époque est belle et bien finie ! Aujourd’hui, nous les jeunes, nous demandons à être consultés et même à participer aux prises de décision en ce qui concerne l’évolution de notre pays.
Ce ras-le-bol ressenti par les jeunes a donné lieu à cette candidature à l’élection cantonale partielle du Port… »
« A travers cette campagne, avec l’appui d’une équipe formidable, dynamique et motivée, nous avons pu échanger avec la population, voir quels sont ses avis sur la jeunesse actuelle et qu’est-ce-que les citoyens rencontrent comme problèmes quotidiens, qu’ils soient jeunes, moins jeunes ou vieux. Et nous avons pu comprendre que tous ces problèmes ont un lien avec l’emploi.
Les échanges ont été fort intéressants, mais il ne faut pas s’en contenter, il faut aussi agir, tout en nous unissant, car on dit que l’union fait la force. Il faut que l’on soit tous solidaires afin que tous ensemble, nous changions le pays ».


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